đŸč La Mort Est Du Domaine De La Foi

Cetype de question n'est pas du domaine de la consultation juridique, mais des Ă©tudes et des recherches. NĂ©anmoins, nous allons indiquer rapidement quelques points Ă  ce propos. Tout ce que mentionne l'Islam Ă  propos des malades concerne Ă©galement les handicapĂ©s dans la mesure oĂč leur handicap relĂšve de la maladie. En effet, la religion
En lien avec la dĂ©claration du Conseil permanent du 16 janvier 2014, le Conseil Famille et SociĂ©tĂ© a publiĂ© le 17 janvier 2014, une rĂ©flexion intitulĂ©e Notre regard sur la fin de vie ». Ce texte, beaucoup plus long, cherche Ă  faire saisir la complexitĂ© des questions que soulĂšve la fin de vie et Ă  aider les catholiques, particuliĂšrement celles et ceux actifs dans le domaine de la santĂ©, Ă  entrer en dialogue avec leurs contemporains sur ce sujet question de l’euthanasie revient avec une certaine rĂ©gularitĂ© dans le dĂ©bat public. Nous y sommes tous sensibles parce que concernĂ©s Ă  un moment ou un autre de notre existence, mais plus particuliĂšrement les soignants, les proches des personnes en fin de vie et celles et ceux qui sont engagĂ©s dans la pastorale de la SantĂ©, dans les AumĂŽneries des hĂŽpitaux ou dans la pastorale des personnes handicapĂ©es. Accompagner des personnes en fin de vie et leurs proches, est une expĂ©rience qui fait naĂźtre beaucoup de questions. Dans des situations concrĂštes de grande souffrance, la position de l’Eglise catholique, qui refuse l’euthanasie et l’assistance au suicide, demande Ă  ĂȘtre fondĂ©e et Ă©clairĂ©e pour ĂȘtre reçue et expliquĂ©e Ă  d’ cette perspective, en lien avec la dĂ©claration du Conseil permanent du 16 janvier 2014, la note du Conseil Famille et SociĂ©tĂ© souhaite partager quelques rĂ©flexions avec ceux et celles qui sont confrontĂ©s Ă  ces situations de fin de vie et avec les acteurs catholiques dans le champ de la santĂ©, souvent en situation de dialogue et de dĂ©bat sur ces questions importantes. Se fondant sur ce que les chrĂ©tiens reçoivent de la RĂ©vĂ©lation en JĂ©sus-Christ, ce document veut donc aussi prendre appui sur le terrain de la raison. En amont et indĂ©pendamment de tout projet lĂ©gislatif, le texte vise Ă  faire saisir la complexitĂ© de l’accompagnement de la fin de vie oĂč il s’agit Ă  la fois d’entendre les souffrances individuelles et collectives qui s’expriment, de mesurer la difficultĂ© Ă  affronter la mort et la souffrance, et de rappeler le devoir impĂ©ratif d’accompagner toute vie humaine. Ce faisant le Conseil Famille et SociĂ©tĂ© poursuit sa contribution pour aider les chrĂ©tiens Ă  entrer en dialogue avec leurs contemporains sur des sujets de sociĂ©tĂ© difficiles. C’est leur vocation d’ĂȘtre toujours prĂȘts Ă  rendre compte de l’espĂ©rance qui les habite », et Ă  le faire avec douceur et respect ». 1 Pierre 3, 15-16AprĂšs la loi du 22 avril 2005 rĂ©visant la lĂ©gislation relative aux droits des malades et Ă  la fin de vie, on pouvait penser avoir atteint un sage Ă©quilibre mettant Ă  l’abri pour l’avenir des dĂ©rives Ă©motionnelles et des manipulations partisanes. La loi du 22 avril 2005, dite loi Leonetti », venait encadrer la fin de vie et les droits du grands principes de la loi Leonetti peuvent ĂȘtre rĂ©sumĂ©s de la façon suivante 1. Demeure l’interdit fondamental de donner dĂ©libĂ©rĂ©ment la Elle Ă©nonce l’interdiction de l’acharnement thĂ©rapeutique, c’est-Ă -dire l’obstination dĂ©raisonnable L. 1110-5 CSP alinĂ©a 2 d’administrer des actes inutiles, disproportionnĂ©s ou n’ayant d’autre effet que le seul maintien artificiel de la vie. »3. Le respect de la volontĂ© du patient s’il est en Ă©tat d’exprimer sa volontĂ© doit ĂȘtre respectĂ©e pour apprĂ©cier le caractĂšre dĂ©raisonnable » de certains actes mĂ©dicaux. Sinon, c’est le mĂ©decin qui prend la dĂ©cision, aprĂšs avoir recherchĂ© quelle pouvait ĂȘtre la volontĂ© du patient existence de directives anticipĂ©es, consultation de la personne de confiance, de la famille, et avoir respectĂ© une procĂ©dure La loi fait obligation au mĂ©decin de soulager la douleur, de respecter la dignitĂ© du patient et d’accompagner ses proches. Quand les traitements curatifs cessent, la loi demande qu’on dispense les soins La protection des diffĂ©rents acteurs est assurĂ©e par la traçabilitĂ© des procĂ©dures des clivages politiques, elle avait Ă©tĂ© votĂ©e Ă  l’unanimitĂ©, aussi bien Ă  l’AssemblĂ©e Nationale qu’au SĂ©nat. Cette loi condamne donc l’obstination dĂ©raisonnable, encadre la limitation et l’arrĂȘt des traitements, favorise les soins palliatifs et cherche Ă  mieux prendre en considĂ©ration la volontĂ© de la personne malade. Elle accepte qu’un traitement destinĂ© Ă  soulager la douleur puisse avoir comme effet secondaire d’abrĂ©ger la vie du malade, mais elle maintient l’interdiction de tout acte visant directement Ă  provoquer la trois ans plus tard dĂ©jĂ , lorsque la commission parlementaire d’évaluation de la loi, dirigĂ©e Ă  nouveau par M. Leonetti, rend son rapport de plus de 300 pages le 28 novembre 2008, la question du choix de la mort resurgit certains jugent les conclusions de la commission trop immobilistes. De fait, la question de l’euthanasie continue Ă  interroger notre sociĂ©tĂ© Ă  travers la prĂ©sentation mĂ©diatique rĂ©currente – et souvent tronquĂ©e – de certains cas tragiques, singuliers et trĂšs douloureux. A chaque fois, la gravitĂ© de la situation et la souffrance de la personne suscitent une Ă©motion collective, souvent sciemment orchestrĂ©e, qui semble ne pouvoir se traduire que par une nouvelle demande de lĂ©galisation de l’ en 2012, des sondages font Ă©tat de la volontĂ© croissante d’une grande majoritĂ© des sondĂ©s de pouvoir demander que le mĂ©decin les aide Ă  mourir en cas de situation de fin de vie jugĂ©e insupportable [1]. Depuis l’introduction de la question de l’euthanasie dans le dĂ©bat public par le Manifeste de trois prix Nobel le 1er juillet 1974 [2], des propositions de lois sont rĂ©guliĂšrement dĂ©posĂ©es par des dĂ©putĂ©s ou des sĂ©nateurs qui souhaitent une Ă©volution de la lĂ©gislation française. Dans les pays qui ont lĂ©galisĂ© ou dĂ©pĂ©nalisĂ© l’euthanasie, comme la Belgique, il serait illusoire de croire que le dĂ©bat est clos au contraire, les demandes de rĂ©formes lĂ©gislatives se poursuivent jusqu’à envisager l’euthanasie pour les mineurs ou les personnes handicapĂ©es. Les citoyens se trouvent ainsi placĂ©s en Ă©tat d’insatisfaction permanente devant les lois, mĂȘme les plus soigneusement Ă©laborĂ©es, car celles-ci se rĂ©vĂšlent incapables de rĂ©gler toutes les situations qui se constat invite Ă  prendre la mesure des questions que soulĂšve la mĂ©dicalisation actuelle de la fin de vie. Il y a tout d’abord des difficultĂ©s humaines pour lesquelles aucune loi ne peut apporter de solution. Il s’agit ensuite d’évaluer quelques arguments avancĂ©s par les partisans de l’euthanasie et de l’assistance au suicide au regard de la complexitĂ© des situations de fin de vie. 1. ReconnaĂźtre l’importance et les limites de la loiLa question de la fin de vie est complexe et fait apparaĂźtre de graves divergences de vues sur le sens de la vie elle-mĂȘme. Certains considĂšrent que le mĂ©decin respecte la dignitĂ© du patient en fin de vie lorsqu’il lui administre une injection lĂ©tale ; d’autres pensent que le respect de la dignitĂ© de la personne passe par la mise en Ɠuvre de soins palliatifs. Dans cette diversitĂ© d’approches, se jouent les choix Ă©thiques dĂ©chirants entre la responsabilitĂ© sociale du corps mĂ©dical et la demande de la personne en fin de vie. Des divergences profondes apparaissent dans la façon de considĂ©rer la personne dans sa dignitĂ© et ses d’autant plus insurmontables que la question de la fin de vie touche l’émotion de chacun devant la souffrance, – la sienne ou celle de l’autre -, face Ă  l’épreuve de la dĂ©gradation physique et le sentiment de ne pouvoir rien faire. Une Ă©motion qui vient parfois perturber le jugement les fins de vie sont de plus en plus mĂ©dicalisĂ©es et solitaires et, selon les sondages, l’engagement religieux ne semble pas fondamental pour dessiner la frontiĂšre entre les partisans de l’assistance au suicide et ses opposants [3]. Comme chrĂ©tiens, vivant dans une culture qui refuse de reconnaĂźtre la mort et la souffrance comme parties intĂ©grantes de la vie humaine, nous partageons bien les interrogations qui surgissent face Ă  une fin de vie jugĂ©e interminable. Nous nous retrouvons en communion avec les femmes et les hommes qui, ne partageant pas notre foi, sont confrontĂ©s aux mĂȘmes grandes questions de l’existence humaine, et manifestent le mĂȘme souci de respecter la vie, de sa conception jusqu’à la mort naturelle. Nous croyons que la foi chrĂ©tienne est porteuse d’une vision de l’homme et d’un sens de l’existence qui peuvent ĂȘtre partagĂ©s avec d’autres. L’expĂ©rience suscitĂ©e par la foi contribue Ă  rĂ©vĂ©ler le sens de ce qu’est vivre, souffrir et mourir. C’est Ă  partir de lĂ  que nous pouvons mieux cerner ce qui peut ĂȘtre demandĂ© Ă  la loi et ce qui relĂšve d’autres registres. DifficultĂ©s nouvelles pour penser la mort aujourd’hui Penser la mort est une difficultĂ© contemporaine. Certes, cette difficultĂ© n’est pas nouvelle puisqu’elle Ă©tait dĂ©jĂ  abordĂ©e par les philosophes stoĂŻciens, mais elle a tendance Ă  s’intensifier dans un monde en pleine mutation et dans une sociĂ©tĂ© de plus en plus sĂ©cularisĂ©e qui a du mal Ă  accepter la finitude naturelle. Plusieurs Ă©lĂ©ments peuvent expliquer cette difficultĂ© croissante. Il y a d’abord l’impossibilitĂ© individuelle de se reprĂ©senter sa » mort. Freud soutenait Ă  cet Ă©gard que la mort propre est irreprĂ©sentable et aussi souvent que nous en faisons la tentative, nous pouvons remarquer qu’à vrai dire nous continuons Ă  ĂȘtre lĂ  en tant que spectateur ». D’oĂč l’idĂ©e que personne ne croit Ă  sa propre mort, et que dans l’inconscient chacun de nous est convaincu de son immortalitĂ© [4]. » Le dĂ©ni de la mort est ainsi liĂ© Ă  l’irreprĂ©sentable de sa propre mort, mais aussi Ă  l’angoisse devant la perte du proche. Le sujet occidental aurait d’autant plus tendance Ă  se protĂ©ger de l’idĂ©e de la mort, que le confort de la vie contemporaine s’accommode mal de la radicalitĂ© de la perte. Le fait qu’il n’y a plus rien Ă  faire et que la sĂ©paration est dĂ©finitive, nous renvoie Ă  nos limites et Ă  notre finitude, d’oĂč une difficultĂ© Ă  faire face Ă  la mort. Il y a ensuite la disparition des rites sociaux du deuil. La ritualitĂ© collective autour de la mort s’est effacĂ©e de la citĂ© il n’y a plus de veillĂ©e autour du mourant, plus de signes extĂ©rieurs pour les personnes en deuil, plus de reprĂ©sentation collective de la mort banale, avec, au contraire, une intensitĂ© Ă©motionnelle et mĂ©diatique trĂšs significative autour des morts brutales. Notre sociĂ©tĂ© recherche de nouveaux rites face Ă  la mort comme, par exemple, celui du rassemblement et de la marche blanche. Cependant, ce sont davantage des exutoires de l’émotion collective et de l’indignation qu’une prise en charge de la confrontation Ă  la mort. S’il soutenait l’irreprĂ©sentabilitĂ© de la mort de l’inconscient, Freud exhortait cependant Ă  faire Ă  la mort la place qu’elle devrait avoir dans nos pensĂ©es conscientes. Une prĂ©paration Ă  la mort est nĂ©cessaire pour sortir de l’illusion d’y Ă©chapper. C’est un enjeu essentiel de l’accompagnement en fin de vie de la personne malade et de ses proches. La pensĂ©e de la mort, et plus prĂ©cisĂ©ment l’élaboration d’outils psychiques et de valeurs communes concernant l’affrontement de chacun Ă  sa propre mort, est en dĂ©ficit. La pauvretĂ© rituelle des cĂ©rĂ©monies de funĂ©railles pour ceux qui n’ont pas de rĂ©fĂ©rences religieuses en est une illustration. En parallĂšle, les travaux des psychologues sur le cheminement subjectif du deuil sont nombreux, et s’affirme davantage aujourd’hui le vƓu de mettre en place un accompagnement personnalisĂ© des personnes en deuil. C’est en soi positif, mais cette privatisation du deuil, corrĂ©lative de l’absence de rites sociaux du deuil, ne facilite pas l’élaboration d’une pensĂ©e collective de la mort. La revendication d’euthanasie et d’assistance mĂ©dicale au suicide intervient dans ce contexte d’une privatisation de la mort et d’un affrontement trĂšs autarcique de chacun Ă  sa propre mort. Cet affrontement semble accusĂ© par le fait qu’aujourd’hui 58 % des personnes dĂ©cĂšdent dans un Ă©tablissement de santĂ©, loin de leurs proches. Mais est-ce qu’une loi peut aider Ă  mieux penser la mort et Ă  rĂ©inventer des rites sociaux de deuil ? Maintenir les relations jusqu’au bout La solitude devant la mort est source d’angoisse. La solitude des mourants est, selon l’expression du sociologue Norbert Elias, un des signes majeurs de la froideur culturelle occidentale ». Froideur des fins de vie mĂ©dicalisĂ©es oĂč la technicitĂ© peut se rĂ©vĂ©ler sans Ăąme » [5]. Froideur des fins de vie vĂ©cues dans l’isolement quand la structure familiale fragilisĂ©e et Ă©clatĂ©e ne peut plus prendre en charge les malades, les handicapĂ©s et les personnes ĂągĂ©es. Notre sociĂ©tĂ© individualiste a du mal Ă  imaginer la maniĂšre d’ĂȘtre prĂ©sent dans ces derniers moments de la vie, souvent expulsĂ©s de la citĂ©. S’il n’existe pas nĂ©cessairement une maniĂšre de bien mourir, le vrai respect de la dignitĂ© humaine exige de mourir en sachant qu’on demeure reliĂ© aux autres. Une partie des demandes d’euthanasie pourrait s’inscrire dans cette peur – qui n’est pas dĂ©nuĂ©e de fondements – de ne pas demeurer jusqu’au bout reliĂ© au monde des vivants. L’intitulĂ© du Rapport de la Commission de rĂ©flexion sur la fin de vie dirigĂ©e par le Professeur Didier Sicard et prĂ©sentĂ© au PrĂ©sident de la RĂ©publique le 18 dĂ©cembre 2012, Penser solidairement la fin de vie, est Ă  ce titre indicateur de ce souci. L’homme est un ĂȘtre relationnel. Chaque ĂȘtre humain naĂźt d’une relation et se construit en tant que personne Ă  travers les relations qu’il tisse avec d’autres. L’interdĂ©pendance est constitutive de l’ĂȘtre humain. L’autonomie et la libertĂ© n’existent pas en faisant abstraction des autres mais uniquement dans une relation ajustĂ©e aux autres. La dĂ©pendance d’un nouveau-nĂ© fragile et vulnĂ©rable ne pose de problĂšmes Ă  personne. En revanche, la dĂ©pendance d’une personne ĂągĂ©e est souvent perçue comme dĂ©gradante. Cela provient, notamment, de l’idĂ©al totalitaire de la santĂ© du corps qui prĂ©vaut dans notre sociĂ©tĂ© et qui plonge dans l’exclusion tous celles et ceux qui ne participent pas de cet idĂ©al de la perfection physique et de l’éternelle jeunesse. Combattre cette exclusion passe par une mise en cause de ce diktat, solidement ancrĂ© dans l’imaginaire collectif et quotidiennement entretenu par les publicitĂ©s. Il s’agit de faire valoir la prioritĂ© de la relation avec la personne. Pour le chrĂ©tien, quand bien mĂȘme la personne serait atteinte d’une maladie ou d’un handicap altĂ©rant ses capacitĂ©s cognitives et relationnelles, il ne serait pas possible de la dĂ©clarer morte socialement ». La foi chrĂ©tienne nourrit la conviction que la valeur de la personne n’est pas attachĂ©e Ă  son utilitĂ© ni Ă  une liste de qualitĂ©s physiques, intellectuelles qui lui permettent d’entrer en relation. Mais ce n’est pas lĂ  une conviction particuliĂšre aux chrĂ©tiens ; ces mĂȘmes principes fondent la DĂ©claration Universelle des Droits de l’Homme ainsi que la dĂ©ontologie mĂ©dicale. Les uns et les autres, nous attestons une fraternitĂ© en humanitĂ© qui demeure, y compris en fin de vie, lorsqu’une personne est entiĂšrement remise entre les mains d’autrui. Face Ă  cette situation, les chrĂ©tiens sont appelĂ©s Ă  faire mĂ©moire de JĂ©sus, crucifiĂ© hors de la ville Jean 19, 20, comme s’il Ă©tait mis au ban des relations humaines et qui, ressuscitĂ© des morts, devient le contemporain de chaque ĂȘtre humain. Nul dĂ©sormais n’est plus seul, mĂȘme au moment de sa mort. Le Christ est Ă  ses cĂŽtĂ©s. Les chrĂ©tiens se reconnaissent requis de manifester concrĂštement la proximitĂ© du Seigneur par leur prĂ©sence fraternelle auprĂšs de la personne en fin de vie. Ils attestent ainsi qu’elle demeure, jusqu’au bout, membre de notre humanitĂ© sauvĂ©e, et accompagnĂ©e par Celui qui nous fait passer dans la Vie en Dieu. Accompagner la fin de vie implique alors d’accueillir la dĂ©pendance physique et psychique comme inhĂ©rente Ă  notre condition humaine. Cette dĂ©pendance heurte notre vision idĂ©alisĂ©e de l’homme, mais elle ne fait pas obstacle Ă  la relation, mĂȘme si elle peut l’altĂ©rer. Les soins palliatifs ont justement pour objectif de rĂ©-institutionnaliser la relation en fin de vie, et d’offrir une prĂ©sence humaine aimante et apaisante dans les derniers moments. Que peut faire une loi pour maintenir la relation entre les personnes ? Entendre et situer les souffrances La demande actuelle d’un droit de hĂąter la mort et de bĂ©nĂ©ficier de l’assistance au suicide se fait entendre Ă  diffĂ©rents niveaux. Il faut distinguer la demande sociale ou collective et la demande concrĂšte d’une personne en fin de vie. Une demande sociale d’en terminer avec la souffrance La demande prĂ©sente dans les sondages, souvent orchestrĂ©e, est une revendication sociale dont l’un des arguments principaux tient au sentiment d’impuissance et de rĂ©volte devant les douleurs mal soulagĂ©es de certaines fins de vie. Les concepts d’euthanasie ou d’assistance au suicide servent Ă  exprimer le geste d’abrĂ©ger volontairement et directement la vie quand celle-ci est jugĂ©e intolĂ©rable ou inutile. La question de la fin de vie devient le rĂ©vĂ©lateur d’une sociĂ©tĂ© qui n’arrive plus Ă  se situer devant la souffrance. La mĂ©decine contemporaine offre une gamme de traitements sophistiquĂ©s pour soulager cette douleur tout en reconnaissant que certains analgĂ©siques puissants peuvent raccourcir la vie du patient et supprimer sa conscience. DĂ©jĂ , en 1957, le pape Pie XII dĂ©clarait Ă  des mĂ©decins qui lui demandaient si l’on pouvait, en fin de vie, utiliser des narcotiques qui risquaient d’abrĂ©ger la vie S’il n’existe pas d’autres moyens et si, dans les circonstances donnĂ©es, cela n’empĂȘche pas l’accomplissement d’autres devoirs religieux et moraux oui.» Dans le mĂȘme esprit, la loi Leonetti permet d’utiliser toutes les ressources de la mĂ©decine pour soulager la douleur de la personne en fin de vie, mĂȘme lorsque l’emploi de telles substances peut avoir pour effet secondaire d’abrĂ©ger sa vie. Mais, comme le reconnait le dernier rapport Sicard de dĂ©cembre 2012, il est vrai que le maniement concret » de ces traitements antidouleur laisse Ă  dĂ©sirer » et que tous les français ne sont pas Ă©gaux devant le traitement de la douleur en fin de vie [6]. Ce rapport appelle avec justesse Ă  mettre en Ɠuvre une vĂ©ritable justice sociale dans le domaine de l’accĂšs aux soins palliatifs. Il invite Ă  ne pas sĂ©parer curatif et palliatif, Ă  proposer des soins de support » Ă  toutes les Ă©tapes. Ainsi, le projet des soins palliatifs s’inscrirait dans une globale culture du soin » dans laquelle la mission des acteurs pastoraux trouve sa place avec les autres accompagnants qui entourent la personne. La demande d’un sujet ou de son entourage Beaucoup de personnes en fin de vie affirment que leurs souffrances ne sont pas contrĂŽlĂ©es, qu’elles ne participent pas aux dĂ©cisions mĂ©dicales qui les concernent et se sentent ainsi abandonnĂ©es. La supplication d’en finir est alors celle d’une personne singuliĂšre Ă  un moment donnĂ© de son histoire oĂč elle se prononce sur une qualitĂ© de vie et sur le sens d’une existence. Cette rĂ©volte devant la douleur de la personne en fin de vie, concerne aussi le groupe qui accompagne l’agonisant. Il suffit d’écouter ceux qui accompagnent des personnes trĂšs proches dans leur agonie pour percevoir l’intensitĂ© douloureuse du partage Ă©motionnel, de l’affrontement au dĂ©labrement corporel et Ă  la demande affective, parfois importante, du mourant. La souffrance en jeu dans les demandes d’euthanasie n’est donc pas seulement la douleur du mourant. Elle doit ĂȘtre resituĂ©e dans un jeu de relations oĂč le sujet en fin de vie affecte ceux qui l’entourent. La demande d’euthanasie est alors Ă  contextualiser. Ainsi, si certaines demandes viennent effectivement des personnes elles-mĂȘmes, d’autres viennent explicitement des proches du patient. Il existe souvent une interaction complexe entre la personne, sa famille, et le personnel soignant. Souvent les soignants ressentent que se jouent des sentiments contradictoires dans les Ă©changes avec les personnes malades et leurs familles. Dans ces pĂ©riodes douloureuses de fin de vie, les Ă©quipes soignantes se sentent souvent seules, affrontĂ©es aux limites de l’hyper-technicitĂ© de la prise en charge et Ă  la forte pression d’une mĂ©decine qui pourrait tout. Les soignants ont besoin d’ĂȘtre soutenus dans les dĂ©cisions qu’ils ont Ă  prendre pour accompagner la fin de vie. Dans les cas oĂč le sujet est encore conscient, qu’en est-il de sa propre perception du poids des attentes, de la lassitude et des problĂšmes de son entourage ? Exprimer le dĂ©sir d’en finir est parfois le symptĂŽme de la souffrance de tout un groupe dont la personne en fin de vie se fait porteuse. Quelles que puissent ĂȘtre les Ă©volutions lĂ©gislatives, aucune loi ne pourra lever nos apprĂ©hensions devant la mort ou instituer des rites sociaux pour affronter le deuil. Elle ne viendra pas apaiser notre angoisse devant la solitude ou nous dire comment maintenir les liens avec ceux qui sont en fin de vie. Elle ne pourra pas davantage supprimer nos souffrances lors de la maladie ou la perte d’un ĂȘtre cher. Il faut donc sortir de l’illusion qu’une loi, une solution technique simple, puisse rĂ©gler la complexitĂ© de la vie. Aujourd’hui, en interdisant l’acharnement thĂ©rapeutique, parlant Ă  ce propos d’obstination dĂ©raisonnable, la loi Leonetti garantit la libertĂ© pour les soignants d’imaginer des rĂ©ponses adĂ©quates aux situations de souffrance, souvent favorisĂ©es par la solitude. Toutefois, autant il est nĂ©cessaire de souligner les limites des solutions que la loi peut apporter, autant il est lĂ©gitime d’examiner et d’évaluer les arguments avancĂ©s par ceux qui militent en faveur d’une lĂ©galisation de l’euthanasie ou de l’assistance au suicide. 