đŸŠȘ Au Moins J Aurai LaissĂ© Un Beau Cadavre

Surle corps de la trentenaire, aucune trace de violence n'a Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©e, sauf une " contusion au menton ". D'aprĂšs une source proche de l'enquĂȘte, la piste d'une mort par " empoisonnement ou Ă©touffement Ă  l'aide
Par Marine S. PubliĂ© le 15 novembre 2011 Ă  10h21 Du 2 au 11 novembre, c'est une version complĂštement revisitĂ©e du trĂšs cĂ©lĂšbre Hamlet de Shakespeare par Vincent Macaigne qui s'installe Ă  Chaillot, avec Samuel Achache dans le rĂŽle d'Hamlet. Moderne, mais pas pour autant moins fou de rage, le Hamlet de Vincent Macaigne joue le rĂŽle du rĂ©vĂ©lateur dans ce monde Ă©troit, confinĂ© et oĂč le mal ĂȘtre y est perpĂ©tuel. Le personnage voit une Europe calfeutrĂ©e, et dĂ©cide de secouer ces immobiles qui vivent dans la cette piĂšce, Macaigne va encore plus loin que la tradition Shakespearienne car il va jusqu'Ă  piocher dans la lĂ©gende danoise dont s'inspira Shakespeare. Il y parle de l'enfance d'Hamlet, de ses amours...Au moins j'aurai laissĂ© un beau cadavre Ă  Chaillot du 2 au 11 novembre, Ă  19h30, 14h30 le dimanche. Tarifs de 24 Ă  32€À lire aussiQue faire ce week-end Ă  Paris avec les enfants, ces 20 et 21 aoĂ»t 2022Que faire cette semaine Ă  Paris du 15 au 21 aoĂ»t 2022
Voilàun titre qui ne vous aura pas laissé indifférent. Interrogation ou exclamation, cet amas de syllabes jetées dans un désordre apparent sur le papier, trouble autant qu'il peut amuser. Cette liberté prise avec le langage et la syntaxe ne m'est pas originale, loin de là. Elle est le fruit de la marginalisation et de l'esprit de caste des jeunes loubards, produit du mariage consanguin
Christophe Raynaud de Lage C’est un spectacle qui tache ! ». Le comĂ©dien qui accueille les spectateurs prĂ©vient les premiers rangs. Effectivement les bĂąches en plastiques fournies sont bien utiles tout au long de cette version dĂ©jantĂ©e de Hamlet. Vincent Macaigne transforme la plateau du cloĂźtre des Carmes en vĂ©ritable champ de bataille, et introduit en France un genre théùtral que l’on croyait rĂ©servĂ© aux metteurs en scĂšne Ă©trangers. Son univers, proche de Rodrigo Garcia, ne fera pas l’unanimitĂ©. Mais il a le mĂ©rite de donner un bon coup de pied dans la fourmiliĂšre et permettra de faire entrer une nouvelle gĂ©nĂ©ration de spectateurs dans les salles de spectacle. On ne va pas s’en plaindre, le renouveau de la scĂšne théùtrale française doit passer par des personnalitĂ©s comme lui. Et mĂȘme si le spectacle tire en longueur et prend de grandes libertĂ©s avec le texte de Shakespeare, il est rempli de trouvailles franchement trĂšs drĂŽles, en prise avec notre Ă©poque. DĂšs les premiĂšres minutes, un comĂ©dien invite les spectateurs Ă  venir le rejoindre sur scĂšne. Lors de la reprĂ©sentation du 12 juillet, deux jeunes hommes ont mĂȘme plongĂ© dans l’eau boueuse de la tombe du pĂšre d’Hamlet ! voir la vidĂ©o sur le site. Une bonne cinquantaine de spectateurs ont ainsi droit un petit Pastis pour apprĂ©cier ce dĂ©lirium et cette succession de scĂšnes plus loufoques les unes que les autres. Claudius arrive dĂ©guisĂ© en banane. Le spectre est un furet empaillĂ©. La reine fait un strip tease en parodiant Marylin face Ă  JFK lors son anniversaire, Claudius lui emboĂźte le pas. Au moins dans cette version, on sait pourquoi elle a Ă©pousĂ© le frĂšre de son dĂ©funt mari c’est strictement sexuel. Pour la fameuse tirade To be
 », Hamlet la dĂ©clame une tronçonneuse Ă  la main. Les trompettes de Maurice Jarre annoncent l’arrivĂ©e du comĂ©dien Roger Roger qui se tourne vers un squelette dans une verriĂšre et lance un Mademoiselle Julie ! ». AprĂšs l’entracte les comĂ©diens s’engueulent avec les techniciens, et lĂ  le spectacle tourne un peu au vinaigre. On gonfle un chĂąteau. Un personnage lance Y a plus d’argent, tout l’Etat est Ă  sec, et toi tu sautes sur un chĂąteau en plastique ! » Claudius montre un slip de super hĂ©ro achetĂ© chez H & M. Le plateau devient un vrai foutoir. Le sang dĂ©gouline de partout. Cette deuxiĂšme partie se joue dans une hystĂ©rie totale, mais les scĂšnes sont beaucoup trop longues. Chaque personnage vient crier sa rage. La mort d’OphĂ©lie, du Roi, de la Reine et de Laerte est expĂ©diĂ©e. Ils rejoingnet un aquarium rempli d’eau qui devenient une mare de sang. On sort extĂ©nuĂ©, fatiguĂ© mais content d’avoir ri tout de mĂȘme. Cependant le tout resserrĂ© donnerait encore plus de poids au travail de Vincent Macaigne. StĂ©phane CAPRON – Plus d’informations AU MOINS J’AURAI LAISSÉ UN BEAU CADAVRE d’aprĂšs Hamlet de William Shakespeare adaptation, mise en scĂšne et conception visuelle Vincent Macaigne scĂ©nographie Benjamin Hautin, Vincent Macaigne, Julien Peissel accessoires Lucie Basclet lumiĂšre Kelig Le Bars son LoĂŻc Le Roux assistanat Marie Ben Bachir avec Samuel Achache, Laure Calamy, Jean-Charles Clichet, Julie Lesgages, Emmanuel Matte, Rodolphe Poulain, Pascal RĂ©nĂ©ric, Sylvain Sounier production Festival