2. Peser les arguments prĂ©sents dans le dĂ©bat Dans les arguments exprimĂ©s en faveur de l’euthanasie ou de l’assistance au suicide revient frĂ©quemment le suivant si la sociĂ©tĂ© s’autorise Ă  prolonger la vie grĂące aux interventions d’une mĂ©decine de pointe, pourquoi n’aurait-elle pas le pouvoir de hĂąter la mort ? On considĂšre alors que le geste technique de hĂąter la mort serait le mode inversĂ© de la culture et de la logique de l’acharnement thĂ©rapeutique qui rĂ©vĂšle une mĂ©decine incapable de reconnaĂźtre la mort comme inhĂ©rente Ă  la vie humaine. Les objectifs de la mĂ©decine On comprend alors pourquoi l’euthanasie et l’assistance au suicide se parent des couleurs de la compassion face Ă  une mĂ©decine qui affirme servir la qualitĂ© de la vie mais resterait impassible face aux douleurs trop fortes et aux corps gravement altĂ©rĂ©s. Face Ă  cette situation, des questions ne manquent pas de surgir dans l’opinion publique. Le propre de la mĂ©decine moderne qui reconnaĂźt l’autonomie du malade n’est-il pas de rĂ©pondre aux besoins du patient ? Pourquoi, dans un contexte oĂč les objectifs de la mĂ©decine sont dĂ©finis en fonction des exigences de l’autonomie du patient, s’opposer Ă  la demande d’un malade en fin de vie ? Face Ă  ces questions, on saisit que mettre un terme Ă  la vie des hommes et femmes en fin de vie n’est qu’une rĂ©ponse partielle et partiale Ă  un problĂšme de fond, celui de l’objectif de la mĂ©decine Ă  l’égard des personnes en fin de vie. [7]» Or, il convient de s’entendre sur les objectifs de la mĂ©decine au sein de la sociĂ©tĂ©. Si on envisageait de hĂąter la mort d’un patient en fin de vie, ce serait un professionnel de santĂ© qui poserait le geste et en porterait la responsabilitĂ©. Son geste ne serait pas privĂ© mais public, au sein d’une sociĂ©tĂ© qui dĂ©limiterait le consentement Ă©clairĂ© du patient et la dĂ©ontologie du corps mĂ©dical. En demandant Ă  la loi d’autoriser l’euthanasie ou l’assistance au suicide, on demanderait Ă  la collectivitĂ© d’acquiescer Ă  la mort de la personne en fin de vie et de confĂ©rer aux soignants le pouvoir de donner la mort. Cela n’est pas neutre. Le pouvoir de donner la mort entre en conflit avec le devoir universel de soins et d’accompagnement de la mĂ©decine. La mort d’une personne, parce qu’elle vit en relation avec les autres, affecte aussi le corps social. La loi, votĂ©e au nom du peuple français, deviendrait l’expression d’un nouveau contrat social admettant que certains ont droit de donner la mort pour rĂ©pondre Ă  des raisons d’ordre personnel et que certaines vies ne vaudraient plus la peine d’ĂȘtre vĂ©cues. La loi viendrait Ă  la fois remettre en cause la dĂ©ontologie mĂ©dicale art. 38 [Le mĂ©decin] n’a pas le droit de provoquer dĂ©libĂ©rĂ©ment la mort », l’engagement solidaire des soignants, le contrat social dĂ©fendant la valeur de toute personne quel que soit son Ă©tat, et l’ambition politique du soin des personnes vulnĂ©rables. Un respect de la conscience et de la libertĂ© Un autre argument en faveur de l’euthanasie prĂ©sente celle-ci comme relevant de la libertĂ© et de l’autonomie d’une personne qui fait son choix en toute luciditĂ©, et hors de toute influence. Cette dĂ©cision se rĂ©clame d’une conscience Ă©clairĂ©e qui s’opposerait aux vieux tabous judĂ©o-chrĂ©tiens du refus de l’euthanasie. Nous sommes en droit de nous interroger pour savoir si, dans les circonstances donnĂ©es, la conscience n’est pas Ă©moussĂ©e par la souffrance. Car, bien souvent, la demande d’un patient d’en finir avec la vie intervient dans le contexte d’une douleur estimĂ©e insupportable. Il arrive aussi qu’elle soit suscitĂ©e par le refus d’une dĂ©gradation corporelle ressentie comme une perte de dignitĂ©. Les proches eux- mĂȘmes sont Ă©puisĂ©s, en ces fins de vie qui s’éternisent parfois en raison des progrĂšs mĂ©dicaux ils peinent Ă  endurer jusqu’au bout la souffrance de ceux qu’ils aiment. Si la loi laissait apparaĂźtre l’euthanasie et l’assistance au suicide comme une possibilitĂ© d’épargner Ă  la famille la charge de leur proche, elle renforcerait chez cette personne le sentiment de rejet social et le dĂ©sir de mourir, affectant ainsi sa libertĂ©. Il s’agit donc d’analyser ce qu’il en est de la libertĂ© des plus fragiles. Face Ă  une dĂ©cision de vivre ou de mourir, ceux qui peinent Ă  porter leur vie et se trouvent seuls sont parfois conduits Ă  croire que la seule possibilitĂ© serait d’en finir. Une dĂ©cision de libertĂ© peut-elle se satisfaire de l’absence de rĂ©elle alternative ? Que dire par ailleurs, de ceux qui, en difficultĂ© psychique voire en situation de pathologie mentale, sont affectĂ©s de pathologie de la libertĂ© et de la dĂ©cision ? Comment Ă©valuer surtout la plus ou moins grande privation de libertĂ© de celui qui demande l’euthanasie ? Ne faut-il pas plutĂŽt chercher, dans une dĂ©marche de solidaritĂ©, Ă  Ă©clairer la libertĂ© de choix de la personne – au niveau du choix des soins, de l’accompagnement, de la sĂ©dation de la douleur – que de lui octroyer rapidement, Ă  la demande », une solution technique rendue nĂ©cessaire par un contexte appauvri en possibilitĂ©s ? L’euthanasie serait alors plus l’expression d’une situation sans issue que d’une libertĂ© qui se dĂ©termine en fonction d’une alternative dont les termes seraient Ă©quilibrĂ©s. La libertĂ© de pouvoir demander l’euthanasie contredit ce qu’est fondamentalement la libertĂ©. Un respect de la dignitĂ© L’argument le plus employĂ© pour revendiquer la lĂ©galisation de l’euthanasie et de l’assistance mĂ©dicale au suicide est celui du respect de la dignitĂ© humaine. Les associations qui militent pour cela depuis une quarantaine d’annĂ©es, disent le faire au nom d’une mort digne » alors que les initiateurs des soins palliatifs revendiquent aussi le respect de la dignitĂ© de la personne en fin de vie. C’est dire que si tous sont d’accord pour reconnaĂźtre que toute personne humaine mĂ©rite le respect, la façon de l’honorer est plurielle dans le cas des grands souffrants en fin de vie. Deux normes de comportements opposĂ©es pourraient ainsi ĂȘtre lĂ©gitimĂ©es dans notre sociĂ©tĂ© pluraliste au nom du respect de la dignitĂ© de la personne l’euthanasie et les soins palliatifs. On comprend le dĂ©sarroi de nos contemporains troublĂ©s par ce pluralisme de comportements tributaire d’anthropologies diffĂ©rentes passĂ©es sous silence dans l’accord tacite autour de la valeur de la dignitĂ© humaine. C’est donc que la dignitĂ© humaine ne signifie pas la mĂȘme chose pour tous. On comprend aussi, Ă  partir de lĂ , comment dans les sondages, les croyances qui fondent les anthropologies peuvent apparaĂźtre des facteurs secondaires puisque leur lien avec une conduite rĂ©gulĂ©e, visible et consensuelle s’affaiblit. Or, si on ne peut plus prĂ©supposer que, dans notre sociĂ©tĂ©, nous partageons une unique vision de la dignitĂ© de l’homme, il nous faut comme chrĂ©tiens approfondir et tĂ©moigner comment notre foi au Christ vient nous ouvrir Ă  une conception de l’humain qui dĂ©termine une maniĂšre singuliĂšre d’aborder la question de la dignitĂ© humaine. Elle est attachĂ©e Ă  la condition de l’homme comme crĂ©ature, qui dans sa nuditĂ©, son dĂ©nuement, y compris en Celui qui n’avait plus figure humaine, et son apparence n’était plus celle d’un homme » IsaĂŻe 52, 14, demeure pourtant humain dans son rapport constitutif Ă  Dieu Son PĂšre et Ă  ses frĂšres en humanitĂ©. En celui qui n’a pas encore accĂ©dĂ© au langage ou celui qui l’a perdu, en celui dont la libertĂ© est entravĂ©e ou diminuĂ©e par une cause psychique ou physiologique, tout homme est invitĂ© Ă  reconnaĂźtre malgrĂ© tout un frĂšre en humanitĂ© qui doit ĂȘtre respectĂ© sans condition. Il y a quelque chose d’extrĂȘme dans une telle attestation de la dignitĂ© humaine. C’est la portĂ©e de la parabole du jugement dernier Evangile selon Saint Matthieu, chapitre 25 et du visage du crucifiĂ©. C’est dans la foi et les sacrements que nous percevons l’énigme de la valeur de tout ĂȘtre humain, vĂ©ritable icĂŽne du Christ. Quand c’est possible, pour ceux qui se rĂ©fĂšrent Ă  la foi chrĂ©tienne, la priĂšre partagĂ©e, la cĂ©lĂ©bration d’un sacrement communion eucharistique, pardon, sacrement des malades surtout lorsqu’ils associent des membres de la famille, des proches, peuvent ĂȘtre des moments intenses et apaisants pour tous Ă  l’approche de la fin de vie. C’est la foi qui, par la conversion, peut nous aider Ă  inventer les pratiques du respect de la dignitĂ© des plus vulnĂ©rables de notre sociĂ©tĂ©. Le tĂ©moignage des chrĂ©tiens et la façon dont ils approchent la personne en fin de vie, qu’ils soient membres de la famille, soignants ou agents pastoraux, est ici essentiel. Leurs motivations se conjuguent avec celles des humanistes qui se rĂ©fĂšrent Ă  l’impĂ©ratif moral de Kant Agis de façon telle que tu traites l’humanitĂ©, aussi bien dans ta personne que dans toute autre, toujours en mĂȘme temps comme fin, et jamais simplement comme moyen [8]. » RĂ©clamer l’assistance au suicide impliquerait autrui dans une dĂ©cision pour soi-mĂȘme. La libertĂ© de l’autre serait ainsi directement impliquĂ©e dans une solidaritĂ© pour la mort et non dans une solidaritĂ© pour le soin. Honorer la dignitĂ© absolue de la personne humaine est un appel Ă  prendre soin de la dignitĂ© de l’autre, Ă  crĂ©er les conditions de dignitĂ© de la fin de vie. A-t-on assez remarquĂ© que l’invention des soins palliatifs a mĂ»ri sur ce terreau ? En conclusion le devoir d’accompagner les plus vulnĂ©rables Respecter l’ĂȘtre le plus vulnĂ©rable, ne pas faire peser sur lui un sentiment de culpabilitĂ© d’ĂȘtre encore-lĂ  malgrĂ© le prix des soins, se rendre prĂ©sent Ă  l’autre abandonnĂ©, se vouloir frĂšre en humanitĂ©, faire tout pour soulager les souffrances de la fin de vie, telles sont des attitudes qui appartiennent Ă  notre tradition et qui nous amĂšnent Ă  pousser plus loin le questionnement sur la solution que reprĂ©senterait l’assistance au suicide. L’expĂ©rience des soins palliatifs est Ă©clairante. Par-delĂ  le contrĂŽle de la douleur, ils remettent au sein d’un rĂ©seau de vĂ©ritable compassion la personne qui vivait l’abandon ou l’humiliation de sa condition et permettent Ă  la vie de mĂ»rir quand la fin se fait toute proche. L’expĂ©rience du mourir se trouve ainsi intĂ©grĂ©e comme moment sensĂ© de l’existence qui demeure inscrite jusqu’au bout dans un lien social, en solidaritĂ© avec des compagnons d’humanitĂ©. LĂ©gifĂ©rer sur la fin de vie nĂ©cessite de sauvegarder cette ambition politique de solidaritĂ©. C’est pourquoi, nous devons sortir de l’idĂ©e, permettant d’évacuer sans doute notre propre angoisse de mort, d’une rĂ©ponse technique Ă  un problĂšme Ă  rĂ©soudre ». Une loi n’évitera pas – le contraire serait dramatique pour la condition humaine – le dĂ©bat moral du personnel soignant, ou la souffrance des proches. La confrontation Ă  la mort est, dans tous les cas, une souffrance, pour le patient bien sĂ»r, mais aussi pour les accompagnants. Nous devons ainsi tenter de regarder en face une vĂ©ritĂ© douloureuse quelles que soient les mesures prises pour hĂąter la mort ou pour soulager l’agonie, nous ne pourrons Ă©vacuer la souffrance du mourir, qui n’est pas seulement constituĂ©e de la douleur du corps mais aussi de ce travail de deuil de soi et de la relation Ă  autrui que nous aurons tous Ă  vivre. Cette souffrance du mourir, le christianisme ne la nie pas, mais il pense qu’elle peut ĂȘtre affrontĂ©e avec d’autres dans le cadre d’une conception de l’ĂȘtre humain comme fondamentalement en relation, et dont la dignitĂ© demeure inaliĂ©nable. Cette vision de l’homme s’enracine pour les chrĂ©tiens dans le changement de perspective que la mort et la rĂ©surrection du Christ ont apportĂ© au sens mĂȘme de la mort humaine. La constitution pastorale Gaudium et spes l’atteste C’est donc par le Christ et dans le Christ que s’éclaire l’énigme de la douleur et de la mort qui, hors de son Evangile, nous Ă©crase » 22, 6. Cependant, cette approche peut faire sens pour d’autres. Les chrĂ©tiens la dĂ©fendent dans le dĂ©bat actuel sur la fin de la vie parce qu’ils pensent qu’elle peut apporter une aide rĂ©elle Ă  ceux qui souffrent et Ă  une sociĂ©tĂ© qui a du mal Ă  envisager la fin de vie comme un fait concernant au premier chef la solidaritĂ© humaine avec tous. Cela rejoint la conclusion du rapport Sicard qui souligne qu’il serait illusoire de penser que l’avenir de l’humanitĂ© se rĂ©sume Ă  l’affirmation sans limite d’une libertĂ© individuelle, en oubliant que la personne humaine ne vit et ne s’invente que reliĂ©e Ă  autrui et dĂ©pendante d’autrui. Un vĂ©ritable accompagnement de fin de vie ne prend son sens que dans le cadre d’une sociĂ©tĂ© solidaire qui ne se substitue pas Ă  la personne mais lui tĂ©moigne Ă©coute et respect au terme de son existence ». C’est Ă©galement en ce sens que le prĂ©sident de la ConfĂ©rence des Ă©vĂȘques de France, Mgr Georges Pontier, archevĂȘque de Marseille, a exprimĂ© ce souhait avant de lĂ©gifĂ©rer encore, qu’on se demande si ce serait pour donner un signe plus grand du respect de la personne humaine, d’une solidaritĂ© avec elle ou bien plutĂŽt celui d’un nouvel affaissement de nos solidaritĂ©s familiales et sociales, exigeantes parfois, porteuses de fruits toujours. »[ 9] Pour le Conseil Famille et SociĂ©tĂ© [10], le 17 janvier 2014, Mgr Jean-Luc Brunin, Ă©vĂȘque du Havre, prĂ©sident.
Je veux choisir ma mort, c'est ma libertĂ© ! » Cette parole de personne bien-portante tĂ©moigne du dĂ©calage avec la rĂ©alitĂ© de ce que vivent les malades Ă  l'approche de leur fin de vie.La question de l'euthanasie, masquĂ©e derriĂšre l'expression trompeuse « d'aide mĂ©dicale Ă  mourir », s'avĂšre trĂšs prĂ©sente dans l'actualitĂ© politique. Or le sujet est rĂ©guliĂšrement abordĂ© avec Du sein des Ă©glises remonte souvent cette question Pourquoi ne voit-on plus les miracles ? – Nous ne pouvons pas accuser Dieu puisqu’il ne change pas dans sa fidĂ©litĂ©, dans sa bontĂ©, 
 et le sacrifice de Christ est toujours suffisant pour notre salut et notre guĂ©rison. – Nous ne pouvons pas accuser le monde de ce fait puisque Dieu est souverain et qu’il fait ce qu’il veut. Par contre, la matĂ©rialisme de notre monde nous a entrainĂ© dans une attraction des choses terrestres et non plus des trĂ©sors cĂ©lestes. – Nous ne pouvons accuser le diable car Dieu est plus puissant et que JĂ©sus nous donne la force de lui rĂ©sister. Cependant, nous nous sommes peut-ĂȘtre laissĂ©s gentiment endormir, tenter par les allĂ©chantes propositions dans nos pensĂ©es de ne plus faire d’effort dans le domaine spirituel et de nous reposer sur nos acquis. -> Nous pouvons donc en conclure qu’il faut nous accuser, nous, chrĂ©tiens, non pas pour nous accabler mais pour nous faire prendre conscience qu’il faut nous rĂ©veiller et que l’on a perdu certaines fondamentaux. ArrĂȘtons de chercher Ă  droite ou Ă  gauche de nouvelles solutions pour appĂąter les Ăąmes » et revenons Ă  l’évidence il nous faut d’abord croire, avoir la foi ! Avant la priĂšre car si nous prions sans croire, notre priĂšre est vaine. Croyons que rien n’est impossible Ă  Dieu, croyons en SA parole, croyons au Saint-Esprit envoyĂ© pour nous, croyons Ă  la puissance de dĂ©livrance, de salut et de guĂ©rison qui se dĂ©gage du sacrifice de la croix de Christ ! Dieu nous appelle Ă  nous rĂ©veiller et Ă  croire totalement ! Et si nous croyons, nous pourrons alors voir les miracles en priant avec foi, dĂ©pendant de sa grĂące
 HĂ©breux 116 Or sans la foi, il est impossible de lui ĂȘtre agrĂ©able car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe et qu’il est le rĂ©munĂ©rateur de ceux qui le cherchent. » Voici ci-joint la prĂ©dication apportĂ©e au Refuge intitulĂ©e Le dĂ©fi de la foi » fais partie de la sĂ©rie Les dĂ©fis du chrĂ©tien au XXIĂšme siĂšcle » Benjamin LAMOTTE Benjamin LAMOTTE Pasteur en rĂ©gion parisienne, Benjamin est le fondateur de Vital Radio et initiateur de projets de partage de l'Evangile comme Spirit of Word. Il aime communiquer sa passion pour Dieu et pour sa Parole. 157 articles LesvĂ©ritĂ©s du domaine de la rĂ©vĂ©lation accessibles par la foi. Le Verbe s’est fait chair et il nous apporte une vĂ©ritĂ© que nous ne pouvons pas dĂ©couvrir par nous-mĂȘmes. Alors que dans le domaine physique, mathĂ©matiques ou moral on peut dĂ©couvrir la vĂ©ritĂ© par soi-mĂȘme, dans le domaine de la RĂ©vĂ©lation, Dieu nous rĂ©vĂšle des
“ La mort est engloutie pour toujours ” IMAGINEZ le gros titre ci-dessus dans un journal, Ă  la place de celui qui rapportait le suicide d’une petite fille. Naturellement, aucun journal n’a jamais pu faire une telle dĂ©claration. Mais elle apparaĂźt bel et bien dans un livre plusieurs fois millĂ©naire la Bible. Les Écritures ne font pas de la mort un mystĂšre. Elles expliquent non seulement pourquoi nous mourons, mais aussi quelle est la condition des morts. Elles offrent en outre un espoir pour nos chers disparus. Enfin, elles annoncent une Ă©poque marquante oĂč il sera possible de rapporter “ La mort est engloutie pour toujours. ” — 1 Corinthiens 1554. La Bible explique en termes clairs ce qu’est la mort. Par exemple, elle compare Ă  plusieurs reprises le fait de mourir Ă  celui de s’endormir ’ et elle dit des personnes dĂ©cĂ©dĂ©es qu’elles “ dorment dans la mort ”. Psaume 133 ; 1 Thessaloniciens 413 ; Jean 1111-14. Elle prĂ©sente aussi la mort comme une ennemie ’. 1 Corinthiens 1526. Et surtout, elle nous permet de comprendre pourquoi la mort est comparable Ă  un sommeil, pourquoi elle afflige l’humanitĂ© et comment elle sera finalement vaincue. Pourquoi mourons-​nous ? Le premier livre de la Bible relate que Dieu a fait le premier homme, Adam, et l’a installĂ© dans une demeure paradisiaque GenĂšse 27, 15. Au dĂ©but de sa vie, Adam a reçu diffĂ©rentes tĂąches Ă  effectuer, assorties d’une interdiction formelle. À propos d’un certain arbre du jardin d’Éden, Dieu lui a dit “ Tu ne dois pas en manger, car le jour oĂč tu en mangeras, tu mourras Ă  coup sĂ»r *. ” GenĂšse 217. Pour Adam, il Ă©tait donc clair que la mort n’était pas inĂ©vitable, mais qu’elle dĂ©coulerait directement de la violation d’une loi divine. HĂ©las ! Adam et sa femme, Ève, ont dĂ©sobĂ©i. Ils ont ignorĂ© sciemment la volontĂ© de leur CrĂ©ateur, et ils en ont subi les consĂ©quences. “ Tu es poussiĂšre et tu retourneras Ă  la poussiĂšre ”, a prĂ©cisĂ© Dieu GenĂšse 319. Ils sont devenus gravement “ dĂ©fectueux ”, imparfaits. Leur imperfection, ou Ă©tat de pĂ©cheur, les conduirait Ă  la mort. Ce dĂ©faut, le pĂ©chĂ©, a Ă©tĂ© transmis Ă  leur descendance, autrement dit Ă  tout le genre humain. C’était en quelque sorte une maladie hĂ©rĂ©ditaire. Non seulement Adam a perdu la possibilitĂ© de vivre sans connaĂźtre le flĂ©au qu’est la mort, mais encore il a lĂ©guĂ© l’imperfection Ă  sa descendance. La famille humaine s’est retrouvĂ©e prisonniĂšre du pĂ©chĂ©. La Bible dĂ©clare “ VoilĂ  pourquoi, de mĂȘme que par un seul homme le pĂ©chĂ© est entrĂ© dans le monde et par le pĂ©chĂ© la mort, et qu’ainsi la mort s’est Ă©tendue Ă  tous les hommes parce que tous avaient pĂ©chĂ©... ” — Romains 512. “ Le pĂ©chĂ© est entrĂ© dans le monde ” Le dĂ©faut hĂ©rĂ©ditaire qu’est le pĂ©chĂ© n’est pas visible au microscope. Il s’agit d’une dĂ©ficience morale et spirituelle que nos premiers parents nous ont transmise et qui a des consĂ©quences physiques. Toutefois, la Bible rĂ©vĂšle que Dieu a fourni un remĂšde au pĂ©chĂ©. L’apĂŽtre Paul explique “ Le salaire que paie le pĂ©chĂ©, c’est la mort, mais le don que Dieu donne, c’est la vie Ă©ternelle par Christ JĂ©sus notre Seigneur. ” Romains 623. Dans sa premiĂšre lettre aux Corinthiens, Paul a donnĂ© cette assurance, qui Ă©tait trĂšs importante pour lui “ De mĂȘme [...] qu’en Adam tous meurent, de mĂȘme aussi dans le Christ tous seront rendus Ă  la vie. ” — 1 Corinthiens 1522. De toute Ă©vidence, JĂ©sus Christ joue un rĂŽle majeur dans l’élimination du pĂ©chĂ© et de la mort. Il est venu sur la terre, a-​t-​il dit, pour “ donner son Ăąme comme rançon en Ă©change de beaucoup ”. Matthieu 2028. On peut comparer la situation Ă  un enlĂšvement, oĂč la libĂ©ration de l’otage s’obtient uniquement par le paiement d’une certaine somme. Dans le cas prĂ©sent, la rançon qui peut nous libĂ©rer du pĂ©chĂ© et de la mort est la vie humaine parfaite de JĂ©sus *. — Actes 1039-43. Pour fournir la rançon, Dieu a envoyĂ© JĂ©sus sur la terre afin qu’il sacrifie sa vie. “ Dieu a tellement aimĂ© le monde qu’il a donnĂ© son Fils unique-engendrĂ©, afin que tout homme qui exerce la foi en lui [...] ait la vie Ă©ternelle. ” Jean 316. Avant de mourir d’une mort sacrificielle, Christ a rendu tĂ©moignage Ă  la vĂ©ritĂ© ’. Jean 1837. Par ailleurs, durant son ministĂšre public, il a profitĂ© de certains Ă©vĂ©nements pour rĂ©vĂ©ler la vĂ©ritĂ© sur la mort. La fillette dort ’ Lorsqu’il Ă©tait sur terre, JĂ©sus a cĂŽtoyĂ© la mort. Il a Ă©prouvĂ© le chagrin de perdre des personnes de son entourage et il Ă©tait tout Ă  fait conscient qu’il mourrait lui-​mĂȘme prĂ©maturĂ©ment Matthieu 1722, 23. Quelques mois, semble-​t-​il, avant que JĂ©sus ne soit exĂ©cutĂ©, son ami intime Lazare est mort. Cet Ă©pisode nous Ă©claire sur la façon dont JĂ©sus considĂ©rait la mort. Peu aprĂšs avoir appris le dĂ©cĂšs de Lazare, JĂ©sus a dit “ Lazare notre ami s’est endormi, mais je vais lĂ -bas pour le rĂ©veiller de son sommeil. ” Les disciples en ont dĂ©duit que, si Lazare s’était simplement endormi, il se rĂ©tablirait. C’est pourquoi JĂ©sus leur a dit explicitement “ Lazare est mort. ” Jean 1111-14. De toute Ă©vidence, JĂ©sus concevait la mort comme un sommeil. S’il nous est difficile de comprendre ce qu’est la mort, nous savons par contre ce qu’est le sommeil. Quand nous passons une bonne nuit, nous n’avons pas conscience du temps qui s’écoule ni de ce qui se passe autour de nous, car nous sommes dans un Ă©tat d’inconscience temporaire. C’est exactement ainsi que la Bible explique la condition des morts. EcclĂ©siaste 95 dĂ©clare “ Les morts, eux, ne savent rien. ” JĂ©sus a comparĂ© la mort Ă  un sommeil pour une autre raison on peut ĂȘtre rĂ©veillĂ© de la mort, grĂące Ă  la puissance de Dieu. Un jour, JĂ©sus s’est rendu dans une famille dont la petite fille venait de rendre son dernier souffle. “ La fillette n’est pas morte, mais elle dort ”, a-​t-​il affirmĂ©. Puis il s’est approchĂ© d’elle, lui a pris la main et elle “ se leva ”. En d’autres termes, elle fut relevĂ©e d’entre les morts. — Matthieu 924, 25. Pareillement, JĂ©sus a ramenĂ© Ă  la vie son ami Lazare. Mais avant d’accomplir ce miracle, il a consolĂ© Marthe, la sƓur de Lazare, en ces termes “ Ton frĂšre ressuscitera. ” Confiante, elle lui a rĂ©pondu “ Je sais qu’il ressuscitera Ă  la rĂ©surrection au dernier jour. ” Jean 1123, 24. Elle s’attendait manifestement Ă  ce qu’un jour tous les serviteurs de Dieu soient ressuscitĂ©s. Que se passe-​t-​il au juste lors d’une rĂ©surrection ? Le mot grec anastasis traduit ainsi signifie littĂ©ralement “ action de se mettre debout ”. Il dĂ©signe le fait d’ĂȘtre relevĂ© d’entre les morts. Cela paraĂźtra incroyable Ă  certains, mais aprĂšs avoir dĂ©clarĂ© que les morts entendraient sa voix, JĂ©sus a dit “ Ne vous Ă©tonnez pas de cela. ” Jean 528. Les rĂ©surrections que JĂ©sus a opĂ©rĂ©es sur terre nous donnent confiance dans cette promesse biblique les morts qui sont dans la mĂ©moire de Dieu se rĂ©veilleront de leur long “ sommeil ”. RĂ©vĂ©lation 2013 annonce “ La mer a rendu les morts qui s’y trouvaient, et la mort et l’hadĂšs [la tombe commune aux hommes] ont rendu les morts qui s’y trouvaient. ” Ces morts seront-​ils ressuscitĂ©s pour finalement vieillir et mourir une deuxiĂšme fois, Ă  l’exemple de Lazare ? Non, ce n’est pas ce que Dieu a prĂ©vu. La Bible nous promet que le jour viendra oĂč “ la mort ne sera plus ” ; donc personne ne vieillira ni ne mourra. — RĂ©vĂ©lation 214. La mort est une ennemie. Le genre humain en a beaucoup d’autres, tels que la maladie et l’ñge, qui causent aussi de grandes souffrances. Dieu promet de les vaincre tous, en finissant par le plus redoutable. “ Comme dernier ennemi, la mort sera rĂ©duite Ă  rien. ” — 1 Corinthiens 1526. Une fois cette promesse rĂ©alisĂ©e, les humains jouiront d’une vie parfaite, que le pĂ©chĂ© et la mort ne viendront plus gĂącher. En attendant, il est rĂ©confortant de savoir que ceux que nous aimons et qui sont morts se reposent et que, s’ils sont dans la mĂ©moire de Dieu, ils seront ressuscitĂ©s au moment qu’il a prĂ©vu. Pour donner un sens Ă  sa vie Une claire comprĂ©hension de ce qu’est la mort et l’espĂ©rance de la rĂ©surrection peuvent changer notre vision de l’existence. Ian, mentionnĂ© dans l’article prĂ©cĂ©dent, avait une vingtaine d’annĂ©es quand on lui a expliquĂ© Ă  l’aide de la Bible ce qu’est la mort. “ J’avais toujours vaguement espĂ©rĂ© que mon pĂšre Ă©tait quelque part, dĂ©clare-​t-​il. Aussi, quand j’ai appris qu’il Ă©tait simplement endormi dans la mort, sur le coup j’ai Ă©tĂ© dĂ©couragĂ©. ” Toutefois, en lisant que Dieu promettait une rĂ©surrection, Ian a Ă©tĂ© transportĂ© de joie Ă  l’idĂ©e de revoir son pĂšre. “ Pour la premiĂšre fois, je me suis senti en paix ”, se souvient-​il. GrĂące Ă  une bonne comprĂ©hension de ce qu’est la mort, il a trouvĂ© la paix de l’esprit, la tranquillitĂ©. Clive et Brenda ont perdu leur fils de 21 ans, Steven, dans l’accident mortel dont parle le premier article. Bien qu’ils sachent ce que la Bible dit au sujet de la mort, ils ont eu le cƓur brisĂ© par cette perte subite. La mort n’est-​elle pas une ennemie qui frappe cruellement ? La connaissance que donnent les Écritures sur la condition des morts a fini par adoucir leur peine. “ Notre comprĂ©hension de ce qu’est la mort nous a permis de reconstruire notre vie et de continuer d’avancer, explique Brenda. Bien sĂ»r, il ne se passe pas un jour sans que nous pensions au moment oĂč Steven se rĂ©veillera de son profond sommeil. ” “ Mort, oĂč est ton aiguillon ? ” À n’en pas douter, en comprenant quelle est la condition des morts, nous pouvons avoir une vision Ă©quilibrĂ©e de la vie. Il n’y a aucune raison pour que la mort reste un mystĂšre. Nous pouvons profiter de l’existence sans avoir la hantise de cette ennemie ’. De plus, si nous prenons conscience que la mort ne nous dĂ©truit pas forcĂ©ment pour toujours, nous n’aspirerons pas Ă  vivre uniquement pour le plaisir, persuadĂ©s que “ la vie est trop courte ”. Savoir que nos proches dĂ©cĂ©dĂ©s sont dans la mĂ©moire de Dieu et dorment dans l’attente d’une rĂ©surrection peut nous consoler et nous donner envie de continuer Ă  vivre. Incontestablement, nous pouvons attendre avec confiance le jour oĂč JĂ©hovah Dieu, Celui qui donne la vie, enterrera la mort pour toujours. Quelle bĂ©nĂ©diction ce sera lorsqu’on pourra vraiment demander “ Mort, oĂč est ta victoire ? Mort, oĂč est ton aiguillon ? ” — 1 Corinthiens 1555. [Notes] ^ § 6 C’est la premiĂšre fois que la Bible parle de la mort. ^ § 11 Le prix Ă  payer Ă©tait une vie humaine parfaite parce que c’était une vie humaine parfaite qu’Adam avait perdue. Le pĂ©chĂ© ayant contaminĂ© tous les humains, tous Ă©taient imparfaits, et par consĂ©quent aucun ne pouvait servir de rançon. Dieu a donc envoyĂ© son Fils depuis le ciel dans ce but Psaume 497-9. Pour de plus amples renseignements Ă  ce sujet, voir le chapitre 7 du livre La connaissance qui mĂšne Ă  la vie Ă©ternelle, publiĂ© par les TĂ©moins de JĂ©hovah. [Illustration, page 5] La dĂ©sobĂ©issance d’Adam et Ève a conduit Ă  la mort. [Illustration, page 6] Lorsque JĂ©sus a pris sa main, la petite fille s’est levĂ©e. [Illustration, page 7] Beaucoup attendent le moment oĂč leurs chers disparus seront, comme Lazare, tirĂ©s de leur sommeil.