d’Avignon coproduction Théùtre national de Chaillot Paris, MC2 Grenoble, Centre dramatique national OrlĂ©ans/Loiret/Centre, Les Théùtres de la Ville de Luxembourg, La Filature ScĂšne nationale-Mulhouse, le phĂ©nix scĂšne nationale Valenciennes, Compagnie Friche L’Hippodrome-ScĂšne nationale de Douai action financĂ©e par la RĂ©gion Île-de-France avec le soutien de la Direction rĂ©gionale des Affaires culturelles d’Île-de-France et de la Spedidam avec la participation artistique du Jeune Théùtre national Par son soutien, l’Adami aide le Festival d’Avignon Ă  s’engager sur des coproductions. Au moins j’aurai laissĂ© un beau cadavre fera l’objet d’une PiĂšce dĂ©montĂ©e, dossier rĂ©alisĂ© par le Centre RĂ©gional de Documentation PĂ©dagogique d’Aix-Marseille, disponible sur les sites internet du Festival d’Avignon et du CRDP d’Aix-Marseille. durĂ©e 4h entracte compris – crĂ©ation 2011 Festival d’Avignon 2011 CLOÎTRE DES CARMES 9 10 11 12 13 15 16 17 18 19 Juillet 2011 À 21H30 Du 2 au 11 novembre – Théùtre National de Chaillot Du 16 au 25 novembre – MC2 Grenoble Les 5 et 6 janvier 2012 – La Filature de Mulhouse Les 11 et 12 janvier 2012 – L’Hippodrome – Douai Du 18 au 20 janvier 2012 – CDN OrlĂ©ans Du 25 au 27 janvier 2012 – Lieu Unique de Nantes Le 8 fĂ©vrier 2012 – Grand Théùtre de Luxembourg Les 14 et 15 fĂ©vrier 2012 – Le PhĂ©nix de Valenciennes DansAu moins j’aurai laissĂ© un beau cadavre, d’aprĂšs Hamlet de Shakespeare, le jeune metteur en scĂšne va jusqu’au bout dans l’excĂšs et dans l’épuisement des Ă©nergies.
DĂ©solĂ© ! nous n'avons rien trouvĂ© correspondant Ă  Au moins j aurai laisse un beau cadavre Lancez une autre recherche ou dĂ©couvrez nos derniĂšres publications ! "Laal Singh Chaddha" et si Forrest Gump portait un turban ?Mercredi 17 ao?t 2022 Et si Forrest Gump portait un turban et dĂ©gustait des golgappas plutĂŽt que des chocolats ? L’idĂ©e est audacieuse mais aurait mĂ©ritĂ© que le rĂ©alisateur indien de "Laal Singh Chaddha" se l’approprie davantage. Si l’intrigue rĂ©serve forcement peu de... La musique, sa muse au MusĂ©eMardi 16 ao?t 2022 Morceaux choisis de la saison 2022-2023 de MusĂ©e en Musique, prĂ©sentĂ©e par Pascale Galliard, prĂ©sidente et directrice artistique, au dĂ©but de l'Ă©tĂ© dans l'auditorium du musĂ©e de Grenoble. 85 000€ pour soutenir la filiĂšre musicale en IsĂšreMercredi 20 juillet 2022 Le DĂ©partement de l’IsĂšre et le Centre national de la musique CNM ont signĂ© mardi 19 juillet aux Abattoirs Bourgoin-Jallieu une convention Ă  85 000€ pour soutenir la filiĂšre isĂ©roise de la musique et des variĂ©tĂ©s. Trois douceurs Ă  la galerie du LosangeMardi 19 juillet 2022 SĂ©verine Martinez, Élodie Guilland et Eleonora Burry la galerie du Losange, quartier Championnet Ă  Grenoble, rĂ©unit trois artistes autour du thĂšme de l’enfance. Des doutes sur la survie du festival MusilacMardi 19 juillet 2022 Coup de semonce dans le monde des festivals aprĂšs la dĂ©claration fracassante de RĂ©mi Perrier Ă  nos confrĂšres du DauphinĂ© LibĂ©rĂ© la 20e Ă©dition de Musilac, qui s’est achevĂ©e le 10 juillet au bord du lac du Bourget Savoie, pourrait ĂȘtre la... Marina FoĂŻs Ma libertĂ© d’actrice est de ne pas surveiller »Lundi 18 juillet 2022 À l’affiche tout l’étĂ©, et notamment dans le film-choc As Bestas de Rodrigo Sorogoyen au cĂŽtĂ© de Denis MĂ©nochet, Marina FoĂŻs raconte en compagnie du rĂ©alisateur espagnol l’aventure de ce tournage. Et se livre sans fausse pudeur sur son mĂ©tier... Taika Waititi J’ai soumis Thor Ă  sa “crise de la quarantaine“ »Mercredi 13 juillet 2022 De retour aux manettes, Taika Waititi imprime sa patte lĂ©gĂšrement iconoclaste et usant volontiers de dĂ©rision pour ce quatriĂšme opus consacrĂ© au dieu nordique. À la clef, des rĂ©fĂ©rences cinĂ©matographiques surprenantes, des innovations techniques... L'Autre Colo votre enfant a-t-il une Ăąme d’artiste ?Vendredi 8 juillet 2022 Il reste des places pour L’Autre Colo, la proposition du CCN2 pour les enfants de 11 Ă  14 ans qui auraient la fibre artistique – et montagnarde. Du 24 au 30 juillet, le centre chorĂ©graphique de Grenoble propose de les emmener en montagne pour des... Le Bouillon A du chef AribertVendredi 8 juillet 2022 Ouvert depuis mai dernier, en plein cƓur de la presqu’üle grenobloise, le Bouillon A du chef Ă©toilĂ© Aribert rencontre dĂ©jĂ  beaucoup de succĂšs. Nous ne sommes pas faits prier pour manger Ă  cette table populaire et raffinĂ©e. Paysages rĂ©volutionnaires cieux rĂ©vĂ©lateursVendredi 8 juillet 2022 GrĂące Ă  une judicieuse sĂ©lection d’une trentaine de tableaux, l’exposition Le paysage rĂ©volutionnaire permet d’envisager ce genre pictural Ă  l’aune des Ă©vĂšnements qui marquent la France de la fin du XVIIIe siĂšcle. Pointu mais passionnant. Au Théùtre en Rond rira bien en 2022 - 2023 !Vendredi 22 juillet 2022 Au Théùtre en Rond de Sassenage, l'une des salles oĂč l’on rit beaucoup dans l’agglo, la nouvelle saison s’applique toujours Ă  montrer la pluridisciplinaritĂ© de l’humour !