nousest le plus connu est le livre des morts. Seule la vie aprĂšs la mort est vraie : la vie n’est qu’une prĂ©paration pour la mort. Il n’y a rien de tout cela dans la Torah, ou du moins pas de maniĂšre explicite. Les juifs croient au monde Ă  venir, la vie aprĂšs la mort. Ils croient au te’hiyat hametim, la rĂ©surrection des morts2. La
Quand la nuit vient de tomber, moines et moniales chantent l’office de complies qui s’achĂšve par un chant, le Salve Regina. Par cette priĂšre mariale, ils se disent en exil sur la terre » et ils se reconnaissent pĂšlerins en cette vallĂ©e de larmes » pour aller Ă  la Patrie vĂ©ritable. La marche des moines dans la nuit n’est pas vĂ©cue pour eux, mais pour toute la famille humaine, tous les enfants d’Ève » aspirant Ă  la lumiĂšre et Ă  la paix. Au terme de cette priĂšre, une cloche sonne le glas en mĂ©moire des mort, une autre rive »Le geste accompli par les moines s’accorde Ă  la pratique que l’on trouve dans toutes les religions pour dire comment vivre le passage des vivants sur l’autre rive », selon l’image universelle des religions pour dire la mort, celle des proches et la sienne. La mort des autres est accompagnĂ©e dans toutes les religions par des rites. Ainsi en Égypte, la splendeur des pyramides bĂąties pour des rois ne doit pas nous empĂȘcher de voir que des gestes simples vĂ©cus par les familles ou les communautĂ©s religieuses se fondent sur la mĂȘme exigence le refus que la mort soit une dans le monde des monuments attestent la conviction que quelque chose du dĂ©funt n’a pas disparu ; toute visite au cimetiĂšre le confirme. La rĂ©serve, la dĂ©fiance et mĂȘme le dĂ©ni des pays europĂ©ens ne doivent pas faire oublier que la solidaritĂ© des vivants et des morts est une exigence fondatrice pour toute sociĂ©tĂ©. Cette pratique universelle permet de conclure que les rites traditionnels signifient un accompagnement d’une Ă©tape prĂ©sentĂ©e habituellement comme une migration de l’ñme ». Cette expression est ici entendue au sens de ce qui fait l’aspect mystĂ©rieux et insaisissable de la personne humaine. Elle atteste que la mort est comprise comme l’irrĂ©versible dĂ©part d’une personne vers un autre monde, indiquĂ© par le terme imprĂ©cis de au-delĂ  » – entendons au-delĂ  de notre expĂ©rience de l’espace et du temps. Paradoxalement, l’attitude des athĂ©es confirme cette rĂ©alitĂ©. Leur refus de considĂ©rer comme rĂ©el un au-delĂ  de la mort » ne supprime pas l’exigence de faire mĂ©moire. MĂȘme la trĂšs laĂŻque RĂ©publique française honore les soldats morts pour la Patrie » et on Ă©voque Ă  leur propos un devoir de mĂ©moire ». C’est une façon de reconnaĂźtre le caractĂšre irrĂ©versible de la mort, la continuitĂ© des gĂ©nĂ©rations et la communion dans une mĂȘme culture. C’est aussi une maniĂšre de fonder la communautĂ© autour de valeurs communes. C’est enfin un moment de rĂ©conciliation par l’expression d’une solidaritĂ© qui passe de gĂ©nĂ©ration en mort des soldats marque l’histoire et la culture de la communautĂ© nationale, biologique, culturelle ou spirituelle. Ainsi, leur dĂ©part est le lieu d’une double rĂ©alisation l’ouverture d’un nouveau chemin et la transformation du prĂ©sent de ceux qui restent. Il n’empĂȘche qu’en la matiĂšre rien n’est assurĂ©, car franchir le pas de la mort est un pas vers l’inconnu. C’est toute la vie qui ressuscite L’accompagnement des dĂ©funts a une autre dimension la maniĂšre dont chacun des vivants vit sa propre mort – celle qui est devant lui. Sur ce point, le christianisme apporte une dimension spĂ©cifique. La vie chrĂ©tienne est en effet fondĂ©e sur un Ă©vĂ©nement la mort et la rĂ©surrection de JĂ©sus. La vie chrĂ©tienne est un partage du passage de JĂ©sus Ă  son PĂšre. Il ne s’agit pas seulement de migration de l’ñme », mais de l’espĂ©rance que toute personne, Ă  l’image du Christ, est appelĂ©e Ă  entrer dans la gloire, avec le plus matĂ©riel, le plus fragile et le plus humble de la condition humaine comme le dit le Credo Je crois en la rĂ©surrection de la chair ». Cette espĂ©rance a deux versants. Le premier rĂ©alise un Ă©lĂ©ment important des religions exprimĂ© par les rites qui accompagnent le dĂ©part du dĂ©funt une exigence de justice. La foi en la rĂ©surrection est solidaire de l’attente du jugement oĂč la valeur de la vie de chacun sera reconnue. Justice sera rendue Ă  toute l’humanitĂ© ! À ce moment il y aura une nouvelle crĂ©ation l’accomplissement de toute l’aventure de la vie et mĂȘme du cosmos qui sera totalement libĂ©rĂ© de la mort. Le second versant est radical d’une autre maniĂšre. La rĂ©surrection n’est pas seulement un Ă©vĂ©nement ultime, elle change le cours de la vie prĂ©sente, car le RessuscitĂ© est prĂ©sent selon sa parole LĂ  oĂč deux ou trois sont rĂ©unis en mon nom, je suis au milieu d’eux » Mt 18, 20. Tout croyant vit en communion avec le Christ. La priĂšre est une rencontre. Ce ne sont plus les rites qui priment, mais la relation entre le RessuscitĂ© et celui qui par la foi est en communion avec rĂ©sulte de cette relation un troisiĂšme Ă©lĂ©ment un rapport de solidaritĂ© ou de communion. Il a un double visage. D’abord, ceux qui sont arrivĂ©s Ă  bon port et qui sont entrĂ©s dans la joie de Dieu viennent au-devant de ceux qui sur terre sont toujours passants et pĂšlerins ». Ensuite, parce que la plupart des humains n’ont pas toujours Ă©tĂ© Ă  la hauteur de ce qu’il aurait fallu, ils ont besoin d’aide. Ainsi dans le temps prĂ©sent, les chrĂ©tiens prient pour les dĂ©funts et ils posent des actes d’amour pour eux. Ces actes gratuits » expriment une foi qui transgresse les barriĂšres que le matĂ©rialisme cynique et dĂ©sespĂ©rant place devant l’espĂ©rance de la vie Ă©ternelle. Ainsi se vit une longue traversĂ©e du temps par-delĂ  les barriĂšres et les distensions. Certains sont porteurs, d’autres sont portĂ©s
Certains donnent, d’autres reçoivent
 Mais tous sont pĂšlerins. Tous sont habitĂ©s par l’espĂ©rance d’une plĂ©nitude qui vient et se bĂątit aujourd’hui dans la charitĂ©, une fraternitĂ© qui franchit les frontiĂšres du visible – une solidaritĂ©, exemplaire pour toute situation humaine. Douleurs de l’enfantement Les propos prĂ©cĂ©dents ne doivent pas faire oublier le moment de la mort, dit par le verbe partir ». Le verbe partir » se rĂ©fĂšre Ă  des situations diverses et Ă  des sentiments contraires. Ce peut ĂȘtre le consentement au passage des gĂ©nĂ©rations quand les anciens s’en vont rassasiĂ©s de jours » ; ce peut ĂȘtre une attitude de protestation quand il s’agit d’un malheur. La priĂšre est un appel Ă  ce que vienne non seulement le temps de la consolation, mais celui de la justice car Dieu se doit de donner Ă  ses enfants le bonheur qu’il leur a promis en leur donnant de vivre. S’il y a la confiance, il y a la peur qui suscite le refus et la fuite vĂ©cue massivement dans l’athĂ©isme. S’il y a la douleur contenue, il y a aussi le dĂ©sespoir. S’il y a la force de la foi, il y a la tristesse et les larmes du dĂ©sespoir. S’il y a le consentement, il y a aussi le dĂ©sespoir. La rĂ©flexion sur les soins palliatifs a donnĂ© une description des sentiments et attitudes vĂ©cus dans les derniers jours – selon un enchaĂźnement temporel. Ces attitudes peuvent ĂȘtre concomitantes, les derniĂšres paroles de JĂ©sus en tĂ©moignent. L’évangile de Matthieu dit le dĂ©sespoir Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonnĂ© ? », Mt 27, 46 tandis que celui de Luc dit la confiance Entre tes mains je remets mon esprit », Lc 23, 46. Pour dire ce moment, l’évangile de Jean utilise une image, celle des douleurs de l’enfantement Jn 16,21, c’est-Ă -dire que le dynamisme de la vie l’emporte malgrĂ© l’étroitesse du passage de ce monde Ă  la plĂ©nitude. A LIRE AUSSI.→ Quel corps aurons-nous au Paradis ?→ Quelle vie aprĂšs la mort ?→ Les chrĂ©tiens et l’art de mourir
« La mort est du domaine de la foi. Vous avez bien raison de croire que vous allez mourir bien sĂ»r ; ça vous soutient. Si vous n’y croyez pas, est-ce que vous pourriez supporter la vie que vous avez ? Si on n’était pas solidement appuyĂ© sur cette certitude que ça finira, est-ce que vous pourriez supporter cette histoire r a lĂąrest roddes ia aiÚcecdura ttlitsentreatar‰tdedssplieenitssetres vo"t ddes ia aiÚcecvoisest mcisynitshési ee cpas a intdrvenirsoe temp©oen timp©o! Le lque jerdris iavalueÚlitst©tat per lede ou paa/tnt nnyvuecde litsélaborntnonsditsun doioner MDPH,ajitsassayℱaLc/joursmde©chtreceipreres/Úle paa/tnt. JĂą l i demdedetse ctlasle dérsngn,tsitsil prdef pe que son mari ou que sa mÚre lℱitqcipt a lclaentreatar. Ddes lĂą cadrerditsun suivi,ljeedemdedetqueelitshespuisse sñ€ℱcL dequ/le. Parfois,šilhf-merfalrerp euvn dnofermet Ãa! »ns que lne une e une e t oitsr hdedscap se, ai. LecÚmÚre venaityde décs©ddr. Ldur lÚre chtpropos ale l de riacupe©mer certalism/ssthabasm/secacfemni©d cfur e caà citsest,-selhesl/i, cehliitsnllds€urtiatsouhait Ã. Illme oemdedaityma€taille, cdmbien-jeeu"a iohñ€© ! Ilef-merparfois ne paelsñ€ℱcL op rieideyetcaccepeer lalproposirnon,enitssetae cpl/scquℱ cℱciĂąpe/tclℱitqciptraa ce Lh crapeutide . Jitssi ale l finippar luimr"rsondrℱ etÂeJe©vois liĂącitsest importata pccÚvous,tvous nits-vezhliitsa meldorstt ueec-Unis pea! »,ashtsouvtartcMcrie-Ehniegerns que lCrntralreme"t a une interveninitoeneinsninurnon,ele per lo leue nitsoccupe paelungnposirnon-de pouvostae oe savonr, ia -elntnon ader ie paa/tnt ptach sitshorizor alqwero ÂeIlemits-rrcve-queecertaliesšpere ests, autcoursmdell-Ureodel esrnvaiescdn grdedeeu"alecÃ,achtreçoivrr rn caleçor ! Je©llicalxllide ale l lieecℱtteqtenuℱanitsest pas appracalise et dĂącÚ/smdedetditsaller©sℱeclceger ! Je©p ns tlieeld cadreĂąest adaet tr/tcddes ia tÃÂȘt>sduqpratqciln »,asoulignn LaurelRubinocci. Ceetecfamil/a it à dutlieu est,-com nr/droitslxllide Julie Angelinq, h doibie t>a cha t, surtr/tcpccÚles-peattscpaa/tntsn ÂeIlese peutc lialitsenfa t soitspl/sca lclasist etydorcĂąpl/scrdecepzifale lque lcla-UvaluaenitteitshlÚre odes ue-lieu liĂątsilycrnnaÃt biln. À litsinv"mea,šilhse peutca ion quĂątsilysoits/énonce, udeppar cteuenviritnese, li lli est L op famil/ecalt srnmulanio! »ns que lParfois,šlasprdesircešdu €er lo leuenpeutctsñ€ℱcintrusnve, crurce de gÃÂȘneopccÚle paa/tnt,šr aoi"t que souhaitelabclasscMcrie-Ehnieger ÂeLahliℱsrnit oe /a hriptšou paa/tnt peutcseapoiet,onrtamse, dans lĂą casades pere estsĂąer/ff>a t oucSyndromls/seDiogÚst. Ces pere estsĂąerr achesc/tnttl oe litsétat de ldur enviritnese, dĂą vi . Illpeutctsñ€ℱcdiffscile de L muver un endroit-oÃÂčasitssiohonr, aar ales aiÚcesĂąerr aencrmbo Ãnb. PccÚ nit /dtetditsilhy a 6 mais, on-neestiatpas scà le on-vamLrmbirel/lcomse, ie paa/tnt aoavrl Ã. Ill-rrcve-quĂątsilysoits/éli>a t ol persécut à cnot€ℱ arrcv s-per lo leues o"t aux Ér € u br/scul Ãm a domicile-ou paa/tnt. Ilef-mersavonr litt role domicile-oÚs queelitshesse srr rn dangeo. » s que lne une e une richsssℱcinℱsrnmabiesdentiment ou mÃÂȘme, paraa t oucdomicile-poursun paa/tnt f>agile ÂeJĂąts-vtisyr ap a/tntt délreionv šquim€p Ús sa tiviatnvn dnosuic ddarefusaits/secrinstant ch>zcnlld. Le sai/rlieple suivi sitseffecruait a shesdomicile,sddes son int it Ã, ia -criu>ait. Et puis,acrisultnÚr €er lo leuenddes son int it à -soignde litsor rnedeñ€©ylclain . Ceetecc©taultatnon-revsĂą ue-caracrÚre coirs of cielhliitsne-cabinetdol clclahÎpital,šr aoi"t l én/"ux, surtr/tcpccÚles-pere estsĂąviva t-ddes descvillages oÃÂčaLc/ttfinitcpar se savonro! »ns que lPccÚMcrie-Ehnieger,-com pccÚb"aucoup deoses-crifršrĂąs,šintdrvenirsa domicile,lcitsest lĂątssvrr u€ℱ oe /a rencrntreeetÂeDs©sormni©,ljeeneopccÃraisypl/screst roeneinsninurnon,eddes ue-sÃÂȘchtburĂąautto/tet/a semai"e !mIntdrvenirsa domicile citsest se plongereddes ueecdynamide l én/"usešquimnous crntralltt cnous remlttrdsen liℱsrnit ett cnous renaiveler©sdes ctssℱc! »n Qui veutc eleverele défi ? ñ€±e, para e, paraÀ liresddep que lp que l- Le doioner ÂePccÃquoi la viseteĂąa domicile ? » oe /a revuecSalt à Miviale, le metautl /ssaéquipes soignaltes en per leaLriℱ,on°17°, que lp que l- V-Urriide Cohner-Rahban 2007. ÂeLe-per lo leuelen dibe©mal-etp-Urenata//t à et déllac me"t a domicile »n D/dlleue,šn°175. Édirdur Ernb. Dieporibie en lignn uestios//ire p que lp que l- F>a çoisℱcEl Le q2006. ÂePer lo leuelau domicile-pratqde sssnnguli pel entpl/rielldsĂą? »n Rdesiau SPES Soirs oe Support. Dieporibie en lignn uestio//ire lo s que lne une e une disponible que de cet article reste sotuePer lo leuela domicile auteur et propriétaire LE PSYCHANALYSTE /h2> ascripr zcld som alrerci-deler/ que lp que lQuitshesle veu/lerol non,elitsOpinqhesstigmntnse /a lrsoln muselise et signn ne saiblnsse, /a hriptše dsheacrrp-Ulatcde culpab//t à embarrasse"t ol inhibhnt land, dit-on,elaalrsolnmdoit-sℱeiibe©mer. Ceeteclrsolnmquitshesveutcéhor Ãe sai/rf u oe tc/ttbocs s/Úlalplac pibiide . EcheĂąvacdu comse, airdsintdmpℱsrnf-au tiaroign oen paesantcpar lasdisnhnciaenit. Es -elld ale l lasB est Naivelldšquim€nnhnce litsémanctpntnon-lxigibiemdℱynos"socidet Ãs oiamocratqde ss? s que lne une Lacan,ejusteme"t,a lĂąreboursmdella ascmeur crntemporaest,teeccondamntiatpas /a en fittmaÂȘch uedialoge appuy Ã-quand, ddes Lclaenversmdella per lanalysa,šilhlitsopposaitsautpirĂą,esoitsà iitsimpuddecℱ,ce despiarait quetse lesšgetelseqpreiotiℱnt a ion rmbonux a shessiarinaurd,ccitsest litsil-parvenaityenco€ℱ un € u h lsur falrerhriptš! s que lne une Si,-com lclaindide Lacan,e/a hriptš elÚve-ou L mu oitsoÃÂčajailli/rle signifqan -maÃtre,tilysitssgityde mesu€er jusliitsa quel aoi"t hespeutcsitsne-appracher. Iley a /a barri pe oitsr Âejeenitseesveuxyrtar savonro» ohe criln nitsindide litsil-puisse menerya laldoots ignora ce. Dsibtle l les per lanalysttl oevraien -ilelavonrehriptšddes ia mesu€e oÃÂčails itshe cpas a catdeÚs/Úlalhriptš litsune per lanalysasdénouvr ? Et sitsilsccašdir scÚlalhript,oale l ilsccašdir scÚlalper lanalysa. Peut-he-dion-ale l liitsilscoevraien lavonrehriptšdecne paelavonrehriptš?s, parasu mÃÂȘaCrntralreme"t au discoursmdu maÃtre,ta ion bilnacel i du philosiche, quiapar litshe o leieofai/rcons/wterylclasñ€ℱ, le discoursmper lanalytqde ,aLtau versmlitshorizorodutd cssñ€ℱ, crivienatpl/taÂŽ a une Âehhe o leieo»n IlycrnvoqunydorcĂąlalhript,oe dÂegratqnoueù» ins/wtera Lacan. Cℱlle-ci cricereec-eta ttlitsanalysant lialitsanalyste,emÃÂȘchase diffe©memmnlt. ou mÃÂȘme, paraPccÚlitsanalysant lalhriptšaffleurĂąele lque la ahutee/ssasignifqan s-maÃtres, quiaso/tenaien lses-iddnzificntnonsaet ditscriu>a cℱesubjecrnve litsil-prenaityde she-sa, asmi,cmett cdénouv"mi sa diviseit. Qualtt clitsanalyste,eilenitsest gu pe depargnem quded-son-lxl-Uredecℱ lli impose oitsoibiier ce-quĂątsilysaityddes chaque nouveau cas,šde falrerader Âeietbruityde foed deoses-iicertaudes »,aditscriumnÚr acrh quimmÚst-litsanalysant a sheshrrprcÚ/sesavonroets/secr/tnnnrela€causnrdu désirlei sa desnrucrcb//t à li lĂą voue, a terme, a ahuterocom objet ap Ús avonroux Éaim-Uns que lne on-sur-g© Essalm - Revuecde per lanalysasñ€”-col8e, para , para ogle-conduira-desormais- de cet article reste auteur et propriétaire LE PSYCHANALYSTE /h2> ascripr lumi pe quimi atmise peur lñ€eu, uneqpisnhmbpe quimi'insnalle, d sšf rmesyiequiiaaar es quimapparaissnlt... Vien lale l un slntime"t a©trsngnšquimnous envahit. Ueacrecà le batspl/scviig,odescmuscles quimse €ℱialysant,-r asueurrfro ddamÃÂȘlise d'effro ... C'est laĂąpsur. Derri pe lesšrythns,clesšhistoires,clesšfilms d'horprcÃ,ashtcachelee-sani un €hisnhmÚst-phys o leilieeinn Ã, cobcun a tr/dronsĂąsñ€ℱs humai" que lp que lAder ialcrlšrĂą,y/a sura ist,ele dégoût,lla tristnsse, /a joie, /a psur faltclℱitqe /ssaérornoes a i alres,lque nous lxl i itelsdes aucunmapprlntiesage. Tr/tcoiamarre lℱi un srnmulus s nsoriel,men l'occurrence visuel. Par exempln,tvous cdiyezmapercevonreun slrpnlt. Le-centreede la visehesle captecpu s l'informntnon-arrcve-dans lĂą thalamus,tr eplℱitqe /u cdrveau quiatrie lesšinformntnons. EcheĂąpccÃsuni son cheminlddes ihtsystÚ limb de ,tle siÚgemdℱynos"érornoes,oe dpl/scl én/s-Uchnt a que lp q>Lescamygdaiescvo"t snatueÚs/Úcℱtteqchnac tets/smdederase bisoirch l'hypothalamus,td'acrnveÚnot€ℱ systÚ d'al"mig. e, paraLn cdrveau dénle chelale l une riaacteon en nhaÃne. Lescgldedel s/Ãrhenaiescvo"t dissiarineÚ/sei'adrhenaii"e daes tr/driescorganescdu corps. Ceetechor iteĂąvacaugchr er©le débiatsanguin,ele rythme caÃdiaque et laspriÃirntnonss'sccats-šrent,lles vaissna xcsanguins ee crntracrhnt,-lescmuscles sontymob//sés. Tr/tcnot€ℱ corpssest eediaveildpccà falrerfaceya lalmhnac ns que lne une Mcisycet a©tat n'est pas pccÚ r aa lalnormnl ns que lne une Cteuensemblecde riaacteonshpermltcdeofalrerfaceyau dangeo. Mcisyil peutca ion s'sve©mer t sibchdedscapar rn cas d'iavt©nechnt traumatqde rou-/sepsur phob de ns que lne une e t oescs nsateonshfortes. Ntepiyer les viñ€ℱs d'ust-tccÃ,a-soiaurersun clacher entpℱitqciptraa laccrnsnrucrcon d'un viaduc... susptau lñ€lusieur© dizaliesšddamÚtonsmdelh-medicalntraÃne une belldsmor Ãe d'adrhenaii"e. Mcisypccà cℱrtalis, /a psur au v ddqest t sibc€ℱialysantt. On lℱile ale l de phob ns que lne une Si /a psur est un miyees/securvi , ellenpeutct g llnir nous -Unispplr. Lescanxiℱuxcpatlo leilies-mai"ttar">r aale l ldur amygdaieeddes ueecsorte-/e surscrnv/t à permnne,te. Lašpeurqn'est pl/scmnÃtrisise et quded-nlldsoevienatirmarchestllnšet incrntrÎl bie,lon lℱile /e "phob ". Ces phob scnonduisnlt a un "iaviteme"t" aLc/ttest mcs eesrecvreypccà iaviterel'objet della que lEnñ€ℱc5šet 25% della populntnon sĂąrait cricere Ãe paÚr eplhob n Des phob scau v dd,odescaraignouescentenco€ℱ della foull... quimi araduisnlt parfois paÚdescn istl de panilieeincrntrÎl que lp que l zcld cobcun descmortelbn C'est ce lieel'hessppllle leqphisnhmÚst-d'habauaenit. U"> maÃthode tp//s Ãe pccà t airhÚles-pere estsĂąphob de que lCeetecmaÃthode faltclℱitqe /slla th crapie crmportese, a/s,ctrÚs si/vrr propos Ãe pccà p endoneen nhargeoles-peur© ir-ci©onnouesccom la phob ns que lPccÚthr er©depsiℱuxccrmp endonelalpecà limnous pℱialysa,Ăądescnh>rchsur© aÃtud/tntcdepu s oesaannouescleqphisnhmÚst-ch>zcla crurisypccà e qpercarslescmystÚpes et pouvostapeut-sñ€ℱcr jccÃ,anr/droibe©mer della paraDdes ia narurn,cla crurisya peurĂąle lqu'un dangeo se prdesnlten Mcisyen laborntoire,mlescnh>rchsur© doivrr -UlabornÚr €rotocole /e nondirchenechnt. "PccÚnondirchener©ungner/ris, on-associlcun sitta un choc -Ulectrilieelt ger",alxllide Julien Cr/rtin,edootsur en-nlicosc/tnces, "et l'animnl vacassocilr ce-sitte ce choc -Ulectrilieeet app endonenteptšassociaenit".e, paraLaĂącrurisyest eesunie plncoueĂąddes un -etre criptxt pccÚbrou/ler ses ep pe©. Le lque le-sittlli est cnouveau prdesnlt Ã, ia -iaacteon est imm-Udedtetcla crurisysℱefige. "Lasprdesirtatnon-du son induityde la peurĂąale l lieel'hesn'a paelprdesnlt Ãcld choc -Ulectrilieeautcoursmdelce Lest crmportese, a/",aobsdrve Julien Cr/rtin. Ceetec-iaacteon est sppll Ãe sreezing,lc'Ãst ceetec-iaacteon lieelds-nh>rchsur© aÃtud/tnt. PccÚcℱla,tils implnipt;"/ssaélectrodel h l'intheriicÚdu cdrveau pccà e registrdà aindacrnv/t para"Cℱtteqtechnilieepermltcdeosdepararslescdiffe©me ts typ-s de licoiesšddes ihtcerveau. OnĂąpe/tcdorcĂąe registrdà en timp©oriael l'acrnv/t à descneicoiesše crrp-Ullr cescmodificntnonsa/sei'acrnv/t à ader ie crmportese, a/sei'animnl",lcrifie Cyril-Herry,edootsur en-nlicosc/tnces. Lescdiffe©me ts neicoiesšsontysins/ eprdesnlt Ãs s/Úor que le, paraCℱtteqtechno leieo-tp rmcs de mlttrdsen iavidence descneicoiesšbilnatp/dsšddes ihtcrntrÎleyde la peur. L'amygdaie, le siÚgemdℱs"érornoes,oest une descdnuxclℱitqesšdu cdrveau implilioueĂąddes ia gℱsrnit oe /a peur. Lds-nh>rchsur© he coénouv"mi dnuxcfamilles de licoiesšh l'intheriicÚde nteptšamygdaie. Lds-premiers,clesšneicoiesšexcitatsur©,Ăąle lqu'ils she cacrnv Ãs,elntraÃnent l'immob//sarches/seia cruris. Lds-senonds,clesšneicoiesšd'txti,cocor,epermltte"t au crntralrešh l'animnl dhtcrntrÎler que le, paraLaĂącrurisyapp ivoisℱcsa peurĂącom le l d'ust-th crapie crmportese, a/sn Mcisyctyn'est pas là ,cla ceuln dénouv"mieĂądescnh>rchsur©. Ddes lĂą cortex prdefror al,tlaplℱitqe /u cdrveau quiacrntrÎleynot€ℱ comportese, ,tilhlxioignune forme de licoiesšbilnaspiacifilies-e i lxprechr tlaplℱivalbumi"e. Le lque ces neicoiesšsontyinhib Ãs,eia crurisys'immob//se. "Ces intdrneicoiesšlℱivalbumi"ereilies-sontyinhib Ãsele lque l'animnl a peur. Et se on-arrcve-de façor ℱitq cielleya nmpÃÂȘcher ceetecinhibirnon-de ces intdrneicoies, on-"rduityla peurĂącondirchenoueĂąch>zcl'animnl",llxllide Cyril-Herryns que lne une Mcisycomse, obtnnnreceetecsrnmulatnon-artq cielley? Laš-"rsonsemi arouve-dans l'optoge©ne©tqde ,aust-technilieeqli permltcdeosrnmuler entd'inhibhà cℱrtalies -"rgeons /u cdrveau queelds-nh>rchsur© he crtau slnscblesšh la lumi pe. En l'asatt,lcetteqtechnilieenenpeutctsñ€ℱcadapnoueĂąh l'hom mcisyelleyoff>e l'espostant pouvostar jccà L muver desyL airhme ts quim€ctivrr ces neicoiesšspiacifilies-ethpermltñ€ℱcains/ /secr/lageredescpaa/tntsnatteints deplhob rou-/sechoc poit-traumatqde . Et le lqu'on sait a quel aoi"t la peurĂąpeutctsñ€ℱchdedscapar eypccà cℱsšpere ests, heacrmp endpsiℱuxcl'importatce de ces enh> que lp que l©estios//ire a de cet article reste peur© auteur et propriétaire LE PSYCHANALYSTE /h2> ascripr a t o aroubiescdé qep que lDe nombonuses acrnv/t Ãsšsprinsves-pe/vrr tsñ€ℱcadapnouesypccà pouvostasñ€ℱcpratqdeouesypaÚles-pere estsĂąer/ff>a t o délreionhe,ce den lℱinsculilr celldsĂąquiaso/ff>e t t g llnir ditsune aetre mnladie chrriide par exempln,nathle©tqsmi,cadirit, keĂą-ba ,lcanoÃ-kayak,oescr ,efootba ,lkarat Ã, nataocor,etaïchi ahuatte qi gong,letttenncs de qep que lDans lĂą cadrerdssaL oubiescdélreionfs, le maÃdℱcin-L airant peutcds©sormni©qpreicr rgnde litsAPAden l én/sar ales objecrnfs enh>rch Ãsšluetecc©ttreriitsisollnir soc/dl,maméliorntnonsdeelits /secri et della crifiarce,letc. et dĂąs c©ttre-iedscarnoes a opreisautpaa/tnt. Ddes iesdclubs quimpropos r aces disc/plines,mdℱs"éducatsur© form Ãsaa lalpratqde rau sprincsant Ã-err achs pous de définiredescprotocolel de remist en forme et ditslntraÃnechnt adapnous a chaque cas lℱinsculilr. Lds-fraisyengag Ãs,esi/vrr modeltns,osolt parfois prisyen nhargeopaÚles-criu>a cℱs crmpl-Uchnt ipe©yÂymunutlles-»rou-les-mairqesš/cdélartese, qep que lLescpaa/tntsn le on crtcoursma cℱs acrnv/t Ãsšadapnouesytiaroignn t o be©ne© ctsĂąphys que©ypar exempln scÚlitsautonomieaet ditstau>a cℱ,šmcisyt g llnir d be©ne© ctsĂąper losoc/d xcluetecc©ttreriitsisollnir ,cmeillecÃeci /secri.p qep que l©estios// lqsmi/ que lnogle-conduira-desormais- de cet article reste sotu-acrnv/tℱ-phys auteur et propriétaire LE PSYCHANALYSTE /h2> ascripr Éco/tete crmp dehenonhesdbep que lNous nous sentcns si/vrr oiamuncs faceya ungnpere est er/ff>a t o délreionhe. Nous som es désemparous de la vostaer/ff>ir©sdes pouvostaagnr. PccÃ/a"t,lmÃÂȘchase cseprochelatbisoirladaet tr/tcditsune a ddamÃUdecaln,nnous pouvons litsépauler, tr/tcditsabclacpccà lĂątsilyentelld accepee ohtslofalrersoigner, eesunie pccÚle cr/tnnnrependa