\nau moins j aurai laissé un beau cadavre
Quandun beau matin de 2019, ils ont interpellĂ© le pĂšre de famille en IsĂšre, sur son lieu de travail, celui-ci s’est laissĂ© emmener sans montrer de surprise. Il est mĂȘme passĂ© aux aveux
L’Ɠuvre d’HomĂšre est immense, non seulement en quantitĂ©, mais par la place qu’elle occupe dans la littĂ©rature mondiale. Les vers qui nous sont parvenus ne reprĂ©sentent qu'une fraction de l'ensemble de son oeuvre L’Iliade et L’OdyssĂ©e. Ils sont disposĂ©s dans les deux textes en 24 parties ou chants» qui devaient former des histoires indĂ©pendantes pouvant ĂȘtre racontĂ©es en une seule fois. Ces Ă©popĂ©es racontent d'une part le siĂšge de Troie, enjeu impitoyable entre les hĂ©ros et les dieux de la GrĂšce, d'autre le retour interminable de l'un de ces hĂ©ros, Odysseus en latin Ulysse dans son Ăźle natale. Isabelle GrĂ©gor L’Iliade en quelques mots Achille boude. Agamemnon, chef des armĂ©es grecques, lui a reprit son esclave prĂ©fĂ©rĂ©e, BrisĂ©is. Il refuse donc obstinĂ©ment de retourner combattre sous les murs de Troie. Depuis prĂšs de 10 ans, les armĂ©es des Grecs ou AchĂ©ens en font le siĂšge pour rependre la belle HĂ©lĂšne, enlevĂ©e par PĂąris, prince troyen. S’il ne se dĂ©cide pas vite Ă  repartir au combat, c’est la dĂ©faite assurĂ©e ! Pour sauver la GrĂšce, son meilleur ami, Patrocle, se fait passer pour le hĂ©ros et parvient Ă  faire reculer les Troyens. Mais c’est sans compter sur Hector, leur meilleur guerrier, qui parvient Ă  tuer Patrocle. Fou de douleur, Achille jure de se venger. Hector succombe sous ses coups, et son corps est traĂźnĂ© derriĂšre le char de son vainqueur. Priam, roi de Troie, vient supplier Achille de lui rendre le corps de son fils des funĂ©railles solennelles vont pouvoir avoir lieu. Chante, DĂ©esse, la colĂšre d’Achille
 » La mort de Patrocle chant XVI Et dĂšs que Hector eut vu le magnanime Patrocle se retirer, blessĂ© par l'airain aigu, il se jeta sur lui et le frappa dans le cĂŽtĂ© d'un coup de lance qui le traversa. Et le fils de Menoetios tomba avec bruit, et la douleur saisit le peuple des AchĂ©ens. De mĂȘme un lion dompte dans le combat un robuste sanglier, car ils combattaient ardemment sur le faĂźte des montagnes, pour un peu d'eau qu'ils voulaient boire tous deux; mais le lion dompte avec violence le sanglier haletant. Ainsi Hector, le fils de Priam, arracha l'Ăąme du brave fils de Menoetios, et, plein d'orgueil, il l'insulta par ces paroles ailĂ©es - Patrocle, tu espĂ©rais sans doute saccager notre ville et emmener, captives sur tes nefs, nos femmes, dans ta chĂšre terre natale ? Ô insensĂ© ! c'est pour les protĂ©ger que les rapides chevaux d’Hector l'ont menĂ© au combat, car je l'emporte par ma lance sur tous les Troyens belliqueux, et j'Ă©loigne leur dernier jour. Mais toi, les oiseaux carnassiers te mangeront. Ah ! malheureux ! le brave Achille ne t'a point sauvĂ© » [
]. Et le cavalier Patrocle, respirant Ă  peine, lui rĂ©pondit - Hector, maintenant tu te glorifies, car Zeus, le fils de Chronos, et Apollon t'ont donnĂ© la victoire. Ils m'ont aisĂ©ment domptĂ©, en m'enlevant mes armes des Ă©paules [
] Je te le dis, garde mes paroles dans ton esprit Tu ne vivras point longtemps, et ta mort est proche. La Moire [le Destin] violente va te dompter par les mains d’Achille [
] ». Il parla ainsi et mourut, et son Ăąme abandonna son corps et descendit chez HadĂšs, en pleurant sa destinĂ©e, sa force et sa jeunesse. Le bouclier d’Achille chant XVIII Et il [HĂ©phaĂŻstos] jeta dans le feu le dur airain et l'Ă©tain, et l'or prĂ©cieux et l'argent. Il posa sur un tronc une vaste enclume, et il saisit d'une main le lourd marteau et de l'autre la tenaille. Et il fit d'abord un bouclier grand et solide, aux ornements variĂ©s, avec un contour triple et resplendissant et une attache d'argent. Et il mit cinq plaques au bouclier, et il y traça, dans son intelligence, une multitude d'images. Il y reprĂ©senta la terre et l'Ouranos [le Ciel], et la mer [