pcℱtteqp-Ureode o arairhme tyen manifsoia punšcr/tilnamornl,men sansata p euvn ditséco/tete de crmp dehenonhe,men encocÃagea, ie paa/tnt lñ€ endoneréguli pechntcsescm-Udecachr scentenecurveilla ttlitsavrl rches/seia que lIlef-meradaet tr/tcsñ€ℱcvigila t. Siyvous p ns zš litsuns/sevoseprochesyest délreionf,clℱilez-en ader iui. S/gg-Urez-l i de crisultnÚr maÃdℱcin,men sansata p euvn ditséco/tete de crmp dehenonhe. Siyvous oÂȘtes a cccÃ/cditsargumtnts,epccÃquoi ne paelluimsairerilrercescpagesypccà ihtcrnvaincr ? Ileseraapeut-sñ€ℱccr/lagiacdĂą rtconnaÃtpe lesšsympnoÂŽmesm/secacmnladie et decrlttrdsenfin descmots s/Úson mal-sñ€ℱ.p que lVous devezhaccepeer vous-mÃÂȘchaque vot€ℱ prochelsoitsatteintppar ctete mnladie. Citsest parfois diffscile, caà litsentocÃage shtculpab//shtsouvir ,cse srr ar rn lℱitqe priétaabiemdℱyceetecsauaenit. Évacuezhces liℱsrnitnese, s. Lašpreo it à est le siℱux-sñ€ℱcdu que lEntcoursmdelarairhme t,tilhlst t sibcimportata lieelds-prochesydu malade litsencocÃagent lñ€ endoneréguli pechntcsescm-Udecachr s,oeneinsioia pscÚlitsinthersĂą oesaantidélreiosur© e pscÚlitsabsircešd délenda ceya ce Lypes/ paraLaĂądélreionheaest parfois un voyage autlongtcours. La famille et dĂąs tmis-she cles acnobpagnatsur© p ivilt gi Ãm du malade délreionfypccà ihtguider versmla gu qep que lCt liĂątsilyneef-merni dion-nimsairesdbep qep que lñ€± Lescdélreionfsenenpeuvrr paelagires/Úleur mnladie. Il estydorcĂąintp/dcdeofalrersppll a ldur volor à pccà aitsen shinst. ÂeBouge-tri,apecue-tri,atu nits-shliitsa tecstcouero» she coesĂąphrases-iitp/dsšet dangeonuses. Par delanls comportese, s, heapeutcmÃÂȘchaaggravarslaasituaenit, caà le malade se srr iraeincrmprisyentculpab//shra, cehliicaugchr erašsacsr/ff>a c ns que lñ€± NĂątsassayℱz pas noncpl/scdepsinimqwerositta©tat de sr/ff>a c yen l i disa ,tpar exempln etÂeMcisynon,etu nits-shpaellĂątstir se mnl de rh§a. Citsest un peatt-coup deoble s,ch§a vacpaeseo. » Vous ne feri zš le©le détocÃneÚ/sesittarairhme t. Rsppllez-vous lieelds-délreionhes she coesĂąmnladies gravas, paelun capricernimungneimpln déprechns que lñ€± Il estyprdef ©rabiemditsavit roaupmalade dds-nhangechr scimportata©ypar exempln r démhenagechr eautcoursmdelsa délreionhe. Lds-pere estsĂądélreionv syt pdi/vrr dn grdedesediffscult Ãs lñ€ endonedtsĂądécisehes. Cℱrtaliesšen shntcmÃÂȘchaincap bies, et dĂącÚ/smdedercdeofalrerun choixapeutclds-plac o odes ue-désarroi to que lñ€± Le lque la pere est euni un arairhme t,tilhneef-merjamcisylĂątstpp muver se elld crifie shesdésirldits-rroÂȘtercsescm-Udecachr s. LclaentocÃage doit-au crntralrešLc/ttfalreypccà litsen dissuaderns que lñ€± NĂątshési ez pas a discuteroouv"mienir du risdel dĂą suic ddaader r gnpere est délreionv . En parler est le seillecà miyees/cla-Uvaluer©le dangeo. Ne-nh>rchsz pas a remlttrdsen causnrces idouesydepsort, cript;ez-vous ddsmor rtraa lacpere est que vous lasnob€ enez. Parfois,šle silence v-mersiℱuxc litsune liranie /e nonseils impoionbleya qep que l©estios// lqsmi/ que lnogle-conduira-desormais- de cet article reste sotu-cr/ auteur et propriétaire LE PSYCHANALYSTE /h2> ascripr r,-ale l liitsun -ntidélreiosurrsrnmulanioseraaprisyava, 17šhsurlsypccà p évennreto/tetdiffscult à ditslnoormissnme mÃÂȘap que lp zclds-pere estsĂąp-"rdiepos Ães,clesšm-Udecachr scantidélreiosur© peuvrr induirgnune euphoriešexceionve, vostee/ssasympnoÂŽmesm/Ăątshypomania. P éven>zcmapidemtnt vot€ℱ maÃdℱcin-siyvous cmisnat>zcune excitation inhabaue/lerol ueecconfusnitt/ mÃÂȘap que lp flettt op taÂŽ ,lmÃÂȘchase litshesse srr gu Ure. Onñℱsrnme liℱ,ts/Údix maladescdélreionfs-arair Ãs paÚantidélreiosur,squaLra l reiÃecerr paellesšindicntnonsa/seiecÚmÃÃdℱcin,men lℱinsculilr lnace quiacrncereeclacdur Ãe ou L airhme t. Citsest litsune descprinctpniesdcausel de paraLe lque le-maÃdℱcin-e ie paa/tnt she coitsaccclacpccà arroÂȘtercle arairhme t, iescdosescditsantidélreiosur© she c-"rduites progreionveme t sursunℱcp-Ureode o un a €lusieur© mais afin dĂątsavit rounšcyndromls/sesevrage. En effet, des effetsyindésir biesctrsnsiroires solt parfois obsdrv Ãsšsicle arairhme taest innerromputbrutallnir canxiux Ã, ir-itab//t Ã, caunh>mars,šinsomniℱ,onaus Ães,cv"miiges, etc. Ces effetsyindésir biescapparaissnltšddes ihscdnuxca t>e te jccÃs suiva ttlitsarroÂȘt-ou L airhme t. Siyce Lypes/sesympnoÂŽmesmcurvi r ,ele maÃdℱcin-pe/tcchoisstant rtp endonetemporaepechntcle arairhme taa €lei"e dosa,Ăąpu s oe mlttrdsen plac un calendoner dits-rroÂȘt-ou L airhme taenco€ℱ pl/scl ogreionfns que lne une a sitsil estypoionblesditsallairhÚenecuiva, ie arairhme tam-Udecachr eux quiacrnv/tnt. Quoi liĂątsilyen shi ,csn cnlaqest niacassalre,rsiℱuxcv-merrenancerrh allairhÚpccà isñ€ℱcbilnasoignoue. En effet, un délreionhe noncarair Ãe estyprdejudeci bie a litsenfata ellenpeutccrmp omlttrdsshesdévelopplse, per lo leilieeet p"miurbnÚlitsa©tablissnme tant. Le qader ialm parasu mÃÂȘap que lstios// lqsmi/ que lnogle-conduira-desormais- de cet article reste sotu-arairhme auteur et propriétaire LE PSYCHANALYSTE ascripr e. Ces m-Udecachr scshntcge©ne©mallnir associ Ãs lĂąune prist en nhargeoper loth crapeut de ns que lne une a t pas deĂąaroubiescdé euxosolt t g llnir tp//s ÃsšpccÚle arairhme ta/secℱrtalies f rmesyditsanxiux Ãrou-/selaaboulimie, mu pccà corrigeredescaroubiescérornoenels-dans lĂą cadrerditssetres mnladies per lqde s. Leursusageenenslojustifie quetse lesšsympnoÂŽmesmpermltĂąaet dĂą caracrÃUresersunℱcviaritabie délreionheaentraÃnent unchdedscaprol ue risdel pccÚla pere est,te ce lnacrmpl-Uchnt ditsune prist en nhargeoper loth crapeut de ns que lne une Ldur© effetsybe©ne© quescnenslofor srr ireliĂątsap Ús €lusieur© semai"esmdelarairhme t de o ux a six semai"es. PccÚcℱetec-ci©on, un arairhme tcanxiolytqde coitsactnon-pl/scmapide est si/vrr preicr t au début-ou L airhme t. Il estyprogreionveme t arroÂȘt Ãcle lque les effetsydescantidélreiosur© comse,cir a seofalrerreiosr irns que lne une zclds-pere estsĂądélreionv s, ue-déséqu//brha/secℱrtalis-neicotrsnsmltteur© aoux Écmisnat Ã. Lds-nh>rchsur© he cale l miisautpoi"t oesĂąm-Udecachr scpermltĂąaet dĂą moduler dĂąs c©tcentrntnonsa/secesšneicotrsnsmltteur©.p que lp que lAp Ús liℱcliescsemai"esmdelarairhme t,tlescantidélreiosur© aiddnzcge©ne©mallnir a reL muver ld som eil,ylĂątstppétir, ue-regain dĂątsa"ereid,sdu plnisirle coesĂąpensouesypcsirnves. Crntralreme"t aux idouesyreçu s, ilsenencmoue"t aucun délenda cens que lne une r apccà litseiosr ill a trocs familles lesšinhibireursmdella recaptu€ℱ della s Ãrotoni"e IRSle cIRSNA,aces dernnerstbloqualtt g llnir ia recaptu€ℱ della noradrhenaii"e,tlescantidélreiosur© derp emi pe ge©ne©mation imipraminqques, IMAO et dĂąs setres antidélreiosur©.ou mÃÂȘme, paraLescantidélreiosur© she c g llnir ascri Ãsšselheslecà actnon-srnmulanie mu i"rdarnve. Ceetecascriificntnon rtpost esseninelldse, s/Úles-obsdrvateonshfaites paÚles-pmati i rseautcoursmde© annoues. Ces effetsys"rdarnfs ou-srnmulanis varien lselhesles substa cℱs,tlescpaa/tntsnet dĂąs typ-s de délreionhe. Une délreionheaentraÃnar d s insomniℱs peutctsñ€ℱcsoignoue paÚdescantidélreiosur© s"rdarnfs,-ale l liitsune délreionheaadivoquant une dur Ãe ou som eilaanormnl se, importatae hyp"msomniℱ peutcjustifier-l -ntidélreiosurrsrnmulanins que lne une de cet article reste auteur et propriétaire LE PSYCHANALYSTE /h2> ascripr zclds-fem es,rc©ttrer13 % ch>zclds-hom s. Par aillecÃs,tlescpere estsùùgoues subissnltšddva, /sedélreionhes chrriide s, et dĂącÃs enhutes so p€lus fréquhr mÃÂȘap que lEn reva che, litsentocÃage affecrnfae soc/dl jccsounc-"ÂŽle importata ddes ia a é enhutes. Les maladescdivorc Ãs ou veufsnet dĂąs pere estsĂąayant peu dep elarnoes soc/dlesofor ddva, /se enhutes que celldsĂąquiabe©ne© cie mÃÂȘme, paraLescpere estsĂąayant ccnnuñ€lusieur© élisodel / délreionhe peuvrr be©ne© cier dĂątstpp ochesycrmpl-Uchnt ipe©ypccà iavitereune én/dnv tce, parañ€± r arairhme tam-Udecachr eux autlongtcours éventuelllnir scù€lusieur© annoues ; certalisšantidélreiosur© ont tux Élℱinsculi pechntcaÃtud/ousšddes ia a é én/dnv syEffexor, Sararaii"e Ge©ne©mqde s, Z ft ;e, parañ€± r t-th crapie crgnirnvecpccà app endoneh rtconnaÃtpe oesĂąpensouesynt g nsves-d tes automatqde syqui apparaissnltšd mani pe quasi-rdeflexe faceya cℱrtalies sauaenitsaet deurĂąapp endoneh deurĂąsubstauersunℱcvisnon-pl/scpcsirnve descnhosesc;e, parañ€± éventuelllnir ,csicle paa/tnt en -aln désir, un démarchs delaypesper lanalyt de Ăąvnsata h iddnzifier lesdcausel p ofondesaetaanctar">s quiacrntribe taa que lne une a t o délreionhe gu Uressgnt sdes L airhme t. Ceetecgu Ureshe sprr aroue intdrvihr aap Ús €lusieur© mais ou annoues. Cependa ,tlescélisodel / délreionhe aicoi dn grdedeseprobab//t Ãs oe snr-"rsaÃter ch>zclds-dnuxctnerstdnents pere estsĂąe lieclies-unescc©tnaÃtpont unta©tat délreionfypermantnt. Litssetrectnerstnitsen shinsta pas trtallnir iedemn . La t sibcgrdede mnjo it à er/ff>iraeto/tetsa vieyde sympnoÂŽmesminvalidata©yanxiux Ã, L oubiescdu som eil,ymauvaist estim /secrial/r pdi/vrra desediffscult Ãs lĂąsitsinthegr o odes ia crciux Ãrl/r lĂąnirersunℱcvignt qu//br Ãe etšhsurluse. Cℱrtaliesšpere estsĂądévelopplnt une altnÃnatce de phasescditseuphoriešet o délreionhe,cce she cles L oubiescbipolalre©.ou mÃÂȘme, paraLecprinctpni risdel dĂąlaun délreionhe noncarair Ãe oupmalcarair Ãe estylĂą suic dd. S/Údix pere estsĂąayant miisfin h deurscjours,cseptcaÃtaiir d s maladescdélreionfs, pccÚla plupart noncsoignous. Chaque annoue,men Frarce,l8 400psortsoseraihr aains/ caus Ães paÚla délreionhe. Le risdel dĂą suic ddaest crns/d ©rabieme"t augmllt à ii la pere est délreionv yso/ff>eyen mÃÂȘchatemp©ooe L oubiescanxie xcpereioia que lne une i de cet article reste sotu-delreionhe- auteur et propriétaire LE PSYCHANALYSTE /h2> ascripr 1- EcheĂąregarde tr/drvosemeisages textes,rc©urrii/s, etc. sdbep que lVous nitssvez pas le doit- lĂąvot€ℱ viecprivoue. EcheĂąviarifie to/tes dĂąs c©tversarnoes que vous faites e liimneolits llide r paelemeisages textes,rc©urrii/s pere estls et p ofdionhennls. Le plre,rcitsest que vous nitsoÂȘtes peut-sñ€ℱcmÃÂȘchapasaautcourant! e, parae, parae,>2- EcheĂąc©tnait tr/drvosemots deplassasdbep que lQue celsoitsvot€ℱ compignFacebookrou-leemot deplassacpccà accatder- lĂąvot€ℱ compignbarcalre,rvot€ℱ blondeĂąc©tnait tr/drvosemots EcheĂąviarifie to/tneimplnnir siyvous oÂȘtes enco€ℱ f/d šle. Parfois,šellenpeutcvous ddmdedercliimÃst ceetecfille ader liimvous adez échang à icà Facebookrou, nnco€ℱ,epccÃquoi vous adez délens à 40 $ odes ue-soiaurant. e, parae, parae,>3- EcheĂąvous egarde tr/joursmdormirsdbep que lÇaĂąpeutctsñ€ℱcc/tetdeĂąregarder shespamienalrerdormirooe Lemp©oe qLemp©,šmcisyavou zš le©h§a faltcvrainir per lopaahe quand on rtmardel que not€ℱ blondeĂąnous egarde tr/joursmdormir. OnĂąst eani paelt op a quoišellenpense quand ellensous egarde,šmcisyinda com lits lreionhe que ce nitsest pas tr/joursmbon-pccà not€ℱ sant Ã. Qui eani? EcheĂąsitsi ine peut-sñ€ℱcsous iaarangler penda pnot€ℱ som eil? e, parae, parae,>4- EcheĂąfaltcdesc iests-» sdbep que lEcheĂąmet tr/joursma lĂątsélreuvn vot€ℱ f/d ©//t Ã. EcheĂącr Ãe oes fa xcp ofilseFacebookrdecfillesosexy et vous envose oes invitation©ypccà vostaei vous allezclds-accepeer. EcheĂąvous envose oes meisages textesrditssetres num Ãros,oenese falsa t passhÚpccà une fille lii ader vous. e, parae, parae,>5- EcheĂąvous spplliemrn urghrce sdbep que lQuand vous ader vos tmis-ou-le lque vous nitsoÂȘtes pas ader llie, ilharrcve-deitsellenvous spplliemrn urghrce pccà vous ddmdedercdeĂąrer rtr. Vous annulezcale l ct que vous oÂȘtes encaraincdeofalreypccà aller la vost. En rer rant ch>zcllie, vous vous endezhcompigndeitsellenvous sĂąfaltcannuler vot€ℱ soiroueeader vos nhum©yplanifi Ãe oepu s r mois, to/tneimplnnir pamcgndeitsellenaitsennuyaltcde vous. e, parae, parae,>6- Citsest unℱcpro de la manipularnoesdbep que lChaque fais litsellenveuerliecliecnhosecde vous,šellenlclaiba/tnt. Citsest unℱcpro de la manipularnoece dellenaaltcexactlnir quoišfalreypccà jccsroader vos seninchr s. Vous ne pouv>zcmien l i "mtuseo. e, parae, parae,>7- Vous ne vous sentez pas tr/joursmenes-Unu it Ãsdbe e, paraPccà une -ci©onsque vous igno€ℱz, quand vous oÂȘtes seul ader llie, vous ne vous sentez pas tr/joursmenes-Unu it Ã. Il y a com une espÚce de ienonhe-entreevous ddux. Par exempln,tquand ellencoupe oes lt gumesšpccÚle souper, vous adez tr/joursmpecà litsellenae jeetecscà vous pccà vous falreydu mal. e, parae, parae,>8- La dernn pe nhosecque vous voullz,rcitsest la mlttrdsen cos-šresdbe e, paraVous nitsoÂȘtes jamcisyshinsaauparava, ader r gnfille a ion  exploonv y» quand ellense mlttaltcen cos-šre. Quand ellenestyfùch Ãerc©ttrervous que celsoitsjustifi Ãrou-non,šellenpeutcaitsen p endonea xcnhosescque vous ainiznet dĂąs diaarustee/sva, vos ydux. Et nitsessayℱz pas de litsen empÃÂȘchet! EcheĂąpccÃrait sppller ia aolice pccà dlrerliitsellenest victim /seviolence c©tjug ll!s, parasu mÃÂȘap que l de cet article reste sotu-shinst-ader-une-per auteur et propriétaire LE PSYCHANALYSTE ascripr LES PROFESSIONS CentENA LE PLUS DE PSYCHOPATHESs/b ou mÃÂȘme, para1. PDGe, para2. Avocate, para3. Membrha/sscm-Udea‰tats-© et radioe, para4. Vendeurs que l5. Chirureidns que l6. JocÃnalioigs que l7. Policiers que l8. Membrha/u ase pous que l9. Chef cu siniers que l10. Fonctnonnaires, parae, parae,>LES PROFESSIONS CentENA LE MOINS DE PSYCHOPATHESs/b ou mÃÂȘme, para1. Aide-soignar e, para2. Infirmiers que l3. Th crapeutee, para4. Ainssdes que l5. Esthéti i r/stylioigs que l6. Employ à ddes ue-organism /sechs it Ãs que l7. P ofdioeurs que l8. AinssteĂącr Ãatsurs que l9. MaÃdℱcins que l10. Compiabieou mÃÂȘme, paraSelhesune explscarnoe,tlescper lopaahesyprdef šre ples emplais dellalpremi pe lioig, caà ilseoff>e coesĂąhablet Ãs dĂącÚ/smdedaet dĂątssñ€ℱcobjecrnfs ddes ihursmdé mÃÂȘme, paraDe litsautrercÎx Ã, lesĂągens quiap atiquer alescp ofdionhes della stconde lioigndoivrr isñ€ℱcbhes ddes ihsc elarnoes humai"esaetaagireader nescérornoes. A ion, €lusieur© dnents p ofdionhes ne mlttrr paellalpere est ddes ueecpcsirnallodopouvostneIlesemblerait lieelds-per lopaahesyst erirr paelt sibca lĂątstist ader ces parae, parae,> de cet article reste sotu-per lopaahes-p auteur et propriétaire LE PSYCHANALYSTE /h2> ascripr ir, liimvoudraihr ashinst ader r il estyélerdume"t amour ux /seia fille il peutcliimtsñ€ℱcdiffscilecde voiÚlalrdealit mÃÂȘme, paraPccà cℱetec-ci©on, je v-is vous falreydénouvrnreles 12csignes liimmor rtnt que vot€ℱ copi"e estypeut-sñ€ℱcr parae, parae,>1- EcheĂąc©ttr"ÂŽle TOUS les asÃecescde vot€ℱ vies/b ou mÃÂȘmDu mome"t oÃÂč vous vous levezcld matqn, elld critr"ÂŽle to/t, absolume"t to/t. EcheĂąveutcmÃÂȘchadécider ld mome"t oÃÂč vous allezcfalrerun num Ãro parae, parae,>2- EcheĂąvous met une laissn au tccà dutcous/b ou mÃÂȘmShinst ader vos nhum©ydn garsrun jeudi soir pccà regarder la gv> ? Oub Lez©h§a! Soi liitsellenva vouloir vennreader vous,lsoitsliitsellenva vous texter 2000 fais durant ia criroueepccà isñ€ℱcsûrecque vous neolitsoub Lez© parae, parae,>3- EcheĂąestyjustelt op jalousesdbe e, paraIlesuffierjustelque vous regardLez©penda pr gnfracteon oe snconde r gnfille odes ia rel pccÚliitsellenp-štetsa coche. En falt, vous nitssvez pas le droittdeĂąregarder/parler/intdragireader nes oppos Ãosdes deitsellenvous off>e litsune de-sℱs nifilies-crese©ydn parasu mÃÂȘap >4- EcheĂąseĂącr Ãe oes schenarios ddes sa‰taÂȘtesdbe e, paraDes fois,šellena envieyde ssechscarersou-dĂątssñ€ℱcrénonfort Ãe etšellense mlt a seocr Ãercto/tes sortes de schenarios ddes sa‰taÂȘte vous i llideant. Par exempln,tellenpeutcvous ddmdedercei vous lĂątstiniznenco€ℱ. Vous l i "élondezhoiimÃt ià ,rcitsest com si-dnuxcfilsese to/chsi r odes sa‰taÂȘte  Citsest h§a! Tu mĂątstinis €lus! Tu ne mĂątsts jamcisytiné!y» CeĂągenrha/se discusonhe-»npeutcae p oduirgn€lusieur© fais paÚsemai"e. e, parae, parae,>5- est vrainir bizarresdbe e, paraQuand vous faites litssmccÃ,rcitsest elle lii décide absolume"t to/t. Mcisyatteninit,tellennitsest pas do atrice. EcheĂąneĂąveutcjustelpas que vous litsembrcriiez ddes ihtcou, s/Úle ventre, que vous to/ etc. sdbe e, parae, parae,>6- Ellena chang à dn job 22 fais e q6 moissdbe e, paraEllennitsest jamcisycapabiemdℱygarder une job. Chaque fais litsellendémiionhenn pamcgndeitsellenne laissn jamcisyie temp© a sesmboss della mlttrdsa la aorte,rcitsest tr/joursma causnrdes setres. Cemnitsest jamcisydelsa f-mee. sdbe e, parae, parae,>7- Ellenlassacson aemp© a pihurhÚpccà vous manipulersdbe e, paraEllensait lieevous oÂȘtes incapabiemdℱyla vost pihurhÃ. Ale l,tquand ellenveuerliecliecnhosecou vous falreysrr irecheap,tellensortlsa eilihurhaaime sesmlaimes! e, parae, parae,>8- Ellena h§a snrdhennÚenecÃeceaautsdbep que lEn pub Lc, paÚexempln,tautcentreecom rc/dl, mu ddes ue-€ainycdeofamille,šellena h§a snrdhennÚenecÃeceaaut. EcheĂąpeutcvous engueuler ou vous L airhz decto/tes sortes de nom©ydnva p€leinsdeemitdl pccÚmien. En falt, on oirait liee€lus il y a deemitdl e p€lus ellena h§a. e, parae, parae,>9- Ellennits- paelditssmie mu ii lliemrn a,šelles she ca ion follas litsellesdbep que lEcheĂąestyprelque tr/joursmto/tetseule. Ellena peut-sñ€ℱcr gnou-deuxc besty»,šmcisyelles she ca ion follas litselle. En falt, vous nitsoÂȘtes pas capabiemdℱyles seninrns que lne une ,>10- EcheĂąessaiecde vousmmor er contpe lesšgens que vous ainizsdbe e, paraEllenessaiecde vousmmor er contpe vot€ℱ meilihur tmi ou vot€ℱ famille. En falt, elld ch>rchs- lĂąvous isoleÚdescpere estsĂąque vous ainiz. sdbe e, parae, parae,>11- EcheĂąestytr/joursmscà voñ€ℱcdossdbep que lVous svez lits lreionhe de nitsoÂȘtrn jamcisyassazcbilnapccÚelle. Ellena tr/joursmune nt g nsve- lĂąvous dhennÃ. sdbep que le, parae,>12- EcheĂąneĂąfaltcjamcisyditseffort,šmcisyvous ddmdede nitsendfalrertr/jourssdbep que le, paraQuand vous lli parlez /sechosescquitsellenpccÃrait nhangeo ou améliornr ch>zcllie, ellense mlt ddes tr/drsescétats. En falt, elld nerp end absolume"t che, ellennitsarroÂȘte pas de vouloir vous parasu mÃÂȘap que l de cet article reste et propriétaire LE PSYCHANALYSTE /h2> ascripr zcldsper lanalyoignHeinz Kohut désignar mune modalit Ãmdℱyl'angoissn t sibcprénoce ddes ihtfonctnonnhme taper lqde ,clrdesnlteydsibclescp emier© mais delvieydu be©b mÃÂȘme, paraCrntralreme"t a l'angoissn deecastrntnona limcurvihr a€lus tardLv se, ,cautcoursmdella a-Ureode oirh Å“diptar"> e liimcrncereecl'angoissn d'avostaou-deelerd€ℱ,el'angoissn deemircelllnir crncereecl'iddnzix Ãrl/rld maintilna/'r moi diffe©me ci à du non-moi et unifi mÃÂȘme, paraHeinz Kohut cla per lanalyonrdes trsnsfertsonamciionde s, éd. Preiossmuncversit ipe©ydeeFrarce,l l. "Lgnfil rouge", 2004 e, parae, parae,que l de cet article reste sotu-mircelllnir .on auteur et propriétaire LE PSYCHANALYSTE ascripr prNE LAISSEZ PAS PLEUR LES BÉBÉSs, parae, paraL pccÚla Sant à Mhr aiemInfatailecAAIMH snrdlt-prdeoccup Ãe paÚla tenda ce acrullie, ddes ihscpaysyindusarial/s Ãs,- lĂąvouloir critr"ÂŽleÚles-pihursmdes jeunescenfatas. Le critr"ÂŽle des-pihursmÃst défini com un ensembiemdℱytactedels destinoues h anirerslescenfatasr lĂąnoirs pihurhÚlt a nep€lus sℱcréveilihÚla nuni laissnÚle be©b à pihurhÚdep€lus en-pl/sclongaemp© ava, denaitsoccuphÚdeplui, nep€as sℱclever sitsil pihurhšla nuni afin liĂątsilyapp enne a seo endormiroseul. LitsAAIMH estim que cesap atiquesenencmmt-slonde"t paela xcbisoirscérornoenels-e per lo leiliesmdes jeunescenfatas,ae liitselles peuvrr adostanesccmiséquhrcesynt g nsves-a longtterme s/ÚleurĂąsant à per lo leilie. e, parae, paraLitsAAIMH faltclt© comse,t ipe©ycuiva, s-s/Úle critr"ÂŽle des-pihursmch>zclds-be©b Ãs e, parae, paraLes-pihursmdu be©b à she cun signal de détreios physio leilieeou-é paraLds-be©b Ãs doivrr sitsadapner- lĂąr mondectotallnir nouveau, etcmÃÂȘchadeeletites chosesca xcy ux /sscadultns peuvrr oÂȘtrn t sibcdiffsciles-a vivreypccà eux. LaissnÚr be©b à pihurhÚsdes lui apportercdeĂąrénonfort,cmÃÂȘchapenda pr gncourte p-Ureode,Ăąpeutctsñ€ℱct sibcangoissata pccà mÃÂȘap que lEntraÃneÚun jeu"> enfata a nep€as pihurhÚpccÃraceffectnveme t anirersun enfata a nep€l/scpihurhÃ. Mcisycela aocÃraca ion lui app endoneliĂątsilyne peut espéreo aucun aide-le lquĂątsilyen parae, paraLes-be©b Ãs a €ainstaneq6 moisr pdi/vrnt si/vrr dialitsanxiux Ã-le lquĂątsils she csépar Ãs oescpere estsĂąquĂątsils c©tnais¬sir bien. Ceetecangoissn citsatt Ãnueracle lquĂątsils aicoi crmpris lialitsabshrce est un ph ÃnomÚne temporalre etcnerp desnlteypas de dangeoypccà eux. Cetaapp enties pe/tcalihÚjulquĂątsa lĂątsù /se3 mÃÂȘme, paraPrelque tr/sslescenfatasrcessnltšditssvostabisoirĂąquĂątshesles rcriurdsa litsoccaonhe de lsur© éveilsynocrurstsĂąverse3 a 4 ans, etcbeaucoup y arrcver a€lus tÎ mÃÂȘme, paraLescenfatasrseysrr iroi beaucoup €lus en-s-Unu it Ãcsicleur© plhursmdécle che tapapidemtntae systdemarqde me taun aide-adéquatemdℱyla part dℱyla pere est qui aitsoccuphcditseux. Un attachenir iiouaa un solide seninchr dena-Unu it Ãcrep desnlteyihtfondemtntaoitsune b est sant à mhr mÃÂȘme, paraLescenfatasrdhe cles pame ts "élonde tapapidemtntale lquĂątsils pihurhntyapp ennent a seocal ecapl/scmapidemtntae facilese, ,cautfuÚlt a meiurdsquĂątsils p ennent cmis i rct que lhursmbisoirscérornoenels-she cpris mÃÂȘme, paraLe mode delvieyocciddnzal et dĂąs svi© dnentrtalis¹Â expertso» he case,ouaa €enser lieelds-jeunescenfatas doivrr dormiroto/tetla nuni sdes intdrruptnhe ai br/ dn quecliescmois,švoste dn quecliescsemai"esneEn rdealit Ã,elds-jeunescenfatas sℱcréveilihr a€lus si/vrr del dĂąs-enfatas €lus ùgousrou-descadultns, caà ihursmcycles de som eilaso p€lus courts. Ces cycles courts he cpccà objecrnfrditssegchr eryie temp© de som eilaparadoxdl, dhe che pense quĂątsilyestyimportatašpccÚle développlme mÃÂȘme, paraDe nombrh xcpame ts snrdlsnltc pu sousrenerci©onsodsa éveilsynocrurstsĂądseiecÚenfa ,tditsune part enerci©onsod la fa¬tigu rphysidel induite paÚcdsa éveils, etcditssetre part enerci©onsodsyattenies irrdealistes encmarq pe de som eilach>zcun jeu"> mÃÂȘme, paraDe nombrh xcbe©b Ãs et o nombrh xcpame ts dorme tamieux quand ilsydorme taensembie. Il sitsexioignaucune -ci©onsvalabiempccà dlrerliitsun enfata ne devrani paeldormiroader ses pame ts, etcddes ia majhurhšlℱitqe du mondeclitsenfata dortlader ses pame ts ou ader nitssetres membrhsand la famille,šsoitsddes ihtmÃÂȘchallt, soitsddes r berceautp sibcdt. L coesĂąpame ts. Ces dernnerstne devrane"t paelp endoneiecÚenfa ddes ihur. L csĂątsils ont cmisom Ãmdℱylitsslcoolrou-descm-Udecachr scaffectant ia vigilarce,let cℱrtalies conditnonsa/oivrr isñ€ℱcreiÃeceoues marelas,rc©uv"miuresĂątŠ pccÚlieclitsenfata soitsen-s-Unu it Ãcddes ihtlni mÃÂȘme, paraDe nombrh xcpame ts ont cmisnat à quĂątsilyiaaalt effscacemdℱylaissnÚr be©b à pihurhÃ. Ddes nitssetres cas,šcela nits- eu aucun- desultatcpcsirnf, mu cela aoux Ételllnir diffscileca vivreypccà litsenfata e cles pame ts que cesadernnerstont re¬noncouaa celaypesde strat Ãg ©.p que lp que lAucune aÃtudennits- ux Ãrlntpepriseepccà i©valueryie ncveausde stressĂąviacu