]. Et il fit deux belles citĂ©s des hommes. Dans l'une on voyait des noces et des festins solennels. [
] Puis, deux armĂ©es, Ă©clatantes d'airain, entouraient l'autre citĂ©. Et les ennemis offraient aux citoyens ou de dĂ©truire la ville, ou de la partager, elle et tout ce qu'elle renfermait. Et ceux-ci n'y consentaient pas, et ils s'armaient secrĂštement pour une embuscade, et, sur les murailles, veillaient les femmes, les enfants et les vieillards. Mais les hommes marchaient, conduits par ArĂšs et par AthĂ©na, tous deux en or, vĂȘtus d'or, beaux et grands sous leurs armes, comme il Ă©tait convenable pour des dieux; car les hommes Ă©taient plus petits. Et, parvenus au lieu commode pour l'embuscade, sur les bords du fleuve oĂč boivent les troupeaux, ils s'y cachaient, couverts de l'airain brillant. Deux sentinelles, placĂ©es plus loin, guettaient les brebis et les bƓufs aux cornes recourbĂ©es. Et les animaux s'avançaient, suivis de deux bergers qui se charmaient en jouant de la flĂ»te, sans se douter de l'embĂ»che. Et les hommes cachĂ©s accouraient; et ils tuaient les bƓufs et les beaux troupeaux de blanches brebis, et les bergers eux-mĂȘmes. Puis, ceux qui veillaient devant les tentes, entendant ce tumulte parmi les bƓufs, et montant sur leurs chars rapides, arrivaient aussitĂŽt et combattaient sur les bords du fleuve. Et ils se frappaient avec les lances d'airain. La Discorde et le Tumulte et la Ker [la Mort] fatale s’y mĂȘlaient. Et celle-ci blessait un guerrier, ou saisissait cet autre sans blessure, ou traĂźnait celui-lĂ  par les pieds, Ă  travers le carnage, et ses vĂȘtements dĂ©gouttaient de sang. Et ces divinitĂ©s semblaient des hommes vivants qui combattaient et qui entraĂźnaient de part et d'autre les cadavres. Achille tue Hector chant XXIII Et Achille, emplissant son cƓur d'une rage fĂ©roce, se rua aussi sur le fils de Priam. Et il portait son beau bouclier devant sa poitrine, et il secouait son casque Ă©clatant aux quatre cĂŽnes et aux splendides criniĂšres d'or mouvantes qu’HĂ©phaĂŻstos avait fixĂ©es au sommet. Comme HespĂ©ros, la plus belle des Ă©toiles qui se tiennent dans le ciel, se lĂšve au milieu des astres de la nuit, ainsi resplendissait l'Ă©clair de la pointe d'airain que le fils de PĂ©lĂ©e brandissait, pour la perte d’Hector, cherchant sur son beau corps la place oĂč il frapperait. Les belles armes d'airain que le fils de Priam avait arrachĂ©es au cadavre de Patrocle le couvraient en entier, sauf Ă  la jointure du cou et de l'Ă©paule, lĂ  oĂč la fuite de l'Ăąme est la plus prompte. C'est lĂ  que le divin Achille enfonça sa lance, dont la pointe traversa le cou d’Hector; mais la lourde lance d'airain ne trancha point le gosier, et il pouvait encore parler. Il tomba dans la poussiĂšre, et le divin Achille se glorifia ainsi - Hector, tu pensais peut-ĂȘtre, aprĂšs avoir tuĂ© Patrocle, n'avoir plus rien Ă  craindre ? Tu ne songeais point Ă  moi qui Ă©tais absent. InsensĂ© ! [
] Va ! les chiens et les oiseaux te dĂ©chireront honteusement, et les AchĂ©ens enseveliront Patrocle ! » Et Hector au casque mouvant lui rĂ©pondit en s’exprimant avec difficultĂ© - Je te supplie par ton Ăąme, par tes genoux, par tes parents, ne laisse pas les chiens me dĂ©chirer auprĂšs des nefs achĂ©ennes. Accepte l'or et l'airain que te donneront mon pĂšre et ma mĂšre vĂ©nĂ©rables. Renvoie mon corps dans mes demeures, afin que les Troyens et les Troyennes me dĂ©posent avec honneur sur le bĂ»cher. Et Achille, aux pieds rapides, le regardant d'un Ɠil sombre, lui dit - Chien ! Ne me supplie ni par mes genoux, ni par mes parents. PlĂ»t aux Dieux que j'eusse la force de manger ta chair crue, pour le mal que tu m'as fait ! Rien ne sauvera ta tĂȘte des chiens, mĂȘme si on m'apporterait dix et vingt fois ton prix, et nuls autres prĂ©sents; mĂȘme si Priam, le fils de Dardanos, voulait te racheter ton poids d'or ! Jamais la mĂšre vĂ©nĂ©rable qui t'a enfantĂ© ne te pleurera couchĂ© sur un lit funĂšbre. Les chiens et les oiseaux