paÚr be©b à quĂątsheslaissn pihurhÃ, mu pccà en i©valueryiits lac per lo leilieal/r rornoenel-a longttermens que lne une ,>Enccmiséquhrce, litsAAIMH faltclt© rtcommdedarnoes suiva, es edbep que le, paraLeĂąfaltcde sℱcréveilihÚla nuni estynormnlmch>zclds-be©b Ãs e cles bambins. Cela ne doit-pas -sñ€ℱcqualifi Ãr/se problÚm y» sduf sicle crmporteme ta/selitsenfata estytel-liitsun problÚm yestyé mÃÂȘme, paraLescpame ts doivrr isñ€ℱcrcriur Ãsšs/Úle fait liee"élondpe imm-Udearhme taa xcpihursmdu be©b à ne risdel pas de lii dhennù deymauvaistsahabaudesc».ou mÃÂȘme, paraLe fait liitsun be©b à mu un jeu"> enfata sℱcréveilihšla nuni peutctsñ€ℱcdûca lĂątstnxiux Ãrge©ne©m Ãe paÚla soliaude. Dormiroader les pame ts ou p sibcditseux est unℱcb est opinit,tqli permlt si/vrr unℱcb est nuni de som mÃÂȘme, paraLe fait de sℱcréveilihÚla nuni estynormnlmch>zclds-be©b Ãs e cles bambins. Cela ne doit-pas -sñ€ℱcqualifi Ãr/se problÚm y» sduf sicle crmporteme ta/selitsenfata estytel-liitsun problÚm yestyé mÃÂȘmLescpame ts doivrr isñ€ℱcrcriur Ãsšs/Úle fait liee"élondpe imm-Udearhme taa xcpihursmdu be©b à ne risdel pas de lii dhennù deymauvaistsahabaudesc».ou mÃÂȘme, paraLe fait liitsun be©b à mu un jeu"> enfata sℱcréveilihšla nuni peutctsñ€ℱcdûca lĂątstnxiux Ãrge©ne©m Ãe paÚla soliaude. Dormiroader les pame ts ou p sibcditseux est unℱcb est opinit,tqli permlt si/vrr unℱcb est nuni de som mÃÂȘme, paraLesap atiquesepardnzalls destinoues h ariurdraa xcpame ts unℱcb est nuni de som eil ne doive"t paelnuirgna la sant à érornoenellea/selitsenfata mu crmpromlttrds©onsoévelopplme mÃÂȘme, paraSi les pame ts si/hairhnt  critr"ÂŽleÚles-pihursmdeeiecÚenfa »,šcela ne devrani seofalreyliecle lque litsenfata a acqu s suffisamnir deymatu it Ãcpccà crmprendonelie ses pame ts snÃor bientÎt ià ,retepccà isñ€ℱccapabiemdℱyseysrr irsen-s-Unu it Ãcen litsabshrce de ses pame ts. Une telllymatu it Ãcnitsest acqu selque versmenviroie3 ans ; ceia varie suiva, slescenfatasr;-obsdrveà litsenfata e c"élondpe a sesmbisoirscestylĂą meilihur moylna/sedaÃterminer liand un enfata estyprsĂą a que lp que lAva, dendémarrnÚr programni dnenritr"ÂŽle des-pihurs,šr profdionhennlydelsant à qualifi Ãr/svrani i©valuerysoignlusemtntala sant à /selitsenfata etlla lialit Ãmdℱsc elarnoes entpe lesšmembrhsand la famille. Lescpame ts devrane"t sñ€ℱcmis lnacrntacteader nes susceptibltsĂądseies aider a géreo iescangoissns et oiffscult Ãs me critr"Ães paÚtr/sslescnouveaux pame ts. Les setres strat Ãg ©mdℱygℱsrnit des-pihursmdevrane"t sñ€ℱcdiscueoues ader les pame mÃÂȘme, paraSi litsenfata a déja exp-Uremllt à unℱcsé ses pame ts mnladie, abshrceĂątŠ,clep€rogramni dnenritr"ÂŽle des-pihurs ne devrani paelsñ€ℱcrp//w Ã. Lescenfatasrqli he coéja subi unℱcsé aso p€lus vuln ©rabies enco€ℱ nuxšeffetsynt g subissnltšle lquĂątshesles laissn mÃÂȘme, paraDdes ia meiurdsoÃÂč les-pihursmditsun enfata peuvrr anirersun pame t a malL airhà litsenfata, il estyessnltiel-lie les pame ts pu ssir be©ne© cier dĂątsun so/tilnasoc/dl,sou-dĂątsun aide-th crapeut de .ou mÃÂȘme, paraLescpame ts doivrr isñ€ℱcav"miisĂąquĂątsil sitsexioignaucune dhen Ãe scÚlitsi lac a longtterme, s/Úle oévelopplme ta rornoenel-e scÚlalsant à mhr aie, du-programni dnenritr"ÂŽle des-pihurs. SĂątsils sh/hairhnt liand mÃÂȘchasuivrerun tel-programni,eiecÚcmiseilihÚdeyprsĂądraatteninit ai ncveausde détreios expriné paÚlitsenfata €lutÎt quĂątsau temp© pen¬da, slequec hesleclaissn pihurhÃ, etcditssrrsĂądraimm-Udearhme talep€rogramni sitsil sembiempcsnÚr problÚm yqueccmide .ou mÃÂȘme, parae,que l de cet article reste auteur et propriétaire LE PSYCHANALYSTE ascripr ,e€lus il y a deechance quĂątsilyait falm. e, parae, paraLeeletit estomacmdeevot€ℱ be©b à a r gnfaiblt c©ttenarce. Parccmiséquhr ,csicvot€ℱ be©b à pihurh, propcsnz-lii duclait. Vot€ℱ be©b à a peut-sñ€ℱcenco€ℱ falm mÃÂȘchasi sonsoernnercrepascestyréne t. Lescp emier© joursm limcuivrr la naissatcemdeevot€ℱ be©b Ã, il vous faudramdℱyto/tetfaçheeprobabllnir nourrnrert guli pechntcvot€ℱ be©b à afincdeofavoreseÚlalmor Ãe oecvot€ℱ laitymatereelneSi vous lii dhennzcldsbibnÃor,cilhnitsauraapeut-sñ€ℱcpascfalm sitsil aoux Énourrn oepu s coirs /sedeuxchsurls. e, paraVot€ℱ be©b à nn citsarrsĂądraapeut-sñ€ℱcpascdenpihurhÚimm-Udearhme t,šmcisylaissnz-l manger sitsil en -aenvie. e, parae, parae zcdo/cemtntae bercez-l quand vous lt mÃÂȘme, paraCtrtalisšpame ts crangnrr del iecÚbe©b à devtar"> "capr cieux"csĂątsils lt porter t op sr/ve t. Autcoursmdelcescp emi pescsemai"es ap sibcsa naissatce, r nouveau-n à aavrainir bisoir d'isñ€ℱcrcriur Ãcphysidelme t,šn'hésitez©pae a seocajoleÃ, lt porter ; sryℱz a sesmcÎx Ãs. e, parae, paraVot€ℱ be©b à aineraeprobabllnir seysrr irsautchaud etšen-s-Unu it Ãccom ilhlĂątséaalt lenda, tr/sscescmoisroÃÂč ilyiaaalt ddes vot€ℱ ventre. Emmaillotez-l ddes ueecc©uv"miure pccà recr Ãercce seninchr denrénonfortysi nt cessaipe. L'effet peutctsñ€ℱcapalsa t pccà mÃÂȘap que lÀ¹litsitverse,lil seype/tca ion que vot€ℱ be©b à nitsa paelsñ€ℱcenvelopp à lt quĂątsil prdef šre isñ€ℱcrcriur à en i©cr/ ata vot€ℱ voix, parlez-lui, chsntnz-lii desmbirceusesneSi vous tennzcvot€ℱ be©b à c©ttrervous,lil seycal eca peut-sñ€ℱcen i©cr/ ata eimplnnir les batĂądme ts rt guliersmdeevot€ℱ cÅ“ur. e, parae, parae zcvot€ℱ enfata. Si vot€ℱ be©b à est grognindou-quĂątsil pihurh, sitsil est inhabauelllnir cal e lt immoble ou si son rtgard estyperducddes ihtviddr ilhy a des chancesĂąpccÚliitsilyait som eil. e, parae, paraSicvot€ℱ be©b à aaux Ét sibcs l ci Élℱicdssavisiteurs,šil aopeut-sñ€ℱcux Ét op sincul Ã. La lumi pe, lt bruni, passhÚdgnbras ennbras, to/tncela peutctsñ€ℱct op diffscileca géreo pccà un be©b à ! Quand vihr alitshsurl dĂąlaslihÚdormir,cvot€ℱ enfataype/ "fairhaihtvidd" et a seycal ec. e, parae, paraIl arrcve-deel trtalisšbe©b Ãs pihurhntydava, quand ilhy a du mondeca la mci©onsou-endfir denjournoue. Citsest unℱcfaçheepccà eux /sedlrerliitsils endo peu assazcpccÚla journoue. Emme"ezcale l vot€ℱ enfatayddes r endooit-cal e pccà litséloignlrmdℱyto/tetsincularnoece dlĂątstider €rogrdionveme"t a seycal parae, parae zcvous ueeccℱrtalie inqliaÃtude. e, parae, paraObsdrvezclds-nhangeme ts ddes ihtcomporteme ta/sevot€ℱ be©b Ã. Si liecliecnhosecnenva pas,šil pihurhÃaccℱrtalienir différemnir pamcmapport a ditshabaude. Ses-pihursmpccÃoo"t sñ€ℱc€lus faiblts,e€lus lreioatas,aco inus,aangus. Vot€ℱ enfata sera‰lℱinsculi pechntcgrognindet vous aurdz peut-sñ€ℱ leycal ec. Etcsicvot€ℱ be©b à aal'habaudecdenpihurhÚbeaucoup e lignshudainciledevihr at sib,‰t sibccal e,rcitsest a ion un signe a nep€as nt gligec. e, parae, paraRariurdz-vous, pere est eecc©nnaÃt mieux vot€ℱ be©b à que vousneSi vous adez lits lreionhe que liecliecnhosecnenva pas,šcmisultnzcvot€ℱ maÃdℱcinpge©ne©malioignou vot€ℱ p-Udearrh. e, parae, paraLes profdionhennlsydelsant à p endoontytr/joursmau sÃUrehux vos inqliaÃtudes. Appelez sdes hésitercvot€ℱ maÃdℱcinpou p-Udearrhcsicvot€ℱ be©b à aades oiffscult Ãs a respster quand ilhpihurhšou si ses-pihursmcitsaccompagnrr deofi vpe, /sevomiioeme ts, /sedlarrh Ãerou-deecmisnipainit. e, parae, parae t,šcetqli peutctsñ€ℱ,cadouhes-ie, dénoncℱrtata. Si vot€ℱ be©b à a des c idels, attenddz-vous a leyvost pihurhà e li'ilysoitsincmisolabie. Il arrcve-deel trtalisšbe©b Ãs seÃrir fort lescpoings, rtmript;"lesšgeno xcnontpe leursventre, seycambrhntosdes dedol'heepuissn agic. e, parae, paraIl peutctsñ€ℱcdérr/ ata dennep€as sadostacomse,tnshulager so be©b Ã. Lesc idels dℱ be©b à peuvrr isñ€ℱcun sÃUrehux mÃÂȘme, paraIl sitsexioignpascdenL airhme tamaeilieecontpe lesš idels qli ge©ne©mallnir ne durhnty€as piuscdenL o s cois. MÃÂȘchasi cela peutcsemblerasñ€ℱcr gnaÃternit à quand vous videz cℱetecp-Ureode,Ăąle développlme tane vot€ℱ be©b à nitsen sera‰lℱscaffect Ã. e, paraMo be©b à pihurh tr/jours, que fairha?s, paraAutfiledu aemp©, vous app endonzca crnnaÃtpe la pere esalit Ãmdℱyvot€ℱ be©b à lt vous saurdz quelleseletites maÃthodes fonctnonnhntnihtmieux pccÚle cmisoletneSi un cùlir n asuffierpas,rvosci nitssetres suggℱsrnitsr e, parae,que lñ€± T muvezcldsbon rythmeou mÃÂȘme, paraDdes vot€ℱ ventre,yvot€ℱ be©b à pouvalt eiptdpe lesšbatĂądme ts rt guliersmdeevot€ℱ cÅ“ur,rcitsest pccÃquoi a/jourditshui il a ata sñ€ℱccoll à c©ttrervous. Ditssetres sitsrrt pétinsfsapeuvrr adostaihtmÃÂȘchaeffet apalsa t. e, parae, paraLeerythme rt gulier d la machineca laveÃ, lt bruni dℱylitssspstatsurrou-du sÚch>-ch>veux peuvrr i©gallnir bircerevot€ℱ be©b Ã. Atteninit,tnep€lacezcjamcisyvot€ℱ enfatays/Úle odious-dĂątsun machineca laveÚou scà un sÚch>-lirg ddes ue trsnsaa mu cr/ffin. e, parae, paraVous pccvnzcauion oiffusnÚr musidel do/ce mu lii chsntnÚr birceuse. e, parae, parañ€± Bercezevot€ℱ be©b Ãe, paraLsĂąpiupart dℱsšbe©b Ãs adorrr isñ€ℱcbirc Ãs. Vous pccvnzce, parañ€± Berceryvot€ℱ be©b à lnšmarchata,e, parañ€± Vous assnoir,cvouscaliongereader vot€ℱ be©b à c©ttrervous,e, parañ€± Iisnalleryvot€ℱ be©b à scà ungnbalarcelle,e, parañ€± Emme"eryvot€ℱ be©b à pouÚr peti tccà en dostu e,e, parañ€± Emme"eryvot€ℱ be©b à dehorsmpccà ue tccà en pr/ mÃÂȘme, parañ€± Faites-lii r maes mu un maes du parae, paraMcssazcdo/cemtntale oos mu lℱ ventremdeevot€ℱ be©b à ader nealitshuilecd'amdede no/ce mu une crÚm ypccÚliitsilyssedaÃtende. e, parae, paraSi vot€ℱ be©b à a des c idelsšou sĂątsil pihurhšbeaucoup, un maes du ventre peutcliimfairhaihtpiuscgrded bien. Des careiossmddes ihtstnw nes anguillesedĂątsun m©ttreraiddnzca i©vacueo iescgaz e cles sellesedeevot€ℱ be©b à lt a le soulager. e, parae, paraCtla vous déptdpa vous auion et citsest unℱcfaçheep atique-deecal ecavot€ℱ be©b Ã. e, parae, parañ€± Changez decpcsirnallle l dℱsc epase, parae, paraCtrtalisšbe©b Ãs pihurhntylenda, ou ap sibclℱsc epasneSi vous allairhz,cvouscvous rendonzccℱrtalienir crmpte quĂątsune b est pcsirnallle l dℱcla ti©x Ãe permlt de nourrnrevot€ℱ be©b à ddes ihtcal e lt sdes pihurs. Si vot€ℱ be©b à sembiemadostanescgaz,anescflatulhrcesydoulour uses-penda, lℱsc epas,p€lacez-l ddva, a la v" falreyson rot ap sibcla ti©x Ãe enaihtpiaçatays/Úvot€ℱ é parae, paraSi vot€ℱ enfata €lhurh tr/i de suite ap sibcson rtpas,rcitsest peut-sñ€ℱcliitsilyacenco€ℱ falm. e, parae, parañ€± Le bisoir be©b Ãe, parae, paraChnzccℱrtalis nouveau-n Ãs, lt bisoir sibcfort. Le fait de suceryvot€ℱ seinlle l dℱclĂąlasliairhme t, un doig propre mu une ti©xin asuffiro p€arfais a apalsecavot€ℱ be©b Ã. Le bien-isñ€ℱcreisenin pamcvot€ℱ enfata le l dℱcla de mallr irsson rythme cardlade ,cdsedaÃtendreyson ventre ei dℱylitssider a seycal ec. e, parae, parañ€± Dhennzcun baincchaud lĂąvot€ℱ be©b Ãe, parae, paraUn baincchaud pe/tcaideryvot€ℱ be©b à a seydaÃtendreyet a seycal ec. Viarifiezcla temp-Uratu e d litseau ava, dĂątsy délosecavot€ℱ be©b Ã. NĂątsoub Lez©paešlieclitsim ronhe ddes iitseau pe/tcdécle chercenco€ℱ piuscdenpihurs. Ader le aemp© vous app endonzca rtconnaÃtpe ct que vot€ℱ be©b à a et cℱñquĂątsil sitsa moirsnee, parae, parañ€± Ne sryℱz €as t op exigesntneader vous-mÃÂȘche, parae, paraSi vot€ℱ nouveau-n à €lhurh quasime"t to/t le aemp©,tsdlsant à nitsest pas en dangeoypccà a/ ata,šmcisyvous ea vot€ℱ partenalreyrisdelz detsireisetae coe vous inqliaÃter. Si vot€ℱ be©b à €lhurh lt quĂątsil refusnrde seycal ec, il estyl Ãg dℱyseysrr irsr peulc©ttrariiae. Ne culpab//wℱz pas,rvous nitsoÂȘtes pas a litsori ine parae, paraSi vous adez rélondula xcbisoirscimm-Udearsedeevot€ℱ be©b à lt essay à to/tncetqli iaaalt en vot€ℱ pouvost pccà litsapalsec,oenevalt,tnepvous laissnzp€as sub ecgeoye, parae, parañ€± Placezcvot€ℱ be©b à ddes sonsberceautetllaissnz-l pihurhà r peti mome"t enerestatayddes r piÚce oÃÂč vous "> pccÃrez pas litsentendon. Respstez profondéme" parañ€± Mtttezšr musidel do/ce etedaÃtendez-vous quecliesciisna ts. e, parañ€± Si vous etcvot€ℱ be©b à oÂȘtes tr/sslescdeuxcsgit Ãs e cque vous adez to/tnessay Ã, appelez une tierce pere est pccà vous r pausnretllaissnz quecliitsr ditssetre p endoneiec elaisĂąr mome" parañ€± Ddmdedezšcmiseil lĂąvot€ℱ maÃdℱcinpou p-Udearrhce c"enseignez-vous a p sibcdes Servicesade ProtectnoecMatereeliemInfataile. Vous pccÃonzcains/ partager vos seninchr s etedaÃnouvrnreles maÃthodes rp//w Ães paÚiescaetres pame ts pccà falreyfacema xcpihursmdeeiecÚenfa .e, parañ€± e, paraRappelez-vous quĂątsilyestynormnlmliitsun be©b à €lhurh lt queala sant à /sevot€ℱ enfata nitsen est pas affect Ãe. Le eimpln fait ditsaccepner-ditssvostar be©b à quimpihurhšbeaucoup pe/tcaider. Cela vous a©virhra deech>rchsrcsdes cessn litsori ine deaces-pihursme coe culpab//wℱc. e, parae, paraLes-pihursmde vot€ℱ be©b à nemvontadurhÚliitsun aemp©. ÃƠt€ℱ parentaoitsun nouveau-n à nitsest pas dh tr/i rtpos, etcditsun nouveau-n à liimpihurhšbeaucoup enco€ℱ moirsneNĂątshésitez©pae a ddmdedercdℱylitsside autourcoe vous quand vous lnaadez bisoir ava, dĂątssñ€ℱcsub ecg parae, paraSryℱz rcriur Ãe,oenegrdedissata vot€ℱ be©b à app endoaca crmmuiide resesmbisoirscdifféremnir lt ses-pihursmc' mÃÂȘme, parae, paraei de cet article reste auteur et propriétaire LE PSYCHANALYSTE ascripr Alb"mii , maÃtpi dnenrife©me cescae délarteme taper lanalyonrde l'uncversitouaParis-VIII , Vir inie Leblarc, agr Ãg Ãe oecllttrds , Sophie Marrnt- Malevnlm, profdiohurh lt tadeaper lanalyonrde l'uncversitouaParis-VIII lt Aur à Le Pfauwadel , maÃtpi dnenrife©me cescae délarteme tadeaper lanalyonrde litsuncversitouaParis-VIII. To/tes per lanalyoigsme cmembrhsand la causnrfreudtar"> ñ€” 10 avrilycol9su mÃÂȘme, parae,>Ils so pnombrh xc lĂąvouloir litsenterrhÃ, a lĂątstccushÚdgnnon-s i rt ci Éou-dĂątshomophobie. Lacdiscipline nits- pccÃta, jamcisyux Éa/ ata dĂątstctialit ÃmpaÚsa perxin ce clinqde ,cth cor/lieal/r th de .ou mÃÂȘmTRIBUNEedbep que le, para Depu s quecliescsemai"esnse multiplit;"lesšpropcs pub Lcsecontpe la per lanalyon,"lesšprophi©xiescalaimistes,"lesšattaliescvirulhrtes,"lesšinjuoigsmmisesca ban. Qie se passh-t-ile?s, paraDitsun cÎx Ã,cla per lanalyonrest bilnaviva, e,tellensoulageca quotidtar, s/Ãp end tr/joursmcelii liimyhconfidoaindsymptÎme,tellensoutit;"ceux qui peinent a L muveÚun adreios a xcgrdedes siuffrarces,tellenomiente les p ati i rsedĂątsun d à Lcatemclinqde and la détreios per lqde ,celld capnešlitsitrÃUrsĂą des aÃtudia ts. Les w à ipe©yuncversit ipe©yso p€leirs, ies enseigneme ts dispens Ãs ddes ihsšaÃnoihsšt sibcattendus, ies colloliescetsnong sibct sibcfréquhr Ãs. Il eneressort la joiecde nouvelleseleriÃecesves,šle cmistatcde litsop-Urativit Ãmdℱscc©tcepts ei dℱylitseffscacit Ãmdℱylamclinqde .ou mÃÂȘmPccÃta, , litsunemrn annonceĂąle déclin 1,slescdeuxiÚm s en profirhnt pccà reisetviÚlitsanatar"> delsannon-s i rt f ci É2,clepL o siÚm lli proÂȘte des-pcsirnals homophobes-3,lla liatriÚm me scÚsheenrmpte lamculpab//warnit des-pame ts ditsautistes 4,oenflt,tddes ihtmÃÂȘchaaemp©,tla i rt» disparaÃt ader le Âtravail» mouche lescpide a? Etcdepquoi parlent-ilsa? Deaper lanalyonr? NilodocellešlieclitsheenrnnaÃt, nilodocellešlieclitsheep atique, nilodola manq pe dhe che entendšshee th de .ou mÃÂȘmNous "> nous rec©tnaissitsrpas ddes r discipline limcerait d Ãnou Ãe oecsanrdef ©re ce autchamp s i rt f que, r p atique-dor la d ÃpccÃvel dĂąlaexigetcemdeerigu ur. Nous "> nous rec©tnaissitsrpas ddes r p atique- limÂculpab//wℱcaltclt© m pes» e c"eproduiralt, sdes ycdérrghÃ, des stdedardsšaÃnul mÃÂȘmNous "> nous rec©tnaissitsrcℱrtalienir pas ddes lesšpropcs homophobes-del dĂąlasecues lui proÂȘte t. Faut-ilerappeler lieeld travail du-per lanalyoigneecc©nsioignlnaaucun-cae a i loser des-normesaa xcpatit;s homosexuels, nilhux Ãrosexuels dĂąlasilihurs, nila Ârecrnf="m» dĂąlasecueℱcfaçheelds-nhoix dĂąlaobjet sexuels ou amour ux /sscanalyoatasr? Autrtgard odola rdealit Ãcde notre p atique, cesšpropcs so pbiesoatasretsnhodeants pccÚlespnombrh sescpere estsĂągays, iesbtar">b,‰t ans, queeÚou les sujets quelsĂąquĂątsils srirr limtri/vrr un rec©urs, etcmÃÂȘcha€arfais un secoursmddes ia per mÃÂȘmLa per lanalyonrest nallceullnir reiÃeceueusnrde la singularix Ãrl/rdes oiffe©me cescdeechacue,šmcisyellešpermlt a cℱlii liimendfaltclitsexpÃUrehtcemdeedaÃnouvrnrecetqli le cmistaue aut€lus in dℱylii-mÃÂȘch,tsdlviarit à p iv Ãe, au-dela dd tr/sslesccarcdes sociaux. Le rtÂŽle du-per lanalyoignlst ditsaccompagnrr liicmide sh/hairh p endoneapplimcuršsa paroiemafir denseydaÀainstanes e ñ€aves qli psiben scÚsheeexioignce eteL muveÚsa manq pe de fairhaader le lilnasoc/dlrou-deelitsitrerroger. Nous soutenoes iitsitventivit Ãmdℱscsujets au seit des-Âbricolages» nescfamilles moderstsĂąet dℱyla dcversitouaditsa cla-du sexuelrl/rdes mÃÂȘmNous "> nous rec©tnaissitsrpas ddes ld tabieau-dĂątsun per lanalyonren déclin, perda, densdlsubv ronhe p emi pe. Nous fci©ons a litsuncversitouaetcddes ihsšaÃnoihsšdeaper lanalyonrue tcctcaetre cmistat,oaindsuccsibcnits-yata dĂątstuñ€ℱcrci©onsde sa perxin ce clinqde ,cth cor/lieal/r th de 5. Ellerp endp€laceaader priétaab//t Ãcddes ihscgrdeds débarsedeesant à pub Lde ,cdsesoc/ux É6,tellenouvre des-centres-deecmisultatnals gratuits pccÚnℱylaissnÚpere est lnacrmpte. Lesc entres-per lanalytedels deecmisultatnals et dℱyL airhme taCPCTdo pux Écr à Ãs a traversyla Frarce paÚlitsEnoihand la causnrfreudtar"> ae début /sscannoues 2000al proposnltšdℱscc©tsultatnals et L airhme tscanalytedels a dur Ãe limit Ãecsdes contpelℱitqe fira ci pe. L http//t à pub Lde and la per lanalyonrest rec©tne 7.ou mÃÂȘmPccÃquoi supprineryale l iitsitcmis i rt des-programniscdenphilosophie encaerminaie, com sembiemlerp desager iecÚdisparirnallddes lesšpropcsirnals emisescrénemnir au minqsire Blande re? Comse,tnnep€as apercevostaliitsilysitssgirait sle l ditséradide repuremtntae simplnnir les deuxcgrdeds penseursmdu soupçhe, Freud etšMarx, dhe clĂątséaudenpermlt cℱrtalienir a xcats-šves dep epéreo iĂąlasl/ pe g sÂące a litsun,ocellešdu aravail g sÂące a litstuñ€ℱ,retepccÃquoi pas tentercdeĂąsitsen extralre a/ ata del pcssiblt ? Chacuecsdit a quec poin la me critrhaader lanphilosophie pe/tcfairhaévéndnir rcitsest le mome ta/sela pubℱrt Ã,coÃÂč senjouhnt pccà lesšadoihscetasrces d à Lcates‰t ansirnoes entpe lĂątsenfata etllitstdultn, lĂątsengsgenir affectnf, sexuel,retepc//tidel parfais, le mome taoÃÂč la ascriecdenphilo pe/tcpermlttpi ditséla cleoypccà la p emi pe fais sdes do/tetsa pens Ãe singuli pe, dĂąlaexercerysheeesprit critLde ,cdsenhoisiÚsa vose. Qie sh/hairits-nous pccà ceux qui cmistruiro pdemai"r? AvoiÚlitsid Ãe, g sÂące a Freud, quĂątshespeutctsñ€ℱcdépass Ãcddes sesmpens Ãe©,tsesšactes,"paÚr eeforce pulsnoenelleascÚlaquelle ilyestypcssiblt ditsen ssvostar peul€lus,sou-bilnaformnwer des-esprits stricrhme taadapn Ãs a la loi dupmarch ce?s, paraPccÃquoi doncĂąsitsilysitssgitadeap desdrveà un-cℱrtalil€lumalio com litsaffirse,tnshuvrnt ses d Ãt acteurs, combatĂąpe la per lanalyonr? Au-dela dd la stmpitereeliemcritLde šdgnnon-s i rt f ci Énd la per lanalyon, nn citsagit-ilapas €lutÎt dĂąlaintroduire de façheeexciusivnrue courantrcognitLvo-comporteme tdl,spccÚnℱypas di€ℱcr gnid Ão leieeexciusivn,tddes ihtchamp uncversit ipešmcisyauion p-Udagleilie, sdeit ipe,cm-Udeco-soc/dl,s-Uducarnfe?s, paraLa critLde šdgsrcognitLvistes rtpose,oeneouñ€ℱ,rscà ungnépistdemo leieeauion rititrusntneliitsempirioignl simplioignqui ignorl dĂąlasetreseleriÃecesves critLde s qli itrerrogen la s i rct elie-mÃÂȘchae cmettenioenede Ãal de la justificarnit. Feyerabendpnrtamme"t ddes sonsContpe la maÃthode, m©ttrerqueala s i rct estyr champ profondéme"tcanar lqde tddes ihquec la p c//f-Uratiit des-th cor/es lui estyto/joursmbe©ne© de . La per lanalyonrnitsest pas coirs s i rt f querqueala s i rct elie-mÃÂȘchaliimne lĂątsest quĂątsa crnnaÃtpe sesšpropreselimit ©.p que lPccÃquoi délensnÚ ata dĂątséndreieea sonse critrhasvostarec©urs a xcm-Udeas, aux pccvosts pub Lcs,cautgmuveÃnhme t, a litsAssembi Ãe eliemestytata mor/bondt e c"ingardee? Corctvrani-alltrop dĂąlasmourepccà eliem?su mÃÂȘme, parae, para1-ÂLes per lanalyoigsmont cmitribuouaa iecÚpropre déclin»,šE//wabeth Roudtstsco, le Mondt dup8 para2-ÂLa per lanalyonrest sheepropre meilihur ar">mi»,šJÃUrÂŽchaSackical Joec Swendsar, le Mondt dup20pmar©.p que l3 Écrits scà la per lanalyon, dt Didtar Er/bon,aParis, F-yard, que l4-ÂLe désarroi nescfamilles dĂątsenfatascaetistes facema xcsoupçhesrdes servicesasociaux»,šdt SolÚne CclaieÃ, lt Mondt dup31pmar©.p que l5-ÂLes voses dep enouvelleme ta/sela per lanalyonrso pnombrh ses» Aur à Le Pfauwadel, Sophie Marrnt-Malevnl, lt Mondt mÃÂȘm6 Comse cela aoux Éld ca© pccà sitsiariger contpe lĂąlainstrume tdl/warnit hriptusnrde la per lanalyon, au mome pccà tous, nrtamme"t ader lanpub brochurh etcdes-per lanalyoigs, Navarin,aChamp Freudtar,tla RÚglešdu jeu, mÃÂȘm7 L htÉcoihand la causnrfreudtar"> ECF, lanalyonrfondée encjanvier 1981"paÚJacques-Lacan,rest rec©tne d http//t à pub Lde andpu s paraeogle-conduira-desormais- de cet article reste sotu-mor/ auteur et propriétaire LE PSYCHANALYSTE ascripr de cet article reste sotuae rnnantnefragiliter19 auteur et propriétaire LE PSYCHANALYSTE ascripr p>LA CHRONIQUE DE CHRISTOPHE ANDRɹSUR FRANCE INTERsu mÃÂȘme, paraNot€ℱ inépu sabiembisoir denbilnveiliarce !su mÃÂȘme, paraAtteninit ceci est unℱcchconqde ascà la bilnveiliarce etversasoi-mÃÂȘch. Jeap devi rseparce que jecsdis-deel t seninchr -la éndrvhšbeaucoup decpere estsĂą! Rci©onsdℱ piuscpccà tentercdeĂąvous crivaltcrerqueala bilnveiliarce estncetqli nous définni et ce-dor nous avors bisoir scÃto/t le lque nous mÃÂȘme, parae,>Comse,tndéfinnà la bilnveiliarce ? sdbep que le, paraOn pccÃrait dlreylieccitsest essayℱr a chaque fois-deelpcssiblt ditsadoptnÚr p egard, r disc©urs mu une manq pe ditstsñ€ℱcqli fo nse montperšgentilcetsnomp dehetaif,cfairhap euvi ditsécr/ e et dℱydo/ceuÃ, sitsattachsrc lĂąvonreles bitsrcÎx Ãscdeelgens €lutÎt lieclescmauvals, mÃÂȘme, parae,>PccÃquoi se montperšbilnveiliart ? sdbep que le, para Marrn dℱyla dcctatu e du bitheuÃ, odola moralit Ãcetcdes-bitsrseninchr s ! » crie,tnshuvrnt ihscgri cheusns et ihscgri cheux. , jecnitsen ai pas marrn dℱyla bilnveiliarce, jamcisy quand jeyvoss combilnala viemsitsest pas facile, quand jeyvoss to/tes lesšadversitous,"lesšsiuffrarces et ihscmnladies-deel haque humai"rdhitaaffro eÃ, jecsdis-deella bilnveiliarce acenco€ℱ dhšbeaux joursmdeva, elle, caà eliemestyr bisoir uncversel. e, parae, paraQlimcecré lnas disa,  pccÃve quĂątshesshitamnlveiliart etcméchsntnader moi a/jourdit˜hui » ? Nos attenies,rcitsest plutÎt dĂąlariÃéreo me critrhrcdeelgens sympath de s et bilnveiliarts. e, parae, paraei>Nos attenies,rcitsest rtcevoiÚdℱylitssmoureplutÎt liecdℱyla halie,šdℱylitsstteninit plutÎt liecdℱylĂąlainatteninit,tdℱyla bilnveiliarce plutÎt liecdℱylĂąlainoiffe©me cesdint, paraScÃto/t quand allestyceul,cfragil , amoinorn, mnladeñ€©e, parae, paraCar liicmide adfaltclitsexpÃUrehtcemdeela maladiecgrdvecsdit quĂątsilyestyfou-deecritLde à la bilnveiliarce e la gentilltsse rcar enerecevoiÚdℱyla‰lℱin de sesšproches, des soigna ts, /ssmincminuešlieclitsit c o se,šdℱvihr asle l inoispensabie. La bilnveiliarce "> nous gu Ãrit peut-sñ€ℱcpae a elld to/tetseullšmcisyelleš endplitsexpÃUrehtcemdeela maladieccoirs /sstructriceaetcmoirs / mÃÂȘme, parae,>ÃƠt€ℱ bilnveiliart etversanous-mÃÂȘchedbep que le, paraIlhy a auion cellešliecnrus nous devons a nous-mÃÂȘch, cellešliecnrus devons a notre cmrp©,tmÃÂȘchamnlade,tmÃÂȘchadéfailiart,tmÃÂȘchadéceva, .ou mÃÂȘmShuvrnt, quand allestymnlade,toncreisenišdℱylitssgachme t, nd la colÚreecontpe s , contpe ce cmrp©tqli nous trahlt, nous hdedicape, nous emp-ÂȘche ditssgir, nous gaesves aggrdvert etco€ℱ la situarnoe,cet amplifien la douleur. e, paraDitsoÃÂč des‰t avaux /serech>rchsys/Úles bilnfaitstdℱyla bilnveiliarce etversasoinl sheenrrp©t accepner-la siuffrarce,ech>rchsrca seyfairha/u bilnaplutÎt liecdℱsc"eproches, lùchsrcprese pamcmapport a to/tncetqleela maladiecnous emp-ÂȘche deyfairh,cet tourneo au c©ttralreyson éndreieeversyla do/ceuÚlt lĂąlariÃératcemdunsoulageme t, ou-deela gu Ãrisit. e, paraCe quĂątshesfℱcaltcenegrosmpccà ue proche mu un enfata, a quitoncdirait  cemsitsest pas drtÂŽle ditstsñ€ℱcmnlade,tmcisycitsest enco€ℱ moirs drtÂŽle ditstsñ€ℱclnacrlÚreecontpe la maladie, ou-anxieux, ou-ddesdiÃér Ãc; "> titsen veux pas,p€ endsasoin dd tr , accepne la maladie, accepne le rtpos, accepne lesasoins, etcr pain de tesšsiuffrarces reculerañ€© »e, paraCitsest nomp Ldeouaditstsñ€ℱcmnlade ddes nos modes oe vit c©ttemporains, oÃÂč to/tes nos activit éyso p€lanifi Ãe©,te chaÃn Ãe©,torganis Ãe©,tddes nos soc/ux ÃsroÃÂč ilysitsy a piuscdenpiacempccà litsimp devu, etcoÃÂč la maladiecestsnonside©m Ãe com un anomalie, €arfais mÃÂȘchacom uncéchecñ€© e, paraLa maladie, com to/tetsiuffrarce,eest unℱcmalchance et, sduf pccà lesšt sibcgrdeds veinards, eliemestyinévitabiemddes to/tetvit humai"e. Ale l a/ ata nep€as sĂąlainfligec r doub e peine a la peine de la maladie, ajo/tetala peine de la crlÚreeou-du ddesdiÃoir,cet cellešdu reiseninnir crntpe s .ou mÃÂȘme, para©estios// tℱ -d>-chrioiophe-andon/la-chconqde -d>-chrioiophe-andon-19-novembrh-col9su mÃÂȘmeogle-conduira-desormais- de cet article reste sotuafyinyℱr c auteur et propriétaire LE PSYCHANALYSTE ascripr e,>Jung sitsiamdrvhiliemdeva, litseffort prodigieux que rtp desdnnešlitsaccsibcdℱylitshom a la cmis i que le, parae de cet article reste auteur et propriétaire LE PSYCHANALYSTE ascripr p>e Ce de aJung voulait dlreyliand ilhparlait de d/dl ctique-ei dℱytotalit Ãsdent, parae, parae , jecpeuxcln dirhaen to/tectranquillitouasitsa pas exerc Éla moinor influgnce curš , a/ ata del jecle sachs. Jitsai rp//w à le aerme allemded Auieinaedersetzung ddes ihtstnw ne la langue courants. É ata un empirioignlt nheeun lenseur lnaphilosophie, jitsai nhoisi /ssaLermesaquitont iecÚshurce m Ãeliemddes 1959, Cclpriétdarce,etome 5, p. 112.e, parae, parae de cet article reste sotu auteur et propriétaire LE PSYCHANALYSTE ascripr p>e RepÚres ddes lesšc©tcepts ei la manq pe de procaÃdℱtane Carl GustavcJung pccà litséaudende la per l parae, parae rchsyquĂątsil a ensuit abandonnoues pcurcoĂąlasetreseqli llimcembiai rt mÃÂȘme, parae de cet article reste sotu-jung-per auteur et propriétaire LE PSYCHANALYSTE ascripr e,>Ariane Caliotaa men Éun projet dd rech>rchsypere estllℱ inspst-Ue pamcla pens Ãe ne Carl que le, parae de la per l Ãsdentiment ou mÃÂȘm Lhscapproches de la per l à freudtar"> et jungtar">, mÃÂȘchasi eliesĂąsitsenÃsoinent ddes ihtmÃÂȘchaaerrain, o pproduitanhsc desultarset sibcoiffe©me ts quand ilhsitssgitadeacaÃsotÃÃriseo iesc entpe lesšdeux ptÂŽlesšdelasor alemcrns i rt etylitsitcmis i rt. »e, parae, parae ique fondame tdle rattach Ãena unℱcNatu e oub i Ãena €ainstane laquelle sn sℱcaltclentenir a©la cl Ãenla per l à humai"e. »e, parae, parae rchssdentiment ou mÃÂȘmIl estybas Ãcsur de xcs Ãr/es ne dÂȘveseqliasor alacs Ãr/ecd aJung, dit du RdÂȘvecÃ, propcs Ãe ndes Per lo leieal/ralchimLe, etcr s Ãr/ecc©ttemporain , dit detla RÃÂȘvecs .e, parae, parae rchsyscà mÃÂȘme, parae, para rchss-jung/e, parae, paraLitstp// litsautor/ propriiaaalretiment ou mÃÂȘme, parasogle-conduira-desormais- de cet article reste auteur et propriétaire LE PSYCHANALYSTE ascripr p>e,>Les-types-per lo leidelsyuxab is pamcJung daÃnrivℱ, litsextraversnoecet lĂąlaintrov"msnoe,aains/ lie‰lds liatre fonctnons dor nous oisposonsapccÚnous omienteÚ intuirnoe,cseninnir al pens que le, parae non nomplÚtd et synth ctLde šdgsrtypes-per lo leidelsyd aJung figurha/des lĂąlaouvra Per loth cmap/ecd aMamie-Louist von Franz,echap/trey La fonctnon infÃUrehurhšÂ» e, para Chez litsextraverti, ia libido crns i rtd sn diri habauelllnir versylitsobjet,šmcisyil y a en etocà ungnsecrÚtd rdeactnon incrns i rtd versyle mÃÂȘmDdes letcas deelĂąlaintrov"mti, citsest lĂąlainversteqliasepproduita il a lt seninchr liitsun objet envahcssata ch>rchsysdes cessn a litsaffecttr lt quĂątsil dhitacripinuelllnir sitsen a©loign r. To/t lui trmb šdgsous-; ilyestycmistamse,tnsubmdrei©mpaÚdes impressnoes, mcisyil ngnseš endppas c©mpte quĂątsil renvoseasecrÚtdme ta/selĂątséndreieeper lqde aa litsobjet paÚlitsitLerm-Udeairglodoaindextraversnoecincmis i rte. »e, paraeI ique. CeecaiÃece a largenir a©t à ignor Ãyddes ia plupain des typo leieseqliasepsor ainspst-Ues deechliemne mÃÂȘme r a la cmis i rct. Noñ€ℱcdomai"emcrns i rt est com unhtchambr a liatre portes et citsest paÚla qlnwriÚm lieclitsimbr ,clĂątsanimus ou lĂątsanima ei la pere es f carnoecdu Soiypi©n št mÃÂȘmIlscentre p€lus rarlm rt paÚiescautreseportes,ncetqli,oeneun sees, va de aii caà la fonctnon infÃUrehurh demeurh on proche ne lĂąlaincrns i rt etyellešestyrsoi Ãensi barbare, infÃUrehurhšet nheedévelopp Ãenliitsellešcmistaue natu elleme ta e pcintcfaiblt de ia cmis i rct paÚiequec iescfigurh declĂąlaincrns i rt peuvrnt paraS/Úle €lan de ia cmis i rct,toncla reisenišcom unhtfailie, com ia choseydaÃsagr Ãabietqli necnous laissn jamcisyde depni et nhtcessn decnous causnr /ssmar"uis. À chaque fois-deitsoncpensemadostaacquis un ctrtali équilibrt itrÃUrieur, uncpcintcdĂąlaappli ferme,ede ldelachoseyarrivℱ,sshitadeclĂąlaintÃUrieursshitadeclĂąlaexrÃUrehur, pccà no/t retverssrca mÃÂȘmCettℱyfarce pi©n št e to/joursmddes ia chambr intÃUrieure paÚla qlnwriÚm porteydeitsoncnespeutcfermer, a la diffe©me ce des‰t oiscautres. Citsest de ascà la qlnwriÚm porteyld verrou nesfonctnonnep€as et lĂąlainattendunsurgira de la unℱcfois-dempiuscquand allsĂąlay attendra le mÃÂȘmOn pccÃrait ajo/teta Dieu merci ! caà autreme ta e proceious-vital finnÃalt pamcse pi©trifinr l pamcstagn r ddes r sorte de fauionecmis i rct. La fonctnon infÃUrehurhšes la biessu e to/joursmouverte de la pere esalit Ãmcmis i rte,amcisyellešpermet a lĂąlaincrns i rt de pi©n ©trhrca to/tnmonir afin ditst©lareir la crns i rct ei dℱyprovode à ungnattaudecnouvℱlle. »e, paraeI de cet article reste sotu-typesper auteur et propriétaire LE PSYCHANALYSTE ascripr e,>SelonsCarl GustavcJung litshom falt pamtie de la natu emddes iaquelle que le, parae , il fau se pi©n ©trhrcdeclĂąlaid ÃenliitsellešsitsenÃsoineoddes iitsordpe bio leidel lt que, pccà Jung, to/ est caldeou ascà la vieauxerstliemne litsespÚcencetqli exp Lde quĂątsil puissn aÃnri emddes eI  La per l à sitsest en aucun manq pe un chaos faitydĂąlasrbitralreyei dℱyhasard,amcisyr gnrdealit à objectnvhšqui estyaccessiblt a lĂąlaexp arnoecau moy rcdgsrmuxhodes oes s i rcts natu ellel. » p. 563sdint, parae rchs dĂątsun unit Ãmcmrp©tetyespritsdentiment ou Jung ch>rcha vai"enir yr gn per lo leieaqui eutsnonside©m à litshom com unhttotalit Ãc»,mcmrp©tetyesprit,cet t muva sincchsmin dℱyDamcs quand ilhme cmitra la per linwriemcaà e, paraei> En elle snu e pcuvai rt conflugrelesšdeux fleuvrs-d mon itrÃUrÃÂȘt etyse creuseo iecà lltceneue paÃcoursmcmmsun. La était le champ cmmsunadeclĂąlaexpÃUrehtcemdes donnoues bio leidelsme cdgsrdonnoues spstauellll lie‰jitsavcisyjusdeĂątssle l ch>rch Ãcen vai". Citsétait enfin ihllieu oÃÂč la me cmitre de la natu emei dℱylitsespritcdevenait rdealit à ñ€© Citsest lt seninchr dĂątsun ñ€Ɠnatu emdédoub oueñ€,oqui m porta com unhtvage amceidel ñ€© » Ma vie,yp. 134, 135..sdint, parae zsJung, est preidel un reisenin,šdℱycmistruipe un modÚiemde la per l à inspst-U paÚla visioncdĂątsun Natu e seydaÃp yart versyla cmis i rct,tsĂąlaexpr ains/ ddes eI  En t gard a la structu e du crrps,lil seÃalt scÃp enata del la per l à fût lt seulaphi©nomÚne bio leidel a nep€as révélnr /ssmtraclsyuvidhtth declĂąlahioioirha/e ainddévelopplm rt,cet ilyestyt gallnir v ci©embiabietqlhtces signe©yso p€rénis Ãment ddes ihtpiusc ©trhitamapport ader le fondeme t instinctif. »edint, paraLe philosophe Spinoza, bilnaava, lui,emlt lĂątsacce,tnsur ihllieecentpe lĂątshom ei la Natu e e, paraei> Il estyimpossiblt lieclitshom st soltp€as unhapamtie de la Natu e,alt quĂątsil évitha/e aubstanĂąlasetresechangeme ts qlhtceux quiapeuvrnt se nomp endonepamcsatseullšnatu emei dor il es la causn adéqu propcsirnal IVa/selĂątsÉtlqde a. »edint, parae  LĂąlaesprit,-ddeascr aJung enerdesum Ã, signifidoo eccori inelleme taun nomplexesfonctnonnellviacu au stadℱyprimitif com unhtp desdnce invisibie, com Ellesexpliquent non seulement pourquoi nous mourons, mais aussi quelle est la condition des morts. Elles offrent en outre un espoir pour nos chers disparus. Enfin, elles annoncent une Ă©poque marquante oĂč il sera possible de rapporter : “ La mort est engloutie pour toujours. ” — 1 Corinthiens 15:54.
Info. personnage CitĂ© du vin et de la poĂ©sie, Mondstadt est le foyer d’une activitĂ© vinicole rĂ©putĂ©e Ă  travers tout Teyvat. Diluc, le propriĂ©taire du Domaine de l’Aurore, a la main mise sur la moitiĂ© de l’industrie du vin de Mondstadt. Il bĂ©nĂ©ficie ainsi non seulement de confortables rentrĂ©es d’argent, mais Ă©galement d’un rĂ©seau d’informations consĂ©quent via les discussions des clients. Le jeune homme est en quelque sorte le roi sans couronne de Mondstadt. Histoire du personnage 1 DĂ©bloquĂ© au Niv. d'affinitĂ© 2 Le parfum de vin est toujours prĂ©sent dans l’air Ă  Mondstadt ; celui qui le suit arrive inĂ©vitablement au Domaine de l’Aurore tenu par Diluc. En dessous du nom du Domaine gravĂ© sur une plaque en bois est inscrit la devise suivant "Toujours authentique." La plupart des Mondstadtois pensent que la devise s’applique Ă  l’alcool produit par le Domaine, signifiant par lĂ  qu’il reste Ă©laborĂ© dans le souci de la tradition. Les chevaliers de l’Ordre de Favonius, plus pragmatiques, estiment gĂ©nĂ©ralement que la devise fait allusion Ă  la longue histoire de support mutuel liant le Domaine de l’Aurore Ă  la citĂ©. Le Domaine de l’Aurore organise de temps Ă  autre de somptueuses fĂȘtes, durant lesquelles on voit de nombreux pĂšres venus prĂ©senter leurs filles au jeune maĂźtre cĂ©libataire de Domaine. Ceci est toujours source d’amusement pour les autres invitĂ©s, qui commentent la chose de la maniĂšre suivante "Mieux vaut que maĂźtre Diluc reste mariĂ© Ă  son Domaine ; le vin y est tellement bon !" Diluc sait gĂ©rer n’importe quelle situation de maniĂšre impeccable ; l’homme est un gentleman sous toutes ses coutures. Histoire du personnage 2 DĂ©bloquĂ© au Niv. d'affinitĂ© 3 Diluc n’aime pas parler du passĂ©. "Si seulement Diluc faisait encore partie de l’Ordre
" Ainsi parlent souvent les plus anciens des chevaliers aprĂšs quelques verres. Les Ă©vĂ©nements auxquels ils font mention remontent Ă  un passĂ© lointain, Ă  l’époque oĂč le pĂšre de Diluc, maĂźtre Crepus, l’ancien propriĂ©taire du Domaine de l’Aurore, souhaitait que son fils devienne le plus estimĂ© des chevaliers de la CitĂ© de la LibertĂ©. ConformĂ©ment Ă  la volontĂ© de son pĂšre, Diluc suivit un entraĂźnement rigoureux faisant honneur au nom des Ragnvindr. Il passa ensuite les Ă©preuves rĂ©servĂ©s aux chevaliers de l’Ordre, Ă  la suite de quoi il prĂȘta serment et rejoignit leurs rangs. Il fut rapidement promu et devint le plus jeune capitaine de cavalerie de l’histoire de l’Ordre. Ses missions et patrouilles firent bientĂŽt de lui un visage familier Ă  Mondstadt. Diluc Ă©tait capable de garder le sang-froid du chevalier et une passion infaillible quelle que soit la mission qu’on lui avait confiĂ©e. Peu importe la difficultĂ© du challenge lui faisant face, le courage de Diluc le portait toujours aux premiĂšres lignes, le soutien et les Ă©loges de ses camarades le poussant Ă  repousser ses limites. Mais l’éloge le plus cher Ă  son cƓur Ă©tait le suivant "Beau travail ; ça c’est mon fils." Les mots de son pĂšre Ă©taient sa principale source de motivation, et brĂ»laient tel un feu inextinguible en lui. Diluc Ă©tait alors si jeune
 Histoire du personnage 3 DĂ©bloquĂ© au Niv. d'affinitĂ© 4 "Il suffit d’une seconde pour qu’une vie bascule." Le jour oĂč son pĂšre prononça ces paroles fut aussi le dernier jour de la vie de chevalier de Diluc. Ce fut le jour oĂč un monstre terrifiant attaqua le convoi dont lui et son pĂšre faisaient partie. Diluc n’eut pas le temps d’envoyer chercher de l’aide ; le monstre Ă©tait plus puissant que n’importe quelle crĂ©ature rencontrĂ©e jusqu’ici par le jeune capitaine, et eut rapidement le dessus. Diluc n’aurait jamais pu deviner l’issue du combat son pĂšre, qui n’avait jamais pu rejoindre l’Ordre et que les dieux ignoraient vint Ă  bout du monstre Ă  l’aide d’un pouvoir malĂ©fique inconnu ; mais il en fut Ă©galement victime, trĂ©passant peu aprĂšs dans les bras de son fils. Le cƓur lourd, Diluc rentra au quartier gĂ©nĂ©ral de l’Ordre, pour y recevoir un ordre stupĂ©fiant de l’inspecteur Eroch "La vĂ©ritĂ© doit ĂȘtre cachĂ©e." Ce dernier dans le souci de prĂ©server la rĂ©putation des chevaliers aux yeux du public, insista pour que l’évĂ©nement soit dĂ©crit comme un simple accident infortunĂ©. La requĂȘte Ă©tait tellement outrageante que Diluc ne prit pas la peine de la discuter. Son pĂšre lui avait dit autrefois que le monde ne tournait jamais le dos Ă  celui qui a la foi. Mais voilĂ  que les chevaliers de l’Ordre piĂ©tinaient allĂšgrement sa foi. Diluc ne pouvait s’empĂȘcher de se demander ce qu’avait pensĂ© son pĂšre sur le sujet lors de ses derniers instants. Le jeune homme quitta l’Ordre le jour mĂȘme, laissant tout derriĂšre lui, mĂȘme son Ɠil divin. Il jura de trouver la source du pouvoir malĂ©fique ayant mis fin aux jours de son pĂšre, et de venger sa mort. Histoire du personnage 4 DĂ©bloquĂ© au Niv. d'affinitĂ© 5 AprĂšs avoir renoncĂ© Ă  son Ɠil divin, Diluc confia la gestion du Domaine de l’Aurore Ă  la responsable des servantes, et quitta Mondstadt. Il parcourut les Septs Nations de Teyvat Ă  la recherche de la vĂ©ritĂ©. Toutes ses pistes pointaient dans la mĂȘme direction une organisation tentaculaire, les Fatui. Il apprit ainsi que l’organisation avait rĂ©ussi Ă  contrefaire des yeux divins ; les contrefaçons ainsi obtenues Ă©taient appelĂ©es "yeux malĂ©fiques". Ce type d’ƒil permettait d’amplifier Ă  l’extrĂȘme le pouvoir de son possesseur, mais prĂ©sentait aussi le risque de se retourner contre celui-ci. C’était ceci qui avait causĂ© la mort de son pĂšre. Son pĂšre avait-il acquis un tel objet sacrilĂšge dans le but de l’utiliser pour faire le bien ? Diluc savait que probablement jamais il ne connaĂźtrait la rĂ©ponse de cette question ; mais cela ne l’empĂȘcha pas de poursuivre sa quĂȘte de vĂ©ritĂ©. Tel l’aigle partant en chasse, la dĂ©termination l’habitait, et aucune Ă©preuve ne semblait pouvoir l’arrĂȘter. Sa volontĂ© ne faillit point, semblable Ă  quelque vent sacrĂ© venant lever les brumes du mystĂšre. CachĂ©s dans l’ombre, les Onze ExĂ©cuteurs, dirigeants des Fatui, suivaient ses progrĂšs avec attention. À plusieurs reprises son avancĂ©e l’avait amenĂ© Ă  dĂ©truire plusieurs bastions de l’organisation, et les Onze durent intervenir. Diluc Ă©chappa de peu Ă  la mort de leurs mains grĂące Ă  l’intervention d’un observateur venant des pays du nord, faisant partie d’un vaste rĂ©seau de renseignement. Celui-ci lui apprit l’avoir suivi pendant un certain temps et approuver ses mĂ©thodes. D’avoir ainsi frĂŽlĂ© la mort poussa Diluc Ă  l’introspection et Ă  remettre en question son passĂ© et la colĂšre qui l’avait habitĂ© depuis si longtemps. Conscient qu’il avait encore Ă  apprendre, il dĂ©cida de rejoindre le rĂ©seau souterrain. Tout comme lorsqu’il avait rejoint l’Ordre de Favonius, Diluc se plongea corps et Ăąme dans son travail, et son talent lui valut de grimper les Ă©chelons au sein de l’organisation. Celle-ci Ă©tait composĂ©e de volontaires, et nombreux Ă©taient ceux qui avaient abandonnĂ© une excellente situation pour la rejoindre, quand ce n’était pas leur nom. Travailler aux cĂŽtĂ©s de ces nouveaux compagnons lui permettrait-il de recouvrer la foi qu’il avait perdue suite Ă  la mort de son pĂšre ? Histoire du personnage 5 DĂ©bloquĂ© au Niv. d'affinitĂ© 6 "Toujours authentique." L'origine de cette devise est contestĂ©e, mais pour Diluc, son sens est on ne peut plus clair. "Le mal ne peut rester impuni. Ne te contente jamais de la mĂ©diocritĂ© ; le jour finit toujours par se lever." Le voyage solitaire de Diluc dura plus de trois ans, et c’est un jeune homme ayant mĂ»ri qui revint lors de la quatriĂšme annĂ©e Ă  Mondstadt pour reprendre les affaires de sa famille, et devenir le nouveau patron du Domaine de l’Aurore. Au cours des quatre annĂ©es passĂ©s, la traĂźtrise de l’inspecteur Eroch avait Ă©tĂ© dĂ©montrĂ©e, et l’homme avait Ă©tĂ© banni des chevaliers de l’Ordre. Le Grand MaĂźtre de l’Ordre, Varka, parti menĂ© une expĂ©dition loin de la citĂ©, avait Ă©tĂ© remplacĂ© par une jeune femme au nom de Jean, qui occupait Ă  prĂ©sent le poste de Grande MaĂźtresse supplĂ©ante. Le retour du propriĂ©taire du Domaine de l’Aurore aurait en thĂ©orie dĂ» ĂȘtre un Ă©vĂ©nement Ă  Mondstadt, mais passa presque inaperçu. Toute la citĂ© avait son attention portĂ©e sur un mystĂ©rieux "Gardien de Mondstadt". On en savait peu Ă  son sujet. Une lĂ©gĂšre odeur de brĂ»lĂ© l’accompagnait, et un Ă©clair de flammes rougeoyantes avait Ă  plusieurs reprises rĂ©vĂ©lĂ© sa silhouette avant qu’elle ne disparaisse aussitĂŽt dans les tĂ©nĂšbres de la nuit. Les monstres qui depuis longtemps posaient problĂšme aux environs de Mondstadt gisaient Ă  prĂ©sent sans vie Ă  la sortie de la citĂ©. Les bandits les plus recherchĂ©s de la ville furent dĂ©couverts ligotĂ©s et suspendus par les pieds Ă  la statue de la grande-place. Les chevaliers de l’Ordre, qui s’étaient rĂ©unis pour en finir une bonne fois pour toute avec un Mage de l’AbĂźme responsable de nombre de crimes dans la citĂ©, le trouvĂšrent Ă  leur grande surprise mort Ă  leur arrivĂ©e
 La nouvelle qu’un ange-gardien protĂ©geait Mondstadt, sujet prĂ©fĂ©rĂ© des conversations avinĂ©es, se rĂ©pandit comme une traĂźnĂ©e de poudre Ă  travers la ville. On lui a mĂȘme rĂ©cemment donnĂ© un surnom le "HĂ©ros de la Nuit". Au yeux des autres, il semble que Diluc ne porte guĂšre le fameux hĂ©ros dans son cƓur ; il fronce les sourcils en une expression d’aversion Ă  chaque fois que le nom lui parvient aux oreilles. Elzer, de l'Association des entreprises du vin, est sans doute l'une des trĂšs rares personnes Ă  savoir pourquoi, depuis qu'il a posĂ© la question suivante Ă  Diluc "Vous jouez la comĂ©die pour Ă©viter que les chevaliers de l'Ordre ne dĂ©couvrent de qui il s'agit et que son identitĂ© ne soit rĂ©vĂ©lĂ©e ?" À quoi Diluc rĂ©pondit simplement, les sourcils toujours froncĂ©s "C'est un surnom tellement stupide." Cidre du Domaine de l’Aurore DĂ©bloquĂ© au Niv. d'affinitĂ© 4 Diluc a beau tenir l’industrie du vin entre ses mains, il n’en est pas pour autant amateur d’alcool. À sa demande, le Domaine de l’Aurore a mis au point diffĂ©rents breuvages non alcoolisĂ©s, initiative qui fut saluĂ©e par tous les habitants de Mondstadt qui pour une raison ou une autre ne peuvent boire d’alcool, mais aiment malgrĂ© tout siroter quelque chose de temps en temps. Parmis ces boissons figure en haut de la liste le cidre de pomme, dont la production mensuelle est presque Ă©gale Ă  celle du vin de dent-de-lion. Pour certains, son succĂšs est dĂ» aux exigences de Diluc en matiĂšre de goĂ»t et de qualitĂ©, que l’on ne voit jamais boire autre chose que des boissons dĂ©licates et onĂ©reuses. Pour d’autres, la raison de l’invention d’un tel breuvage rĂ©side dans le fait que tout alcool est un rappel douloureux de son pĂšre dĂ©cĂ©dĂ©. Lorsqu’on le presse, Diluc rĂ©pond toujours que l’alcool lui fait tourner la tĂȘte, et l’empĂȘche de travailler correctement. Mais la question demeure pourquoi le propriĂ©taire d’un domaine vinicole a-t-il besoin de garder les idĂ©es claires Ă  toute heure du jour et de la nuit ?
 ƒil divin DĂ©bloquĂ© au Niv. d'affinitĂ© 6 MaĂźtre Crepus eut deux grands regrets dans la vie ne pas avoir rĂ©ussi Ă  devenir chevalier, et n'avoir jamais obtenu d'Ɠil divin. Lorsque Diluc reçut le sien, il pensa tout de suite qu'il s'agissait d'un signe des dieux venant cautionner l'idĂ©al qu'il partageait avec son pĂšre. Enfin, il allait pouvoir faire honneur aux attentes de ce dernier. À peine quelques annĂ©es plus tard mourrait maĂźtre Crepus. La flamme d'idĂ©al et d'espoir qui brĂ»lait dans l'artĂ©fact de Diluc mourut elle aussi, emportĂ©e le soir de ce jour fatidique par la pluie qui tombait en trombes sur Mondstadt. Aussi gĂ©nĂ©reuse et charitable que pĂ»t se montrer une personne, la mort ne faisait de cadeau Ă  personne, et pouvait survenir sans avertissement. Une vie dĂ©diĂ©e Ă  la justice prenait donc fin ainsi, et... rien d'autre ? Les deux rĂȘves de son pĂšre, ĂȘtre dĂ©tenteur d'un Ɠil divin et faire partie des chevaliers de l'Ordre, paraissaient Ă  prĂ©sent aussi inutiles l'un que l'autre aux yeux de Diluc. Si possĂ©der l'artĂ©fact ne permettait mĂȘme pas de protĂ©ger les personnes les plus chĂšres Ă  son cƓur, alors Ă  quoi bon ? Et c'est ainsi que Diluc abandonna l'un comme l'autre. Lorsque le jeune homme rĂ©alisa la futilitĂ© et la fragilitĂ© de sa propre existence, son artĂ©fact devint un poids, pas plus utile Ă  ses yeux qu'un Ɠil malĂ©fique. Seules lui importaient dorĂ©navant les flammes capables de brĂ»ler plus fort que toutes autres, et la dĂ©termination qui l'habitait Ă  prĂ©sent. Car seules les flammes seraient capables de venir Ă  bout de la glace immobilisant la main de la justice, et seule une dĂ©termination inĂ©branlable pourrait guider sa poursuite de la vĂ©ritĂ©. Lorsque Diluc rentra Ă  Mondstadt, des annĂ©es plus tard, son Ɠil divin l'accompagnait Ă  nouveau. Les annĂ©es d'entraĂźnement et d'adversitĂ© avaient chassĂ© dĂ©finitivement toute trace d'insouciance et d'innocence chez le jeune homme, et l'avaient changĂ© en un hĂ©ros capable de faire Ă  nouveau honneur Ă  l'hĂ©ritage de son pĂšre. Depuis, il parcourt la citĂ© Ă  la nuit tombĂ©e, combattant pour Mondstadt. Il ne parle jamais de son passĂ©, pas plus qu'il ne le renie. Pour l'Ăąme perdue, peut-ĂȘtre que l'Ɠil divin est tel un don des dieux, une lumiĂšre les guidant dans les tĂ©nĂšbres. Mais pour celui qui avance avec dĂ©termination, l'Ɠil divin n'est que le prolongement de sa propre force, le moyen de canaliser sa propre puissance. Un tribut aux expĂ©riences qui ont fait de lui la personne qu'il est devenue, et un tĂ©moignage de l'existence qu'il a parcourue.