te dĂ©chireront tout entier. » Priam supplie Achille de lui rendre le corps de son fils chant XXIV - Souviens-toi de ton pĂšre, ĂŽ Achille Ă©gal aux Dieux ! Il est de mon Ăąge et sur le seuil fatal de la vieillesse. Ses voisins l'oppriment peut-ĂȘtre en ton absence, et il n'a personne qui Ă©carte loin de lui l'outrage et le malheur; mais, au moins, il sait que tu es vivant, et il s'en rĂ©jouit dans son cƓur, et il espĂšre tous les jours qu'il verra son fils bien-aimĂ© de retour d'Ilios. Mais, moi, malheureux ! qui ai engendrĂ© des fils irrĂ©prochables dans la grande Troie, je ne sais s'il m'en reste un seul. J'en avais cinquante quand les AchĂ©ens arrivĂšrent [
]. Un seul dĂ©fendait ma ville et mes peuples, Hector, que tu viens de tuer tandis qu'il combattait pour sa patrie. Et c'est pour lui que je viens aux nefs des AchĂ©ens; et je t'apporte, afin de le racheter, des prĂ©sents infinis. Respecte les dieux, Achille, et, te souvenant de ton pĂšre, aie pitiĂ© de moi car je suis plus malheureux que lui, car j'ai pu, ce qu'aucun homme n'a encore fait sur la terre, approcher de ma bouche les mains de celui qui a tuĂ© mes enfants ! » Il parla ainsi, et il remplit Achille du regret de son pĂšre. Et le fils de PĂ©lĂ©e, prenant le vieillard par la main, le repoussa doucement. Et ils se souvenaient tous deux; et Priam, prosternĂ© aux pieds d'Achille, pleurait de toutes ses larmes Hector, le tueur d'hommes; et Achille pleurait son pĂšre et Patrocle, et leurs gĂ©missements retentissaient sous la tente. Puis, le divin Achille, s'Ă©tant rassasiĂ© de larmes, sentit sa douleur s'apaiser dans sa poitrine, et il se leva de son siĂšge; et plein de pitiĂ© pour cette tĂȘte et cette barbe blanche, il releva le vieillard de sa main. L’OdyssĂ©e en quelques mots Les Dieux ont enfin dĂ©cidĂ© de laisser Ulysse rentrer chez lui. Retenu chez Calypso, le hĂ©ros grec a hĂąte de revoir son Ăźle Itaque, oĂč l’attend sa femme PĂ©nĂ©lope. Mais le chemin du retour ne peut qu’ĂȘtre pavĂ© d’épreuves pendant que son fils TĂ©lĂ©maque, parti Ă  sa recherche, Ă©coute ses anciens compagnons d’armes lui expliquer la chute de Troie, Ulysse doit lutter contre la tempĂȘte qui le fait naufrager sur les terres du roi Alkinoos. C’est l’occasion pour lui de raconter Ă  son hĂŽte une partie de ses aventures sa confrontation avec le Cyclope PolyphĂšme, sa rencontre avec la redoutable magicienne CircĂ©, sa descente au Royaume des morts. Puis voici les cruelles SirĂšnes, les piĂšges tendus par Charybde et Scylla et enfin l’arrivĂ©e chez la douce Calypso. Finalement, Uysse quitte Alkinoos et retrouve Itaque oĂč les prĂ©tendants tentent de s’emparer du pouvoir. DĂ©guisĂ© en mendiant, il rĂ©ussit Ă  vaincre ses adversaires Ă  l’épreuve de l’arc avant de les massacrer, avec l’aide de TĂ©lĂ©maque. Je suis Ulysse, le fils de LaĂ«rte
 » Ulysse et le Cyclope chant IX Ulysse raconte Ă  Alkinoos ses aventures chez le Cyclope PolyphĂšme qui le retient prisonnier avec ses marins. Il lui a fait croire qu’il s’appelait Personne » Mes gens se tenaient prĂšs de moi ; le ciel dĂ©cuplait notre audace. Soulevant le pieu d’olivier Ă  la pointe acĂ©rĂ©e, ils l’enfoncĂšrent dans son Ɠil ; moi, je pesais d’en haut et je tournais. [
] Ainsi, tenant dans l’Ɠil le pieu affĂ»tĂ© Ă  la flamme, nous tournions, et le sang coulait autour du bois brĂ»lant. Partout, sur la paupiĂšre et le sourcil, grillait l’ardeur de la prunelle en feu, et ses racines grĂ©sillaient. [
] Il poussa d’affreux hurlements ; la roche en retentit ; mais nous, pris de frayeur, nous nous Ă©tions dĂ©jĂ  sauvĂ©s. Alors il s’arracha de l’Ɠil le pieu souillĂ© de sang et le rejeta loin de lui d’une main forcenĂ©e. Puis d’appeler Ă  grands cris les Cyclopes qui vivaient dans les grottes des environs, sur les sommets venteux. En entendant ses cris, ils accoururent de partout ; plantĂ©s devant la grotte, ils voulaient connaĂźtre ses peines PolyphĂšme, pourquoi jeter ces cris d’accablement ? Pourquoi nous rĂ©veiller au milieu de la nuit divine ? Serait-ce qu’un mortel emmĂšne malgrĂ© toi tes bĂȘtes ? Serait-ce toi qu’on veut tuer, ou par ruse ou par force ? » Le puissant PolyphĂšme leur cria du fond de l’antre Par ruse, et non par force ! et qui me tue, amis ? Personne ! » Et les Cyclopes de rĂ©pondre par ces mots ailĂ©s Personne ! aucune violence ? et seul comme tu l’es ? Ton mal doit venir du grand Zeus, et nous n’y pouvons rien. Invoque plutĂŽt PosĂ©idon, notre roi, notre pĂšre ! » Ils s’éloignĂšrent sur ces mots, et je ris en moi-mĂȘme mon nom et mon habile tour les avaient abusĂ©s ! Sous le charme de CircĂ©, la magicienne chant X Ulysse laisse ses compagnons aller visiter des rivages inconnus
 Ils dĂ©couvrirent dans un val, en un lieu dĂ©gagĂ©, la maison de CircĂ© avec ses murs de pierres lisses. Autour se tenaient des lions et des loups de montagne, que la dĂ©esse avait charmĂ©s par ses drogues funestes. Mais loin de sauter sur mes gens, les fauves se levĂšrent et vinrent les flatter en agitant leurs longues queues. [
] CircĂ© sortit en hĂąte, ouvrit la porte scintillante et les pria d’entrer ; et tous ces grands fous de la suivre ! [
] Elle les conduisit vers les siĂšges et les fauteuils ; puis, leur ayant battu fromage, farine et miel vert dans du vin de Pramnos, elles versa dans ce mĂ©lange un philtre [potion magique] qui devait leur faire oublier la patrie, le leur servit Ă  boire et, les frappant de sa baguette, alla les enfermer au fond de son Ă©table Ă  porcs. De ces porcs ils avaient la tĂȘte et les voix et les soies [poils du porc], et le corps, mais gardaient en eux leur esprit d’autrefois. Ainsi parquĂ©s, ils pleurnichaient, cependant que CircĂ© leur jetait Ă  tous Ă  manger glands, faĂźnes et cornouilles [fruits], qui sont la pĂąture ordinaire aux cochons qui se vautrent. Le retour d’Ulysse Ă  Itaque Argos, un compagnon fidĂšle chant XVII Tandis qu'ils [Ulysse et son serviteur EumĂ©e] se livraient Ă  cet Ă©change de propos, un chien affalĂ© lĂ  dressa la tĂȘte et les oreilles c'Ă©tait Argos, le chien que de ses mains le brave Ulysse avait nourri, mais bien en vain, Ă©tant parti trop tĂŽt pour la sainte Ilion [Troie]. Les jeunes l'avaient longtemps pris pour chasser le liĂšvre, le cerf et les chĂšvres sauvages. Mais depuis le dĂ©part du maĂźtre, il gisait lĂ  sans soins, sur du fumier de bƓuf et de mulet qu’on entassait en avant du portail, afin que les valets d’Ulysse eussent toujours de quoi fumer son immense domaine. C’était lĂ  qu’était couchĂ© Argos, tout couvert de vermine. Or, Ă  peine avait-il flairĂ© l’approche de son maĂźtre, qu’il agita sa queue et replia ses deux oreilles ; mais il n’eut pas la force d’aller plus avant ; Ulysse, en le voyant, se dĂ©tourna, essuyant une larme, vite, Ă  l’insu d’EumĂ©e ; aprĂšs quoi il dit ces mots Porcher, l’étrange chien couchĂ© ainsi sur le fumier ! De corps il est vraiment trĂšs beau, mais je ne puis savoir si sa vitesse Ă  courre [Ă  la poursuite du gibier] Ă©tait Ă©gale Ă  sa beautĂ©, ou s’il n’était simplement qu’un de ces chiens de table, que les maĂźtres n’entourent de leurs soins que pour la montre [pour le plaisir de le montrer]. » À ces mots, tu lui rĂ©pondis ainsi, porcher EumĂ©e Celui-lĂ  c’est le chien d’un homme qui est mort au loin. S’il Ă©tait restĂ© tel, pour les prouesses et l’allure, qu’Ulysse le laissa au moment de partir pour Troie, sa forme et sa vitesse auraient tĂŽt fait de t’étonner. Jamais les bĂȘtes qu’il traquait dans les forĂȘts profondes ne lui ont Ă©chappĂ© ; il connaissait les pistes. Mais le voilĂ  fort affaibli ; son maĂźtre a disparu loin de chez lui ; les femmes le dĂ©laissent, le nĂ©gligent. Les serviteurs, dĂšs qu’ils n’ont plus de maĂźtre Ă  respecter, refusent d’accomplir le travail auquel ils se doivent. Zeus tonnant ĂŽte Ă  l’homme la moitiĂ© de sa valeur, dĂšs l’instant que vient le saisir le jour de l’esclavage. » À ces mots, il gagna la riche demeure et marcha droit vers la salle oĂč se trouvaient les nobles prĂ©tendants. Mais