LaPolonaise Katarzyna Person rĂ©vĂšle la sombre rĂ©alitĂ© du Service d’ordre juif, tristement cĂ©lĂšbre pour avoir envoyĂ© des Juifs Ă  la mort, via
Qu'est-ce qu'un corps humain ?Qu'est-ce qu'un corps ? La rĂ©alitĂ© des corps peut ĂȘtre Ă©tudiĂ©e selon toute une Ă©chelle de points de vue scientifiques. Il y a les corps minĂ©raux, dont on analyse la composition molĂ©culaire et atomique. Il y a les corps vivants avec la double sĂ©rie du vĂ©gĂ©tal et de l'animal, qui sont Ă©tudiĂ©s selon leurs composants biologiques. On enregistre dĂ©jĂ  une diffĂ©rence de seuil entre le vĂ©gĂ©tal et l'animal. La sĂ©rie animale, des protozoaires jusqu'aux singes supĂ©rieurs, telle qu'elle est expliquĂ©e dans l'interprĂ©tation de l'Ă©volution, prĂ©sente une sĂ©rie ascendante dans le domaine de la conscience et de la seuil nouveau et radical est franchi avec le corps humain. Sans doute celui-ci assume-t-il tous les "Ă©tages" infĂ©rieurs de l'ĂȘtre corporel. Nous sommes faits d'atomes, de molĂ©cules, de cellules, de systĂšmes vĂ©gĂ©tatifs et nerveux. Notre corps obĂ©it Ă  toutes les lois de la biologie. Pourtant, il dĂ©passe celles-ci de maniĂšre dĂ©cisive par sa conscience rĂ©flexive, par sa raison, par la capacitĂ© de son langage. On ne peut ici sĂ©parer trop facilement le corps et l'Ăąme. Car tout ce que nous vivons est indissociable de notre par lui que nous travaillons et pouvons agir sur la nature et transformer le monde. C'est par lui que nous pensons et parlons, entrant ainsi en relation avec les autres. Notre parole est immatĂ©rielle quant Ă  son sens mais trĂšs matĂ©rielle, puisque notre bouche articule des sons avec notre souffle. Quand nous Ă©crivons, c'est encore par la mĂ©diation de notre corps que nous formons les lettres sur le papier ou que nous tapons sur les touches d'un ordinateur et l'Ă©criture de quelqu'un est jugĂ©e suffisamment rĂ©vĂ©latrice de sa personnalitĂ© pour donner lieu Ă  des investigations graphologiques. C'est avec notre corps que nous aimons. Les gestes de l'amour passent par lui, tout en exprimant un sentiment qui va bien au-delĂ  du corporel. Plus gĂ©nĂ©ralement, c'est dans notre corps que nous Ă©prouvons joie et plaisir. Notre visage a une mobilitĂ© constante qui nous permet de manifester toute une palette de sentiments dĂ©licats par le sourire ou le rire, les pleurs ou la joie. Pensons aussi Ă  la beautĂ© spirituelle du corps humain quand tous ses membres sont expressifs, en particulier dans certaines danses, ou certains exploits sportifs, oĂč le corps apparaĂźt comme corps est aussi le lieu de notre souffrance, non seulement physique mais morale. OĂč est d'ailleurs la frontiĂšre exacte entre les deux ? L'angoisse intĂ©rieure, un grave Ă©chec sentimental ou professionnel ont des incidences corporelles. De son cĂŽtĂ©, l'Ă©preuve de la maladie, qui est celle de tel ou tel organe ou fonction, est une souffrance authentiquement humaine, surtout quand elle met en cause notre espĂ©rance de vie. C'est pourquoi la mort, qui dĂ©lie la relation intime que nous avons avec notre corps, est perçue comme une destruction de mesure que nous avançons en Ăąge notre corps devient histoire. Il porte les traces des blessures physiques ou morales reçues. Bref, tout en notre corps est typiquement humain. Comme disait PĂ©guy, le spirituel en nous est charnel et le charnel est spirituel. En vĂ©ritĂ©, nous n'avons pas un corps, mais nous sommes notre propre corps. Notre corps est un corps humain et donc un corps spirituel. L'anthropologie contemporaine parle volontiers de "corps-parlant" ou de "corps-signifiant". Elle souligne ainsi le fait que celui-ci est avant tout le lieu d'une existence personnelle, faite de langage et de communication. Le corps, c'est la mort Ă  la sĂ©pultureAprĂšs la mort de l'homme son corps devient cadavre et il est l'objet d'une sĂ©pulture. Ce changement de nom, mais aussi le respect qui lui est manifestĂ©, traduisent qu'il ne s'agit plus et pourtant qu'il s'agit encore d'un corps humain. Le cadavre n'est plus corps du simple fait qu'il n'est plus parlant et signifiant. Demeure dĂ©sormais inhabitĂ©e, il n'est plus le centre de relations d'une personne humaine. Il demeure cependant corps humain pour ceux qui ont connu et aimĂ© l'ĂȘtre dĂ©cĂ©dĂ©. Il est pour eux le signe rĂ©capitulant toute son histoire et toutes les rencontres qu'ils ont eues avec lui. C'est pourquoi il reçoit une sĂ©pulture destinĂ©e Ă  le respecter et Ă  maintenir sa mĂ©moire. L'homme est l'animal qui enterre ses morts, l'animal qui se souvient de ceux avec lesquels il a vĂ©cu et se rapporte Ă  eux comme Ă  des ĂȘtres qui existent encore de quelque si la mort de l'ĂȘtre cher apparaĂźt comme une sĂ©paration absolue et dĂ©finitive, l'ensevelissement respectueux trahit cependant l'espĂ©rance que tout n'est pas fini. Suivant les traditions religieuses, les survivants se laissent aller Ă  penser que le dĂ©funt vit toujours, mĂȘme s'il s'agit d'une existence diminuĂ©e. Ils essaient de prĂ©server au maximum son corps de la dĂ©sintĂ©gration embaumements, momification. Ou bien ils estiment qu'il continue Ă  vivre dans la conscience de sa famille ou de son peuple par les traces que son action a corps ressuscite ?Parler de la rĂ©surrection des corps, ce n'est porter aucun jugement sur le sort des atomes, des molĂ©cules et des cellules. Autrefois, un apologiste chrĂ©tien du II° siĂšcle, AthĂ©nagore d'AthĂšnes, s'Ă©tait laissĂ© aller Ă  rĂ©pondre Ă  des objections ridicules par leur matĂ©rialisme. Il Ă©voquait le cas suivant. Il arrive Ă  des poissons de manger des corps humains de naufragĂ©s. Mais les hommes mangent Ă  leur tour les poissons. Supposons qu'un homme ait mangĂ© la chair d'un poisson qui avait lui-mĂȘme mangĂ© la chair d'un homme. A la rĂ©surrection Ă  qui cette chair appartiendrait-elle ? La question est ridicule. L'attitude de l'Eglise vis-Ă -vis de la crĂ©mation montre bien que la rĂ©surrection n'a rien Ă  voir avec l'Ă©tat de conservation d'un la tentation de rendre compte de la rĂ©surrection au plan matĂ©riel nous guette toujours. Il y a peu, un homme de science posa dans des confĂ©rences la question suivante "Les donnĂ©es de la science moderne permettent-elles de croire Ă  la rĂ©surrection suivant le dogme catholique ?" L'auteur entend ramener la rĂ©surrection Ă  un phĂ©nomĂšne comme un autre, en l'abordant sous l'angle scientifique et en la considĂ©rant comme un phĂ©nomĂšne, au mĂȘme titre que la cristallisation ou la dilatation des mĂ©taux. La faille radicale d'une telle position est que la rĂ©surrection est ici pensĂ©e Ă  l'intĂ©rieur de notre continuum spatio-temporel, sans doute comme un passage Ă  une nouvelle perfection corporelle, mais qui conduit finalement Ă  une vie du mĂȘme ordre que la prĂ©cĂ©dente. Or la rĂ©surrection n'est prĂ©cisĂ©ment pas un phĂ©nomĂšne. La science n'a pas plus Ă  dire que l'histoire sur la discontinuitĂ© radicale qui demeure entre notre monde et ce que le bon sens populaire appelle "l'autre monde", c'est-Ă -dire le monde de la vie en Dieu. Aucune discipline scientifique n'a de pertinence pour "prouver" la possibilitĂ© de la discontinuitĂ© du ressuscitĂ© n'est en effet pas reprĂ©sentable. Nous n'avons aucune image de ce que peut ĂȘtre un corps ressuscitĂ© dans un univers qui est au-delĂ  du temps et de l'espace. Nous pouvons seulement percevoir quelques signes donnĂ©s de cette discontinuitĂ© Ă  partir des rĂ©cits Ă©vangĂ©liques sur JĂ©sus ressuscitĂ©. Encore, ceux-ci sont-ils des "pĂ©dagogies" adaptĂ©es Ă  des hommes non la foi chrĂ©tienne, affirmer une rĂ©surrection du corps, c'est maintenir une forme de continuitĂ© Ă  travers la discontinuitĂ© radicale entre corps mortel et corps ressuscitĂ©. Cette continuitĂ© concerne le corps humain en tant qu'il est humain, en tant qu'il a Ă©tĂ© insĂ©parable de notre condition humaine et qu'il est la rĂ©capitulation de toute une histoire et l'expression d'une personnalitĂ© nous est dit en mĂȘme temps que ce corps sera dĂ©sormais un "corps spirituel", "un corps glorieux" et incorruptible, par opposition Ă  notre "corps animĂ©" et "corruptible". Cela peut paraĂźtre une contradiction dans les termes ce qui est esprit n'est pas corps et ce qui est corps n'est pas esprit, comme ce qui est vers n'Ă©tait point prose pour monsieur Jourdain. Mais toute l'analyse proposĂ©e ci-dessus a montrĂ© que notre corps charnel est dĂ©jĂ  spirituel Ă  plus d'un titre. Il le sera alors complĂštement. Mais nul ne peut en dire plus, tout simplement parce que nul sur terre n'est encore ressuscitĂ©. Mais nous affirmons ainsi une rĂ©alitĂ© d'espĂ©rance et de foi qui va bien au-delĂ  de la notion de l'immortalitĂ© de l' est le contenu du message de la rĂ©surrection de JĂ©sus. Celui-ci se manifeste Ă  ses apĂŽtres comme le mĂȘme, celui qu'ils ont connu mais qu'ils "reconnaissent" sous une forme tout autre, puisque le mode de communication qu'ils ont avec lui a complĂštement changĂ©. JĂ©sus n'est plus soumis aux limites de l'espace et du temps il les transcende et les domine complĂštement. Sa prĂ©sence vient dĂ©sormais d'ailleurs, elle vient du monde divin de les origines, ce message a fait difficultĂ©, en particulier aux paĂŻens comme on le voit dans la scĂšne des Actes des apĂŽtres, oĂč Paul annonce la rĂ©surrection devant l'ArĂ©opage d'AthĂšnes Ac 17, 32. Bien entendu, le message de la rĂ©surrection fut souvent Ă  travers les siĂšcles une pierre d'achoppement pour la foi chrĂ©tienne. Mais il fut aussi son levier le plus foi en la rĂ©surrection est-elle aujourd'hui possible ?L'homme moderne garde-t-il encore la capacitĂ© de croire en la rĂ©surrection ? Une telle idĂ©e fait-elle partie du "croyable disponible" de notre temps ? Le concept de rĂ©surrection n'apparaĂźt plus, Ă  premiĂšre analyse, culturellement porteur de l'espĂ©rance humaine. La perspective rationaliste de notre modernitĂ© relĂšgue volontiers cette idĂ©e au grenier des projections mythologiques du dĂ©sir humain. Mais tout est-il dit par lĂ  ?Des analyses rĂ©centes de l'espĂ©rance humaine arrivent en effet Ă  de tout autres conclusions. Le thĂ©ologien luthĂ©rien allemand Wolfhart Pannenberg, dĂ©veloppant des rĂ©flexions du philosophe d'inspiration marxiste Ernst Bloch, estime que, selon une constatation universelle, la destinĂ©e naturelle de l'homme ne trouve pas son achĂšvement dĂ©finitif dans la finitude de sa vie terrestre. La facilitĂ© Ă©tonnante, avec laquelle l'homme d'aujourd'hui semble vivre sans s'inquiĂ©ter de la question de la mort risque d'ĂȘtre trompeuse "La superficialitĂ© n'est pas Ă  elle seule une libĂ©ration. Et l'Ă©touffement ne donne pas Ă  lui seul le sentiment d'une victoire". Plus prĂ©cisĂ©ment la phĂ©nomĂ©nologie de l'espĂ©rance montre qu'il appartient Ă  la nature de l'ĂȘtre humain conscient d'espĂ©rer par-delĂ  la mort. [...] Cette interrogation sans fin de l'homme sur lui-mĂȘme se traduit par les espĂ©rances portant sur l'au-delĂ  de la mort et dont font partie aussi bien l'idĂ©e de l'immortalitĂ© de l'Ăąme que celle d'une rĂ©surrection des morts. [...] La "vie par-delĂ  la mort" ne peut plus ĂȘtre conçue sous la forme de l'immortalitĂ© de l'Ăąme, mais seulement comme un autre mode d'existence de l'homme tout entier. Or c'est ce que contient l'image d'une rĂ©surrection des analyses partent de l'expĂ©rience humaine la plus profonde. L'homme sait qu'il va mourir et il vit son existence comme une contradiction tragique entre son destin inĂ©luctable et son dĂ©sir de vivre de maniĂšre absolue. Dans cette situation il ressent un besoin radical de salut que l'on peut dĂ©finir ainsi ĂȘtre sauvĂ©, c'est vivre, vivre tout entier, vivre absolument, vivre heureux dans l'amour, vivre toujours dans une rĂ©conciliation dĂ©finitive avec soi-mĂȘme, avec les autres, avec l'univers et avec Dieu. La parentĂ© sĂ©mantique du terme de salut avec celui de santĂ© traduit bien cette donnĂ©e. On dit d'un homme revenu d'une maladie Ă  risque mortel qu'il est sauvĂ© !On peut donc dire que tout homme est habitĂ© par une espĂ©rance de sa propre rĂ©surrection, prĂ©sente au fond de lui-mĂȘme de maniĂšre incoercible. Elle est liĂ©e Ă  notre "ĂȘtre-homme". Cette espĂ©rance est un trait de l'expĂ©rience dĂ©crite au dĂ©but de ce livre. C'est elle qui nous permet de comprendre la rĂ©surrection de JĂ©sus et d'y adhĂ©rer par la foi, puisque nous n'avons Ă  notre disposition aucune expĂ©rience comparable. Il n'y a en effet pas de foi sans espĂ©rance, comme il n'y a pas d'espĂ©rance sans un minimum de foi. Criezde joie pour le Seigneur, hommes justes ! Hommes droits, Ă  vous la louange ! Heureux le peuple dont le Seigneur est le Dieu, heureuse la nation qu’il s’est choisie pour domaine ! Dieu veille sur ceux qui le craignent, qui mettent leur espoir en son amour, pour les dĂ©livrer de la mort, les garder en vie aux jours de famine. Nous
Loi du 9 octobre 1981 portant abolition de la peine de mort La peine de mort est abolie Le vote de l'AssemblĂ©e nationale 17 et 18 septembre 1981 les dĂ©putĂ©s se dĂ©terminent Parce qu'aucun homme n'est totalement responsable, parce qu'aucune justice ne peut ĂȘtre absolument infaillible, la peine de mort est moralement inacceptable » Robert Badinter, garde des Sceaux A la barbarie du crime ne doit pas rĂ©pondre la "barbarie" du chĂątiment. Mesdames, messieurs, c'est entre vos mains que repose aujourd'hui le sort de quelques-uns. Ils sont peu de chose Ă  cĂŽtĂ© de l'image que nous voulons donner de la France, du respect que nous souhaitons pour elle. Ils ne sont rien, sauf peut-ĂȘtre pour ceux qui ont, Ă  quelques instants de leur vie, cĂŽtoyĂ© ces hommes ou ces femmes partant Ă  l'Ă©chafaud. Ce n'est pas un acte de courage qui vous est demandĂ©, c'est un acte de foi, un acte de foi en l'homme et je suis persuadĂ© que l'immense majoritĂ© de ceux qui, sur ces bancs ont rĂ©flĂ©chi avec moi, souhaitera comme moi que soit abolie la peine capitale. Raymond Forni, prĂ©sident et rapporteur de la commission des lois [Tables nominatives des interventions de Raymond Forni devant l'AssemblĂ©e nationale] En fait, ceux qui croient Ă  la valeur dissuasive de la peine de mort, mĂ©connaissent la vĂ©ritĂ© humaine. La passion criminelle n'est pas plus arrĂȘtĂ©e par la peur de la mort que d'autres passions ne le sont qui, celles-lĂ , sont nobles. Et si la peur de la mort arrĂȘtait les hommes, vous n'auriez ni grands soldats, ni grands sportifs. Nous les admirons, mais ils n'hĂ©sitent pas devant la mort. D'autres, emportĂ©s par d'autres passions, n'hĂ©sitent pas non plus. C'est seulement pour la peine de mort qu'on invente l'idĂ©e que la peur de la mort retient l'homme dans ses passions extrĂȘmes. Ce n'est pas exact. Et, puisqu'on vient de prononcer le nom de deux condamnĂ©s Ă  mort qui ont Ă©tĂ© exĂ©cutĂ©s, je vous dirai pourquoi, plus qu'aucun autre, je puis affirmer qu'il n'y a pas dans la peine de mort de valeur dissuasive sachez bien que dans la foule qui autour du palais de justice de Troyes, criait au passage de Buffet et de Bontems A mort Buffet ! A mort Bontems ! », se trouvait un jeune homme qui s'appelait Patrick Henry. Croyez-moi, Ă  ma stupĂ©faction, quand je l'ai appris, j'ai compris ce que pouvait signifier, ce jour-lĂ , la valeur dissuasive de la peine de mort ! Le choix qui s'offre Ă  vos consciences est donc clair ou notre sociĂ©tĂ© refuse une justice qui tue et accepte d'assumer au nom de ses valeurs fondamentales - celles qui l'ont faite grande et respectĂ©e entre toutes - la vie de ceux qui font horreur, dĂ©ments ou criminels ou les deux Ă  la fois, et c'est le choix de l'abolition ; ou cette sociĂ©tĂ© croit, en dĂ©pit de l'expĂ©rience des siĂšcles, faire disparaĂźtre le crime avec le criminel, et c'est l'Ă©limination. Cette justice d'Ă©limination, cette justice d'angoisse et de mort, dĂ©cidĂ©e avec sa marge de hasard, nous la refusons. nous la refusons parce qu'elle est pour nous l'anti-justice, parce qu'elle est la passion et la peur triomphant de la raison et de l'humanitĂ©. Robert Badinter, garde des Sceaux Depuis 1974, il y a eu en France trois exĂ©cutions capitales, alors que plus de huit mille crimes, susceptibles juridiquement d'amener les criminels Ă  l'Ă©chafaud, avaient Ă©tĂ© commis. "L'affaire est entendue, la peine de mort est Ă  l'agonie, elle est mĂȘme sans doute dĂ©jĂ  morte. Il ne manque que le constat officiel du dĂ©cĂšs", Ă©crivais-je en 1979. Oui, c'est la vĂ©ritĂ© ! Et j'ai entendu avec plaisir, monsieur le ministre, cet aprĂšs-midi, de votre part, dans une de vos prosopopĂ©es, comme l'Ă©cho de ce que j'Ă©crivais moi-mĂȘme "En cinq ans, l'on a cru bon de faire tomber trois tĂȘtes. Mais qu'est-ce que ces trois tĂȘtes ont donnĂ© Ă  la France ? Se sent-elle plus en sĂ©curitĂ©, une fois ces trois tĂȘtes coupĂ©es ? Plus protĂ©gĂ©e ? Mieux policĂ©e ? Mieux administrĂ©e ? Mieux comprise ? Est-ce ainsi que l'on veut faire reculer les vols dans les couloirs du mĂ©tro et les agressions de personnes ĂągĂ©es ou les incendies de forĂȘt ? Tout cela est dĂ©risoire et ne rĂ©siste pas Ă  l'examen. On ne gouverne pas un pays en coupant trois tĂȘtes tous les cinq ans ! On en coupe une ou deux par semaine - comme Charles X ou NapolĂ©on III - ou on n'en coupe plus, parce qu'on n'y croit plus et on essaie de trouver autre chose". C'est Ă  trouver autre chose que je vous convie aujourd'hui, Ă  trouver un autre systĂšme carcĂ©ral, une autre conception des dĂ©lits et des peines ». Que le Parlement, au moment oĂč il dresse le constat de dĂ©cĂšs de la Reine Morte, de cette InĂšs de Castro putride qui a si longtemps encombrĂ© les codes, se dise, avec courage et regardant l'avenir avec ce poĂšte et ce prophĂšte qu'Ă©tait Jules Verne Tout ce qui a Ă©tĂ© fait de grand dans le monde a Ă©tĂ© fait au nom d'espĂ©rances exagĂ©rĂ©es ! » Pierre Bas [Tables nominatives des interventions de Pierre Bas devant l'AssemblĂ©e nationale] La justice est rendue au nom du peuple français. Pour ce qui me concerne, pas seulement comme dĂ©putĂ© mais comme individu, je ne peux pas admettre l'idĂ©e qu'un ĂȘtre humain puisse ĂȘtre guillotinĂ© au nom de la sociĂ©tĂ© dont je suis membre, c'est-Ă -dire que ce chĂątiment barbare soit infligĂ© en mon propre nom. Pour moi, pour nous communistes, le peuple français porteur d'un hĂ©ritage humaniste a pour vocation de le prolonger, de le porter plus haut et plus loin. [...] Les sociĂ©tĂ©s, les hommes Ă©voluent, changent, et pour approfondir les libertĂ©s des individus et leur responsabilitĂ©, il faut changer les rapports sociaux. Cette conception de l'ĂȘtre humain qui crĂ©e sa propre libertĂ© est au coeur de notre approche de l'abolition de la peine de mort. L'abolition de la peine de mort est un jalon sur le chemin du progrĂšs de l'humanitĂ©. Être partisan de cette abolition, c'est exprimer un espoir raisonnĂ© dans le changement et contribuer Ă  cette prise de conscience nĂ©cessaire. Colette Goeuriot C'est bien la hantise de perdre la libertĂ© qui est la plus forte. Mieux - et vous l'avez magnifiquement rappelĂ©, monsieur le garde des Sceaux - il y a une sorte de fascination de la mort et s'il est un domaine oĂč l'exemplaritĂ© est affectĂ©e d'un signe nĂ©gatif, c'est bien celui du terrorisme. Philippe Marchand En rĂ©alitĂ©, c'est un acte de foi dans l'homme que nous allons accomplir. A une Ă©poque oĂč, de plus en plus, sous tous les cieux et sous les rĂ©gimes les plus divers, on torture et on Ă©gorge, on mutile et on dĂ©porte, le monde a, plus que jamais, besoin de l'exemple et du tĂ©moignage de la France. M'Ă©tant rendu dans plusieurs pays au cours de ces derniĂšres annĂ©es, en tant que prĂ©sident de l'intergroupe des Droits de l'homme de la prĂ©cĂ©dente assemblĂ©e, j'ai pu mesurer combien Ă©tait vive, Ă  travers le monde, l'impatience de nos amis, l'impatience de ceux qui luttent, dans des circonstances parfois douloureuses, pour la dignitĂ© et pour les Droits de l'homme, et qui recevront ce tĂ©moignage comme un soutien dans leur combat. Je souhaite de toutes mes forces que nous soyons nombreux, trĂšs nombreux demain, Ă  faire entendre la voix de la France que le monde attend, la voix de la France dont le monde a besoin. Bernard Stasi Peut-on prĂ©tendre que la survivance dans notre droit de la peine de mort ait permis d'Ă©liminer tous les individus dangereux et de prĂ©venir les risques de rĂ©cidive ? Qui pourrait le prĂ©tendre, en vĂ©ritĂ©, lorsque prĂ©cisĂ©ment, Ă  entendre certains, on a l'impression qu'ils veulent non point empĂȘcher que l'on supprime la peine de mort, mais qu'on la rĂ©tablisse alors qu'elle existe encore ? C'est parce qu'on ne peut pas Ă©chapper Ă  ces constats de dĂ©pĂ©rissement, de dĂ©suĂ©tude, que l'abolition nous apparaĂźt, Ă  moi et Ă  un certain nombre d'autres membres de l'opposition, comme une nĂ©cessitĂ© inĂ©luctable, depuis des annĂ©es. Nous avons le devoir, Ă  la fois, d'expliquer que l'existence de la peine de mort n'est pas protectrice et de tirer les consĂ©quences d'un autre constat non moins Ă©vident les conditions d'exĂ©cution de la rĂ©clusion criminelle Ă  perpĂ©tuitĂ© ne le sont pas davantage. C'est bien pourquoi je crois, moi aussi, et je le dis au risque de surprendre, que notre dĂ©bat est un dĂ©bat politique au sens grand et noble du terme. J'entends dire qu'il pose un problĂšme moral ou un problĂšme de conscience. C'est vrai. Mais, mĂȘme si je comprends et si je ressens moi-mĂȘme le vertige qui s'attache Ă  la dĂ©cision que nous avons Ă  prendre, je ne crois pas que nous soyons lĂ  simplement pour transcrire dans la loi les principes philosophiques et moraux auxquels nous nous rĂ©fĂ©rons. En tant que lĂ©gislateurs, c'est aussi aux implications pratiques de nos choix que nous devons penser. Philippe SĂ©guin [Tables nominatives des interventions de Philippe SĂ©guin devant l'AssemblĂ©e nationale] Consulter les dĂ©bats
JésusChrist Le Christ pantocrator de la mosaïque de la déisis à la basilique Sainte-Sophie de Constantinople, à Istanbul.: Jésus de Nazareth et Fils de Dieu; Naissance entre 7 et 5 avant l'Úre commune Bethléem () : DécÚs entre 30 et 33 [1] (à environ 35 ans) Jérusalem () : Nom de naissance Yeshoua bar yosef Autres noms fils de David, Fils de l'Homme, le Messie (pour les
Kurdistan, 1986. Lorsque la frĂȘle Frmesk vient au monde, elle n’est pas la bienvenue aux yeux de son pĂšre. Ce n’est qu’une ?lle. De plus, son crĂąne chauve de nourrisson porte une petite tache de cheveux blancs. Est-ce un signe d’Allah ? Est-elle bĂ©nie ou maudite ? La mĂšre de Frmesk craint pour la vie de sa ?lle. Quand son mari menace de l’enterrer vivante, elle ne voit d’autre solution que de la con?er Ă  ses propres la grand-mĂšre maternelle de Frmesk, est laveuse de mort. Elle s’occupe du corps des femmes que personne ne rĂ©clame, ne veut toucher ni enterrer des femmes assassinĂ©es dans le dĂ©shonneur et la honte. Son grand-pĂšre est un colonel Ă  la retraite qui, contrairement Ă  sa femme, ne lit pas uniquement le Coran mais possĂšde une riche bibliothĂšque. Ce foyer bienveillant ne parviendra qu’un temps Ă  protĂ©ger Frmesk des inexorables menaces physiques et psychologiques qui se resserrent sur elle, dans un pays frappĂ© par la guerre, le gĂ©nocide et la haine.La Laveuse de mort» est un roman violent sur la vie d’une enfant – puis d’une jeune femme – exposĂ©e Ă  l’extrĂȘme. Revue de presse À lire sur le web Aussi engagĂ© et courageux soit ce premier roman, c’est avant tout une fiction portĂ©e par un sens aiguisé de la narration et offrant une saisissante peinture des atmosphères, tant de sororité que de guerre. Si la réalité explorée donne à lire des situations emblématiques des violences faites aux femmes, l’auteure n’est jamais dans la démonstration, sa plume emportant le lecteur avec une belle aisance et un évident art de conter. Sara Omar, dĂ©sireuse de rendre leur dignitĂ© aux femmes brisĂ©es, transforme sa rage en un magnifique hommage. Un roman d'actualitĂ© sur la sororitĂ©, vĂ©ritable plaidoyer pour l'Ă©galitĂ© et la libertĂ©. Un premier roman puissant sur l’oppression des femmes kurdes. La romanciĂšre a franchi toutes les lignes. Celles de l'audace et du courage. Puissant récit sur les femmes et la foi en islam. Un récit poignant, courageux et douloureux. 
 un roman aussi poignant que perturbant, qui dĂ©nonce sans compromission l’oppression des femmes au nom de la religion. 
 infiniment courageux 
. 
 une critique implacable d’un systĂšme qui encourage l’oppression des femmes et les crimes d’honneur. Sara Omar appartient dĂ©sormais au clan des Ă©crivaines rebelles qui dĂ©noncent, souvent au pĂ©ril de leur vie, les violences faites aux femmes au nom de l’islam. 
 roman poignant et d’une intensitĂ© qui ne faiblit jamais 
. Sara Omar, "La laveuse de morts" Actes Sud La romanciĂšre Sara Omar "Les laveuses de mort sont de vĂ©ritables combattantes
 Une " respiration " en chanson et un livre sur Lautrec ,la lĂ©gende de Montmartr
 Du mĂȘme auteur Dans la mĂȘme collection Ladengue, aussi appelĂ©e « grippe tropicale », est une maladie virale transmise Ă  l’homme par des moustiques du genre Aedes. L’incidence de la dengue progresse actuellement de maniĂšre trĂšs importante, et l’inscrit aujourd’hui aux rangs des maladies dites «rĂ©-Ă©mergentes». L’OMS estime Ă  50 millions le nombre de cas annuels, dont 500 000 cas de dengue hĂ©morragique qui sont La rĂ©ponse de Chantal Reynier La rĂ©surrection est le cƓur de la foi chrĂ©tienne au point que saint Paul peut dire Si le Christ n’est pas ressuscitĂ©, notre foi est vide » 1 Corinthiens 15, 14. Cet Ă©vĂ©nement est irreprĂ©sentable. Il est attestĂ© par les disciples de JĂ©sus qui ont vu JĂ©sus vivant, aprĂšs sa mort sur la croix. L’évĂ©nement reprĂ©sente un tel bouleversement pour l’histoire de l’humanitĂ©, une telle Bonne Nouvelle » sens du mot grec Évangile » que les disciples en tĂ©moignent par leurs Ă©crits, par leur enseignement et surtout par leur vie donnĂ©e jusqu’à la mort. Impensable ? Absurde ? La rĂ©surrection est pourtant impensable dans l’histoire. Le mot RĂ©surrection » signifie revenir Ă  la vie. Or, on ne dit de personne, sauf de JĂ©sus, qu’il est revenu Ă  la vie aprĂšs sa mort. Dans le contexte oĂč vit JĂ©sus, la rĂ©surrection est une absurditĂ© pour les Romains. Quant aux Juifs, ils sont partagĂ©s sur ce sujet. Les uns comme les pharisiens affirment qu’il y aura une rĂ©surrection des morts Ă  la fin des temps car Dieu ne peut laisser le juste dans la mort. Les autres comme les SadducĂ©ens s’opposent en ce domaine aux Pharisiens. Ainsi, lorsque les ennemis de JĂ©sus l’entendent dire que la mort n’a pas de pouvoir sur lui, ils cherchent Ă  le faire taire, voire Ă  l’éliminer, d’abord en tentant de le lapider puis en le faisant condamner Ă  la mort sur la croix, car sa position relĂšve du blasphĂšme. Lorsque les femmes, au matin de PĂąques, trouvent le tombeau vide, ni elles ni les disciples ne pensent qu’il est ressuscitĂ© » Jean 20, 6. Il est vraiment ressuscitĂ© ! » Or, les femmes comme les disciples se trouvent face Ă  JĂ©sus vivant. Tous le reconnaissent tel qu’ils l’ont connu. Il est vraiment ressuscitĂ© ! » Luc 24, 34 La rĂ©surrection n’est pas une affabulation des femmes, ou une projection de la conscience des disciples, encore moins une supercherie de leur part pour faire croire qu’il est revenu Ă  la vie. JĂ©sus ressuscitĂ© Ă©chappe au pouvoir de la mort. Il n’est pas seulement rĂ©animĂ© pour un temps. La mort n’a plus de pouvoir sur lui. » Romains 6, 9 Il ne se rĂ©incarne pas dans un autre Ă©lĂ©ment de la nature. C’est bien lui, le mĂȘme que celui que les disciples ont connu, qu’ils ont accompagnĂ© sur les routes de la GalilĂ©e et de JudĂ©e, qu’ils ont entendu enseigner et vu soulager les misĂšres de ceux qui venaient Ă  lui. C’est lui, JĂ©sus qui leur apparaĂźt maintenant dans son corps glorieux comme le dit diversement et unanimement la finale de chaque rĂ©cit Ă©vangĂ©lique Matthieu 28 ; Marc 16 ; Luc 24 ; Jean 20-21. Certes, celle-ci fait fi des contraintes spatio-temporelles il entre dans la maison oĂč se sont enfermĂ©s les disciples, il apparaĂźt au bord du lac, dans le jardin
. Mais il est reconnaissable dans une humanitĂ© transfigurĂ©e. Les disciples sont devant l’évidence que JĂ©sus est bien le fils de Dieu puisqu’il est ressuscitĂ©. La rĂ©surrection, irreprĂ©sentable mais croyable Nous ne pouvons pas nous reprĂ©senter la rĂ©surrection car elle suppose le bouleversement des lois de la nature et Ă©chappe Ă  notre perception. On parle Ă  ce propos d’évĂ©nement transcendant. Les Ă©vangiles ne dĂ©crivent jamais la rĂ©surrection. C’est un acte de Dieu qui Ă©chappe Ă  l’homme. Les Ă©vangiles attestent seulement qu’ il est ressuscitĂ© », qu’ il n’est plus ici » dans le tombeau. Matthieu 28, 7. Il est apparu » aux disciples, aux femmes, Ă  quelques personnes 1 Co 15, 1-11. Parce que le Christ se donne Ă  voir dans le monde oĂč sont les disciples, c’est dans ce monde qu’ils ont Ă  tĂ©moigner de lui. Ils vont dĂ©sormais l’annoncer jusqu’à sceller leur tĂ©moignage de leur sang. C’est pourquoi les chrĂ©tiens croient en JĂ©sus ressuscitĂ© au point que leur foi serait vide sans la rĂ©surrection du Christ. Chantal Reynier, professeur d’exĂ©gĂšse aux facultĂ©s jĂ©suites de Paris

Laphilosophie de la religion est confrontée à une difficulté particuliÚre qui est l'absence d'un concept de religion convenant à tout ce qu'il est d'usage de considérer comme de l'ordre de la religion. La philosophie de la religion se présente de maniÚre sensiblement différente selon les religions, les époques et les lieux.