Argos n’était plus la sombre mort l’avait saisi, au moment de revoir Ulysse aprĂšs vingt ans d’absence. Sources bibliographiques du dossier et des textes Les Collections de l’Histoire n°24 La MĂ©diterranĂ©e d’HomĂšre. De la guerre de Troie au retour d’Ulysse, juillet-septembre Farnoux, HomĂšre, le prince des poĂštes, Ă©d. Gallimard DĂ©couvertes » n°555, Faure, La vie quotidienne en GrĂšce au temps de la Guerre de Troie - 1250 avant JC, Librairie Hachette, de Romilly, HomĂšre, Presses universitaires de France Que sais-je ? » n°2218, de L’Iliade et l'OdyssĂ©e Ă©dition Larousse, Petits classiques » PubliĂ© ou mis Ă  jour le 2020-01-18 102755
\n \n\n \nau moins j aurai laissé un beau cadavre

Quitouche Ă  l’essentiel de l’ĂȘtre. Librement inspirĂ© du conte de Saxo Grammaticus et de la tragĂ©die de Shakespeare, Au moins j’aurai laissĂ© un beau cadavre tonne comme la

Le théùtre tout le monde le connaĂźt, tout le monde en a lu, beaucoup en ont vu. Mais au théùtre, je ne sais pas si vous ĂȘtes dĂ©jĂ  montĂ© sur scĂšne avec le chauffeur de salle, si vous avez hurlĂ© avec lui sur la scĂšne, si les deux premiĂšres rangĂ©es de siĂšges Ă©taient couvertes avec des bĂąches et si vous avez dansĂ© sur SarĂ  PerchĂ© Ti Amo Ă  l’entracte. Si cela vous est dĂ©jĂ  arrivĂ©, j’imagine que vous avez assistĂ© Ă  Au moins j’aurai laissĂ© un beau cadavre de Vincent Macaigne. Le metteur en scĂšne de 32 ans a adaptĂ© Ă  sa maniĂšre un incontournable de Shakespeare Hamlet. Quand je vous parle de sa maniĂšre », c’est une maniĂšre dĂ©concertante, c’est du sang, c’est de la violence et pourtant c’est si poĂ©tique et artistique. Ce spectacle a dĂ©jĂ  fait couler beaucoup d’encre cet Ă©tĂ© au festival d’Avignon et jouĂ© Ă  Grenoble en novembre et Ă  OrlĂ©ans dĂ©s le 18 janvier prochain. Il aura laissĂ© les spectateurs Ă©tourdis et les critiques divisĂ©es. Peu importe si vous avez aimĂ© la piĂšce, car vous avez vĂ©cu une expĂ©rience théùtrale incroyable ! Commençons par le dĂ©cor tombes, croix, harmonium, aquarium, distributeurs de boissons, squelettes, bosquets fleuris, escalier en colimaçon montant Ă  une terrasse d’oĂč les personnages s’agitent parfois derriĂšre des vitres, sous le panneau en nĂ©on annonçant il n’y aura pas de miracle, ici » se juxtaposent sur la scĂšne crĂ©ant une ambiance dans cette piĂšce oĂč l’oncle d’Hamlet, Claudius, tient le rĂŽle le plus important et se dĂ©nude pour vous sans aucun complexe, sans aucune gĂȘne. Car oui, le théùtre de Macaigne c’est bien ça, on abolit les tabous, on met ses acteurs dans des situations embarrassantes, on hurle, on dĂ©verse des litres de sang et le public est Ă©gal aux acteurs, il est Ă  nu, transportĂ© dans ce monde. Et pour le transporter on utilise des fumĂ©es, on le fait rire, on offre un ananas et on joue la piĂšce dans les rangs. Comme ça, le public ne voit pas passer les 3 heures et demi, ovationne les acteurs, s’émoi devant la comĂ©dienne qui joue OphĂ©lie si jeune et qui se fait violer sur scĂšne. Mais le jeu d’OphĂ©lie n’est pas le seul Ă  ĂȘtre impressionnant, tous sont impressionnants en passant par la mĂšre d’Hamlet, Gertrude, si protectrice et irresponsable dont on retiendra cette rĂ©plique Qu’avons-nous fait de mal ? Nous avons juste Ă©tĂ© humain » et ce Hamlet si immature dont toutes les filles prĂ©sentes dans la salle le trouveront craquant. Oui, on peut aussi dire du théùtre de Macaigne qu’il est violent, parfois trop sanglant, trop bruyant, mais sa piĂšce est vivante, et on retrouve sĂ»rement tout ce que Shakespeare a laissĂ© comprendre sans le dire dans ces lignes. CrĂ©dits photo Christophe Raynaud de Lage
Lun de ces prisonniers était un certain lieutenant-colonel John K. Waters, rien de moins que le propre gendre du général Patton. Patton et son armée se trouvaient à une centaine de kilomÚtres du camp de prisonniers, de sorte que la pensée des nazis massacrant les prisonniers de guerre américains et, en particulier son propre gendre, a dû hanter le général.