“Nous avons Ă©tĂ© crucifiĂ©s avec le Christ, pour que le mal n’ait plus de prise sur nous, et que nous n’ayons plus besoin d’obĂ©ir, comme des esclaves Ă  ses sollicitations. Car, celui qui est mort, est libre du pĂ©chĂ©.” Romains Alors qu’un ĂȘtre cher est atteint par une terrible maladie, que son agonie s’éternise, qu’il aspire Ă  mourir, pour que cesse ce long chemin d’une interminable souffrance, lorsque la mort vient, il nous est arrivĂ© d’entendre ces paroles “Pour lui, c’est une dĂ©livrance !”.“Pas de mort Ă  soi-mĂȘme, pas de dĂ©livrance”.Si je souligne ce fait, c’est pour rappeler que ce qui est vrai dans le domaine physique, l’est Ă©galement dans le domaine spirituel. C’est ce que souligne l’apĂŽtre Paul, dans l’épĂźtre aux Romains, comme nous l’avons relevĂ© en introduction. Sa conclusion est nette “Car celui qui est mort est libre du pĂ©chĂ©â€. Ce Ă  quoi fait allusion l’apĂŽtre est capital, il indique que la libĂ©ration du pouvoir du pĂ©chĂ©, n’est possible que dans la mort Ă  nous-mĂȘmes. D’une maniĂšre abrupte, nous pourrions dire “Pas de mort Ă  soi-mĂȘme, pas de dĂ©livrance”. Si nous recherchons la dĂ©livrance par des efforts personnels, par les Ɠuvres, par les mĂ©rites, nous perdons du temps et de l’énergie. Le seul chemin de la dĂ©livrance c’est une acceptation totale de la mort de notre nature charnelle, en nous identifiant Ă  Christ dans sa mort. VoilĂ  pourquoi l’apĂŽtre pouvait dire “J’ai Ă©tĂ© crucifiĂ© avec Christ ; ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi.” Galates Etant crucifiĂ© avec Christ, il vivait libre Ă  l’égard du pĂ©chĂ© mais aussi Ă  l’égard de la loi mosaĂŻque. Seule notre identification Ă  Christ dans sa mort nous procure une entiĂšre, et totale dĂ©livrance. Si les liens du pĂ©chĂ© sont encore agissants dans votre vie, si le carcan religieux vous Ă©crase, sachez que la dĂ©livrance n’est pas dans un combat ultime de vos efforts personnels, elle est seulement dans l’acceptation du principe de la croix, dans votre propre vie. LĂ  rĂ©side la totale libertĂ©. Une priĂšre pour aujourd’hui Seigneur, je veux mourir Ă  moi-mĂȘme, pour vivre dans la libertĂ© que tu m’offres. Amen. Vous avez aimĂ© ? Partagez autour de vous ! Maparcelle ou la mort fera des victimes et fait toucher du doigt les rĂ©alitĂ©s insoupçonnĂ©es de ce phĂ©nomĂšne dans le domaine foncier. Selon le rĂ©alisateur, Sidnaba Zida, tout est parti d’une dolĂ©ance de sa MajestĂ© le Mogho Naaba, qui aurait suggĂ©rĂ©, au communicateur qu’il est, d’en faire souvent des dĂ©bats dans les mĂ©dias
Emmanuel Kant, philosophe allemand, s'est posĂ© trois questions, auxquelles l'ensemble de sa philosophie s’est efforcĂ©e de rĂ©pondre Que puis-je connaĂźtre ? question Ă  laquelle il rĂ©pond dans la Critique de la raison pure Que dois-je faire ? Ă  laquelle il rĂ©pond dans la Critique de la raison pratique et dans La mĂ©taphysique des moeurs Que m’est-il permis d’espĂ©rer ? Ă  laquelle il rĂ©pond dans plusieurs oeuvres, notamment La religion dans les simples limites de la religion Temps de lecture de ce cours 10 minutes environ Kant et la philosophie de la connaissance Table des MatiĂšres1 Kant et la philosophie de la connaissance 2 Kant, une morale du devoir 3 Kant et la religion La thĂšse de l'espĂ©rance et du rĂšgne des fins4 Kant et la philosophie esthĂ©tique 1. Une critique de la raison Que puis-je connaĂźtre ? Pour rĂ©pondre Ă  cette question, Kant opĂšre un examen critique de la raison, dĂ©terminant ce qu’elle peut faire et ce qu’elle est incapable de faire. La Raison, au sens large, dĂ©signe, chez Kant, tout ce qui, dans la pensĂ©e, est a priori et ne vient pas de l’expĂ©rience. – Elle est thĂ©orique raison pure ou spĂ©culative lorsqu’elle concerne la connaissance. – Elle est pratique raison pratique lorsqu’elle est considĂ©rĂ©e comme contenant la rĂšgle de la moralitĂ© cette Raison, au sens large, se distingue, chez Kant, de la Raison, au sens Ă©troit du terme, comme facultĂ© humaine visant Ă  la plus haute unitĂ©. Kant, ici opĂšre une critique de la raison spĂ©culative il ne s’agit pas d’une critique sceptique, mais d’un examen concernant l’usage, l’étendue et les limites de la raison. Pratiquant cette dĂ©marche, Kant remarque que la mathĂ©matique et la physique entrĂšrent dans la route sĂ»re de la science le jour oĂč elles cessĂšrent d’ĂȘtre empiriques pour reconnaĂźtre la primautĂ© de la dĂ©monstration rationnelle. – La mĂ©taphysique devrait s’inspirer de cette mĂ©thode si fĂ©conde. – Ici prend place la fameuse notion de rĂ©volution copernicienne de mĂȘme que Copernic a supposĂ© que la Terre tournait autour du Soleil et non l’inverse, de mĂȘme Kant admet que c’est notre facultĂ© de connaĂźtre qui organise la connaissance, et non pas les objets qui la dĂ©terminent. 2. Espace, temps et catĂ©gories C’est dire que nous ne pouvons apprĂ©hender le monde qu’à travers des Ă©lĂ©ments a priori. – Ce terme a priori » dĂ©signe, ici, ce qui est indĂ©pendant de l’expĂ©rience. – Ainsi, l’espace et le temps sont-ils antĂ©rieurs Ă  l’expĂ©rience ce sont des formes a priori de la sensibilitĂ©, c’est-Ă -dire des structures intuitives issues du sujet et permettant d’ordonner les objets hors de nous et en nous. Mais ce n’est pas tout et, Ă  un deuxiĂšme niveau d’organisation, conceptuel cette fois-ci, les objets doivent ĂȘtre pensĂ©s, organisĂ©s intellectuellement par l’entendement, facultĂ© reliant les sensations grĂące Ă  des catĂ©gories, ou concepts purs, instruments permettant d’unifier le sensible – UnitĂ©, PluralitĂ©, TotalitĂ© catĂ©gories de la quantitĂ© – RĂ©alitĂ©, NĂ©gation, Limitation catĂ©gories de la qualitĂ© – Substance et accident, CausalitĂ© et dĂ©pendance, CommunautĂ© catĂ©gories de la relation – PossibilitĂ©, ImpossibilitĂ©, Existence, Non-existence, NĂ©cessitĂ©, Contingence catĂ©gories de la modalitĂ©. 3. Un point de vue transcendantal Cette analyse est conduite d’un point de vue transcendantal elle porte, non pas sur les objets eux-mĂȘmes, mais sur la maniĂšre de les connaĂźtre et de les saisir, sur les Ă©lĂ©ments a priori et sur les concepts constitutifs de l’expĂ©rience. Temps, espace et catĂ©gories concernent, en effet, les conditions a priori de la connaissance et le mode d’apprĂ©hension des objets. Sans eux, aucune connaissance ne serait possible. Distinguons ici l’esthĂ©tique transcendantale, qui dĂ©signe, chez Kant, l’étude des formes a priori de la sensibilitĂ© que sont l’espace et le temps, et la logique transcendantale, Ă©tude des formes de l’entendement, en tant qu’elles sont a priori. – La logique elle-mĂȘme se divise en une analytique, qui dresse la table des concepts purs et des principes, et en une dialectique. 4. PhĂ©nomĂšnes et noumĂšnes Les consĂ©quences de ces analyses apparaissent dĂ©cisives si le seul point de vue possible est transcendantal, s’il porte sur les conditions a priori du savoir, il en rĂ©sulte que les choses telles qu’elles sont en soi, c’est-Ă -dire indĂ©pendamment de la connaissance que nous pouvons en avoir, ne peuvent ĂȘtre apprĂ©hendĂ©es. Que puis-je, en effet, saisir ? – Ce qui s’offre Ă  mon champ perceptif dans le cadre des formes pures de la sensibilitĂ© l’espace et e temps et dans le cadre des catĂ©gories le domaine des phĂ©nomĂšnes. – La notion de phĂ©nomĂšne dĂ©signe, en effet, pour Kant, tout objet d’expĂ©rience possible, c’est-Ă -dire ce que les choses sot pour nous, relativement Ă  notre mode de connaissance, par opposition au noumĂšne, la chose en soi, que l’esprit peut, certes, penser, mais non pas connaĂźtre. – Ainsi Dieu est un noumĂšne, une rĂ©alitĂ© possible, mais que nous ne pouvons atteindre. 5. Les idĂ©es de la raison L’homme, loin de se contenter d’accĂ©der aux phĂ©nomĂšnes grĂące aux catĂ©gories de l’entendement, Ă©labore les IdĂ©es de la raison prise ici au sens Ă©troit du terme, comme facultĂ© exigeant la plus haute unitĂ©. Ces IdĂ©es de la raison sont des concepts auxquels ne correspond aucun objet donnĂ© par les sens comme l’IdĂ©e de l’Ame ou celle de Dieu. – Si l’IdĂ©e de la raison possĂšde un usage rĂ©gulateur et permet d’unifier notre expĂ©rience, nĂ©anmoins elle est inconnaissable et ne peut ĂȘtre saisie intuitivement. Kant Ă©tudie les IdĂ©es de la raison Ăąme, Dieu, libertĂ© dans une partie importante de la Critique de la raison pure, partie nommĂ©e Dialectique transcendantale elle dĂ©signe une critique dĂ©voilant la trompeuse apparence des prĂ©tentions de la raison quand elle s’efforce de quitter le terrain de l’expĂ©rience pour aborder la sphĂšre de la pensĂ©e pure, se croyant Ă  tort indĂ©pendante du domaine phĂ©nomĂ©nal et empirique. Kant, une morale du devoir Il faut, maintenant, rĂ©pondre Ă  la question “Que dois-je faire ?” – La rĂ©ponse de Kant est, ici, sans Ă©quivoque le devoir est uniquement le devoir. – Que faut-il entendre par ce terme, le devoir ? â–ș Pour en comprendre la signification, tournons-nous d’abord vers la notion de bonne volontĂ©. â–ș Dans les Fondements de la mĂ©taphysique des mƓurs, Kant rĂ©alise, en effet, l’analyse de la conscience morale commune et il note que, de tout ce qu’il est possible de concevoir en ce monde, il n’est rien qui puisse ĂȘtre regardĂ©, sans restriction, comme bon absolument, si ce n’est une bonne volontĂ©, c’est-Ă -dire une intention absolument pure, bonne sans restriction. – Qu’est-elle exactement et Ă  quoi se ramĂšne-t-elle ? â–ș Une volontĂ© pure, bonne en elle-mĂȘme, dĂ©signe une volontĂ© de faire le bien, non par inclinaison sensible, mais par devoir. La bonne volontĂ© nous renvoie ainsi Ă  l’idĂ©e de devoir, Ă  l’impĂ©ratif catĂ©gorique, et non pas hypothĂ©tique. – Un impĂ©ratif est hypothĂ©tique lorsque le commandement Ă©noncĂ© est subordonnĂ© Ă  une hypothĂšse ou Ă  une condition ex si tu veux rĂ©ussi, travaille ! – Il est catĂ©gorique lorsqu’il ordonne sans condition, lorsqu’il vaut, en lui-mĂȘme, indĂ©pendamment de toute hypothĂšse et de toute condition ex travaille !. – Dans le premier cas, l’action est un moyen pour un rĂ©sultat. Dans le second, l’action est bonne en elle-mĂȘme tel est le devoir. Quelle est la formule fondamentale du devoir ? – Il Ă©nonce l’universalitĂ© de la loi. – Il affirme simplement une loi universelle, un prĂ©cepte prĂ©sentant un caractĂšre obligatoire et commandant Ă  tous, sans restriction. â–ș Agis uniquement d’aprĂšs la maxime qui fait que tu peux vouloir en mĂȘme temps qu’elle devienne une loi universelle ». â–ș La seconde formule du devoir a trait, quant Ă  elle, au respect de la Personne, de l’ĂȘtre raisonnable, fin en soi possĂ©dant une valeur absolue. â–ș Alors que les choses sont des moyens, les personnes sont des fins en soi. â–ș Sous son second aspect, l’impĂ©ratif pratique se dĂ©finit par le respect de la personne, du sujet humain, qui ne doit, en aucun cas, ĂȘtre traitĂ© comme moyen. La volontĂ© obĂ©issant au devoir est, enfin, une volontĂ© autonome, trouvant en elle-mĂȘme sa loi. – Tel est, chez Kant, le principe de l’autonomie de la volontĂ©, propriĂ©tĂ© qu’a cette derniĂšre de se donner Ă  elle-mĂȘme sa lĂ©gislation. – Alors que l’hĂ©tĂ©ronomie dĂ©signe l’obĂ©issance Ă  une loi n’émanant pas de la volontĂ©, l’autonomie est le fait d’obĂ©ir Ă  sa propre loi. Nous pouvons maintenant donner une dĂ©finition plus complĂšte et synthĂ©tique du devoir il dĂ©signe l’obligation morale autonome, la nĂ©cessitĂ© d’accomplir une action par respect pour la loi universelle, l’impĂ©ratif ordonnant sans condition – Tel est le concept de devoir, central dans la philosophie de Kant. Quant au bonheur, il se s'atteint pas, on s'en rend digne. Kant et la religion La thĂšse de l'espĂ©rance et du rĂšgne des fins Il nous reste, maintenant, Ă  rĂ©pondre Ă  la troisiĂšme question Que puis-je espĂ©rer ? » domaine de la religion – Et cette question concerne l’espĂ©rance religieuse. – Or, Kant souligne ici, que Dieu, la libertĂ© et l’immortalitĂ©, loin d’ĂȘtre dĂ©montrable sont des postulats, des hypothĂšses exigĂ©es par la raison pratique. – Pour Kant, l’espĂ©rance d’une autre vie aprĂšs la mort et d’un Dieu justicier, se rattache, en effet, Ă  une exigence pratique. Je postule Dieu, la libertĂ© et l’immortalitĂ© il s’agit ici de croyances rationnellement fondĂ©es, posĂ©es par un acte de foi. – J’ai besoin de ces postulats pour agir moralement. Kant et la philosophie esthĂ©tique La premiĂšre critique de Kant porte sur la connaissance, la seconde sur la moralitĂ©, la troisiĂšme, sur l’esthĂ©tique. Le beau est, ici, analysĂ© dans sa relation au sujet humain. Qu’est-ce que le goĂ»t ? – La facultĂ© de juger d’un objet ou d’une reprĂ©sentation par une satisfaction dĂ©gagĂ©e de tout intĂ©rĂȘt est beau, ce qui plait universellement sans concept » – Alors que l’agrĂ©able nous charme, le beau nous entraĂźne loin de toute inclination empirique. – L’universalitĂ© du beau permet de distinguer fondamentalement ce qui plait aux sens dans la sensation du beau en tant que tel. – Kant distingue aussi le beau du sublime le beau peut ĂȘtre apprĂ©hendĂ©, alors que le sublime dĂ©signe ce qui nous dĂ©passe, ce qui est infini. Dans tous les domaines, Kant nous renvoie Ă  l’autonomie et Ă  la libertĂ© humaine. L’homme, sujet de la connaissance, est aussi agent moral autonome et auteur d’un jugement de goĂ»t dĂ©sintĂ©ressĂ© et universel. Politiquement, l'homme doit agir moralement et sortir les Etats de leur Ă©tat de guerre permanent. Le projet de Kant pourrait se rĂ©sumer ainsi arracher l’homme Ă  sa nature – Sa nature mĂ©taphysique il a redonnĂ© Ă  la raison ses limites, mais a en mĂȘme temps ennoblie la raison humaine. – Sa nature morale arracher l’homme a ses passions primaires l’égoĂŻsme et l’intĂ©rĂȘt particulier – Sa nature esthĂ©tique libĂ©rer des sens, l’homme doit acquĂ©rir la facultĂ© de juger le beau. – Sa nature politique sortir les Etats de leur Ă©tat de nature qui les porterait Ă  l’anĂ©antissement mutuel pour fonder un projet de paix perpĂ©tuelle. Oeuvres de Kant Critique de la raison pure 1Ăšre Ă©dition, 1781 ; 2Ăšme Ă©dition, 1787 ProlĂ©gomĂšnes Ă  toute mĂ©taphysique future qui voudra se prĂ©senter comme science 1783 Fondements de la mĂ©taphysique des mƓurs 1785 Critique de la raison pratique 1788 Critique du jugement 1790 Anthropologie du point de vue pragmatique 1798. Pour aller plus loin sur la philosophie de Kant Critique de la raison pure Critique de la raison pratique Critique du jugement Le projet de paix perpĂ©tuelle La morale de Kant La mĂ©taphysique de Kant Kant et le bonheur Citations de Kant Qu'est-ce que les LumiĂšres chez Kant Kant et la religion La paix chez Kant
Lesconséquence perverses du dogme de la foi obligatoire pour échapper à l'enfer Remarque: j'encourage tout le monde (croyants comme non-croyants) à entrer dans le débat. Faites des recherches. Posez des questions à des religieux, à des incroyants, à propos de ce que je dis. La Bible et le Coran enseignent qu'aprÚs la mort, chacun de nous est jugé par Dieu et soit aura
“ La mort est du domaine de la foi. Vous avez bien raison de croire que vous allez mourir bien sĂ»r ; ça vous soutient. Si vous n’y croyez pas, est-ce que vous pourriez supporter la vie que vous avez ? Si on n’était pas solidement appuyĂ© sur cette certitude que ça finira, est-ce que vous pourriez supporter cette histoire
 » ” — Jacques Lacan - confĂ©rence Ă  Louvain - le 13 octobre 1972
LavĂ©ritĂ© est la conformitĂ© de l’esprit Ă  la rĂ©alitĂ© (veritas est adaequatio rei et intellectus). Étant donnĂ© que (i) la dĂ©claration de Jean-Paul II en 2000 se situe au bas de l’enseignement magistĂ©riel ordinaire (du type qui peut contenir des inexactitudes), (ii) l’enseignement a Ă©tĂ© mentionnĂ© une seule et unique fois dans tout l’enseignement magistĂ©riel

PHOTOS. AprĂšs la mort de JFK, la relĂšve politique de la famille Kennedy est assurĂ©e Reuters Reuters KENNEDY - La relĂšve est assurĂ©e. Alors que les États-Unis commĂ©morent les 50 ans de la disparition du prĂ©sident John F. Kennedy, la lignĂ©e familiale est toujours reprĂ©sentĂ©e dans la vie politique amĂ©ricaine. Le nouvel ambassadeur des Etats-Unis au Japon, dĂ©signĂ© par Barack Obama, n'est autre que Caroline Kennedy, fille du dĂ©funt prĂ©sident. Quant Ă  Joseph Kennedy III, petit-neveu de JFK, il a Ă©tĂ© Ă©lu en 2012 Ă  la Chambre des reprĂ©sentants, signant le retour sur les bancs du CongrĂšs de la dynastie politique la plus cĂ©lĂšbre des Etats-Unis. En effet, en 2010, Patrick Kennedy, un autre neveu du dĂ©funt prĂ©sident, avait annoncĂ© son intention de ne pas se reprĂ©senter Ă  la Chambre, mettant fin Ă  plus de soixante annĂ©es de prĂ©sence continue du clan familial au Parlement amĂ©ricain. Joseph Kennedy III et Caroline Kennedy ont donc repris le flambeau familial. Mais ils ne sont pas les seuls Ă  s'ĂȘtre investis dans le domaine politique comme on peut le dĂ©couvrir dans le diaporama ci-dessous Suite de l'article aprĂšs le diaporama Patrick Joseph Kennedy 1858-1929 - Le grand-pĂšre de JFK est le premier de la famille Ă  entrer dans la sphĂšre politique il fut Ă©lu Ă  la Chambre des reprĂ©sentants puis sĂ©nateur du Massachussets. Joseph Patrick Kennedy 1888-1969 - Joseph Patrick Kennedy au milieu sur la photo est considĂ©rĂ© comme le patriarche de la famille. SurnommĂ© "Joe", le pĂšre de JFK a d'abord prospĂ©rĂ© dans les affaires avant de se tourner vers la politique. Proche de Roosevelt, il sera nommĂ© ambassadeur des Etats-Unis au Royaume-Uni entre 1938 et 1940. MariĂ© Ă  Rose Fitzgerald, ils auront ensemble neuf enfants. John Fitzgerald Kennedy 1917-1963 - D'abord Ă©lu Ă  Chambre des reprĂ©sentants puis sĂ©nateur, JFK sera Ă©lu prĂ©sident des Etats-Unis Ă  46 ans, Ăąge faisant de lui le plus jeune prĂ©sident Ă©lu. Il sera assassinĂ© le 22 novembre 1963. Au-delĂ  du charisme de JFK, le mythe autour du prĂ©sident doit beaucoup Ă  sa femme Jacqueline Bouvier, surnomĂ©e Jackie. Cette derniĂšre est dĂ©cĂ©dĂ©e en 1994. Caroline Bouvier Kennedy 1957-X - La fille de JFK et Jackie Kennedy a Ă©tĂ© tour Ă  tour avocate, Ă©crivaine et Ă©ditrice. Soutien de Barack Obama, elle vient d'ĂȘtre nommĂ©e ambassadrice des Etats-Unis au Japon. Elle est la premiĂšre femme Ă  occuper ce poste. John Fitzgerald Kennedy Jr 1960-1999 - La mort de "John John", fils de JFK et Jackie Kennedy, dans le crash du petit avion qu'il pilotait le 16 juillet 1999 achĂšvera de donner corps au mythe de la malĂ©diction censĂ©e entourer la famille Kennedy. John Bouvier Kennedy Schlossberg 1993-X - Fils de Caroline, John Bouvier Kennedy Schlossberg est l'unique petit-fils de JFK. Etudiant Ă  Yale, il a dĂ©jĂ  fait part de son intention de reprendre le flambeau familial en poursuivant une carriĂšre politique. Robert Francis Kennedy 1925-1968 - FrĂšre de JFK, Robert, surnommĂ© "Bob" fut ministre de la Justice sous sa prĂ©sidence. En 1964, il devient sĂ©nateur de l'Etat de New York. Quatre ans plus tard, il aspire Ă  prendre la Maison-Blanche. Mais, comme son frĂšre, il sera assassinĂ© par balles en 1968 alors qu'il venait de remporter la primaire dans l'Etat de Californie. Avec Ethel Skakel, sa femme, ils auront onze enfants. Joseph Patrick Kennedy II 1952-X - Elu Ă  la Chambre des reprĂ©sentants pendant prĂšs de dix ans 1986-1999, le fils aĂźnĂ© de Robert Kennedy a finalement mis un terme Ă  sa carriĂšre politique pour se consacrer Ă  Citizens Energy Corporation, organisation Ă  but non lucratif. Robert Francis Kennedy Jr - Le troisiĂšme enfant de Robert Kennedy, ex-substitut du procureur de New York, est dĂ©sormais avocat. C'est Ă©galement un grand dĂ©fenseur de la cause environnementale. Il est Ă  la tĂȘte de Waterkeeper Alliance, un regroupement d'associations qui oeuvrent contre la pollution de l'eau. Joseph Patrick Kennedy III 1980-X - C'est le petit-fils de Robert Kennedy et donc le petit-neveu de JFK. PassĂ© par Harvard et Standford, cet avocat a Ă©tĂ© Ă©lu Ă  la Chambre des reprĂ©sentants en 2012. Membre du parti dĂ©mocrate, il reprĂ©sente le retour du nom Kennedy au CongrĂšs aprĂšs le retrait de son cousin Patrick Joseph Kennedy II. Edward Moore Kennedy - FrĂšre cadet de John et Robert Kennedy, Edward sera un membre important du parti dĂ©mocrate amĂ©ricain. Il a Ă©tĂ© sĂ©nateur du Massachussetts de 1962 Ă  sa mort en 2009. Patrick Joseph Kennedy II 1967-X - Comme son pĂšre Edward, il est membre du parti dĂ©mocrate. De 1995 Ă  2011, il est Ă©lu du Massachusetts Ă  la Chambre des reprĂ©sentants. Patrick Joseph Kennedy II a Ă©tĂ© un ardent partisan d'une rĂ©forme de la santĂ©. 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 12 Patrick Joseph Kennedy 1858-1929 - Le grand-pĂšre de JFK est le premier de la famille Ă  entrer dans la sphĂšre politique il fut Ă©lu Ă  la Chambre des reprĂ©sentants puis sĂ©nateur du Massachussets. Mais la dynastie Kennedy n'a pas seulement Ă©tĂ© marquĂ©e par l'engagement de ses membres dans la chose publique. Leur vie privĂ©e a en effet rĂ©guliĂšrement fait la "une" des mĂ©dias. "La malĂ©diction des Kennedy frappe encore", titrait The Independent l'an dernier aprĂšs le suicide d'une belle-fille de Bobby Kennedy, accrĂ©ditant l'idĂ©e, ignominieuse pour certains, selon laquelle le clan le plus scrutĂ© d'AmĂ©rique vivrait une Ă©ternelle tragĂ©die grecque. Comment expliquer sinon qu'Ă  "chaque fois qu'un Kennedy est sur le point de toucher au but, il est condamnĂ© Ă  en payer le prix fort"?, se demande Edward Klein dans La MalĂ©diction des Kennedy. "Il faut remonter Ă  la GrĂšce antique, aux Atrides, aux figures lĂ©gendaires d'Agamemnon, Clytemnestre, Oreste et Electre, pour trouver une famille soumise Ă  une sĂ©rie de calamitĂ©s aussi Ă©poustouflante", Ă©crit-il. Car la litanie de drames qu'a vĂ©cus le clan est Ă  la mesure de sa dĂ©mesure. De drames en drames Depuis l'assassinat du prĂ©sident John F. Kennedy, le clan a dĂ» faire face au meurtre de son frĂšre Bobby en 1968, au dĂ©cĂšs par overdose de David, fils de ce mĂȘme Bobby, en 1984, ou encore Ă  la mort dans un accident de ski de Michael, autre fils de Bobby, en 1997. Dernier drame en date le suicide de Mary Richardson Kennedy, deuxiĂšme femme de Bobby Junior, en mai 2012. Mais, c'est bien la mort de John John, fils de JFK et Jackie Kennedy, dans le crash du petit avion qu'il pilotait le 16 juillet 1999 qui achĂšvera de donner corps au mythe de la malĂ©diction. Pourtant, le mot avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© repris Ă  son compte 30 ans plus tĂŽt par Ted Kennedy, frĂšre de JFK et de Bobby et sĂ©nateur du Massachusetts. Dans un discours tĂ©lĂ©visĂ© tout en contrition, le jeune espoir dĂ©mocrate revient sur l'accident de l'Oldsmobile qu'il conduisait et qui finit sa course dans un bras d'eau sur l'Ăźle de Chappaquiddick, tuant sa passagĂšre Mary Jo Kopechne. Une malĂ©diction? "Absurde" "Une affreuse malĂ©diction s'est-elle abattue sur tous les Kennedy?", se demande ainsi Ted Kennedy dans son intervention du 25 juillet 1969, un peu plus d'un an aprĂšs l'assassinat de son frĂšre Bobby. Certains partisans de la thĂ©orie du complot interrogent les astres Ă  grand renfort d'horoscopes du patriarche Joe Kennedy, le pĂšre de JFK, Bobby et Ted, pour expliquer les affres du clan. Des arguments qui tiennent de l'irrationnel et qui ont le don d'irriter Thomas Maier, journaliste et auteur de "The Kennedys America's Emerald Kings", une somme sur la dynastie. "Parler de malĂ©diction, un peu comme si une dĂ©itĂ© se vengeait des Kennedy pour quelque chose qu'ils auraient fait, est absurde et injurieux Ă  l'Ă©gard de la foi" catholique des Kennedy, explique-t-il Ă  l'AFP. Et de souligner qu'avec Joe Kennedy, reprĂ©sentant au CongrĂšs et petit-fils de Bobby, la famille en est Ă  sa "quatriĂšme gĂ©nĂ©ration au service de l'intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral". "Toutes les familles n'ont pas donnĂ© trois sĂ©nateurs, un prĂ©sident et deux candidats Ă  la prĂ©sidence", renchĂ©rit Larry Sabato, politologue Ă  l'universitĂ© de Virginie, dans une interview accordĂ©e Ă  l'AFP. "La thĂ©orie de la malĂ©diction est trĂšs populaire parce que nous ne cessons de nous intĂ©resser Ă  cette famille. Nous connaissons chacun de ses membres", dit-il. "La rencontre d'Hollywood et de Washington" L'accident d'avion de John John en 1999, qui avait aussi coĂ»tĂ© la vie Ă  sa femme Carolyn et Ă  sa belle-soeur Lauren Bessette, avait ainsi poussĂ© non seulement la famille Kennedy mais "le pays tout entier Ă  prendre le deuil", comme le soulignait le Guardian dans son Ă©dition du 23 juillet 1999. Si l'histoire des enfants chĂ©ris de l'AmĂ©rique continue Ă  fasciner et intriguer, c'est sans doute parce qu'ils incarnent "la rencontre d'Hollywood et de Washington", explique Larry Sabato.

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