UNE MICRO HISTOIRE ÉCONOMIQUE DU MONDE, DANSÉE
Aumoins j’aurai laissĂ© un beau cadavre, d’aprĂšs Hamlet, de Shakespeare ; mise en scĂšne et conception visuelle de Vincent Macaigne. Du 9 au 19 juillet Ă  21H, relĂąche le 14. CloĂźtre des Carmes. TĂ©l : 04 90 14 14. DurĂ©e 4H. les plus lus. Avignon / 2022 - Théùtre - Agenda . Terre, un rĂ©cit de Praline Gay-Para mis en scĂšne par Guillaume Le Camus . 1. Avignon / 2022
Laure Calamy, Au moins j'aurais laissĂ© un beau cadavre CrĂ©dits photo le Pendant que je dĂ©laissais le blog, j'en ai profitĂ© pour vivre aller voir des amies, manger au restaurant, aller au cinĂ©ma, et ALLER AU THEATRE. Cela faisait plusieurs mois que je n'avais pas mis les pieds ni cotĂ© cour ni cĂŽtĂ© jardin. A vrai dire, la derniĂšre fois, mon dos avait mis 2 semaines Ă  s'en remettre. J'ai sautĂ© le pas et renouĂ© avec d'anciennes amours en jetant mon dĂ©volu sur Au moins j'aurais laissĂ© un beau cadavre de Vincent Macaigne, qui avait fait sensation au festival d'Avignon 2011. Au programme ce soir... Les critiques du journal local Ă©taient particuliĂšrement Ă©logieuses, les bribes d'infos trĂšs rapidement glĂąnĂ©es sur le net aussi aujourd'hui vous pouvez vous faire une idĂ©e du spectacle grĂące Ă  TĂ©lĂ©rama, Le Monde, France Inter En fait, j'aurais du me mĂ©fier. C'est suspect d'ĂȘtre ainsi adoubĂ© par diffĂ©rentes Ă©glises du microcosme cultureux parisien! Une piĂšce apprĂ©ciĂ©e par les critiques extrait du livret du spectacle Posons rapidement le dĂ©cor Macaigne est un acteur et jeune metteur en scĂšne qui a le vent en poupe et qui est aurĂ©olĂ© d'une aura de "petit gĂ©nie". Son crĂ©do, le théùtre Ă©pique. Pour faire vraiment trĂšs simple et schĂ©matique, le théùtre Ă©pique, c'est Brecht et Piscator. C'est un théùtre non pas du sentiment, mais de la raison, qui repose sur un phĂ©nomĂšne de "distanciation" qui permet au spectateur de prendre du recul par rapport Ă  ce qui se joue sur scĂšne. C'est un théùtre de la rupture au service d'une critique sociale et politique. Je vous vois venir d'ici..."boring, boring, boring"...Et bien, non, enfin pas pour les raisons que l'on croit. Macaigne revisite ici la tragĂ©die d'Hamlet Ă  sa sauce, en transposant dans une espĂšce de monde moderne et froid, Ă  grands coups de corps, de cris, de sexe, de miasmes. Un dĂ©cor industriel post ou prĂ©-apocalyptique avec un cimetiĂšre et un prĂ©fabriquĂ© suspendu dans les airs accompagnent le spectateur tout au long de cette loongue, trĂšs loooongue plongĂ©e dans la folie, et l'ignominie humaine. crĂ©dits photos La piĂšce dure 3h15 avec un entracte d'un quart d'heure Franchement pas le genre de chose Ă  me rebuter! Pour moi, c'est plutĂŽt des dĂ©fis scĂ©naristiques que je m'attends Ă  voir relever, et de belles prouesses de la part des comĂ©diens...Pour info, je me rappelle avoir vu en 2003 une piĂšce en allemand surtitrĂ© Der Meister und Margarita qui durait 4h mise en scĂšne de Franck Castorf qui dirigeait la VolksbĂŒhne! J'ai pris mon pied! De l'outrance des hurlements pendant la moitiĂ© voire les 3/4 de la piĂšce, un jeu sur l'illusion du rĂ©el assea fatiguant, deux scĂšnes de coĂŻt notamment une dans la boue, puis dans une mare de terre, des fluides qui giclent sur le public Ă  un rythme rĂ©gulier, une scĂšne de viol trĂšs longue, Ă©normĂ©ment de violence, des quintaux de glaire et des litres de faux sang, de la fumĂ©e qui envahit toute la salle, des confettis, des pĂ©tards, de l'argot, des "sales putes" et "grosse conne" Ă  tour de bras... Vous aimez les jeux du cirque? Vous en aurez pour votre argent! Pour moi, une piĂšce longue et inĂ©gale Quelques moments de fulgurance et de beautĂ© deux monologues audibles et plein de grĂące. Des dĂ©cors qui demeurent d'une grande beautĂ© et d'une belle puissance onirique mais justement, il y en a trop, tout le temps... On sent que Macaigne a travaillĂ© pour le cinĂ©ma. Il y a un parti pris au niveau de la plasticitĂ© de l'ensemble, vraiment pas mal du tout. Mais il y a trop de tout. J'ai fini par passer prĂšs de 20 min Ă  me questionner sur les jeux de lumiĂšre, plutĂŽt que sur le jeu des acteurs. La 2e partie m'a semblĂ© moins pire que la premiĂšre. Peut-ĂȘtre parce que je m'Ă©tais habituĂ©e au grand cirque sur le plateau, et que j'avais perdu tout espoir de voir quelque chose de vraiment intĂ©ressant. Bon, j'ai Ă©tĂ© bien perdue. Pour moi, le grand mĂ©rite de tout le schmilblik, c'est que ça m'a donnĂ© envie de relire Hamlet de Shakespear. Juste pour voir et lire entre les lignes ce que le metteur en scĂšne a trahi, et ce en quoi, il a Ă©tĂ© tout de mĂȘme fidĂšle....Je ne peux mĂȘme plus vous dire qui fait quoi...Il n'y avait pas d'intrigue. Les choses Ă©taient prĂ©sentĂ©es de façon a-chronologique! J'ai trouvĂ© l'ensemble d'une platitude sans fin. J'ai bien compris le parti pris de l'outrance, pour faire sortir le spectateur de son confort bourgeois. Mais, lĂ , c'Ă©tait l'overdose. Une heure en moins aurait peut-ĂȘtre Ă©tĂ© la bienvenue. Pour moi, rien de bien nouveau sous le soleil, sinon une bonne grosse caricature de ce que la mise en scĂšne actuelle peut faire de mieux, et surtout de pire. Un beau moment de théùtre contempoRIEN. Un bon gros foutage de gueule! Il y avait pas mal de scolaires dans la salle. J'ai trouvĂ© fĂącheux qu'on leur prĂ©sente ça ainsi, que leur Ă©ducation artistique soit Ă©maillĂ©e de"mise en scĂšne de l'extrĂȘme" qui n'ai absolument rien Ă  envier aux sĂ©ries, vidĂ©o youtube, jeux vidĂ©os auxquels ils sont trĂšs tĂŽt confrontĂ©s. Finalement entre leur "rĂ©el fantasmĂ©" et cette mise en scĂšne peu voire pas de frontiĂšres. Et c'estpourtant une aficionado de True Blood qui vous parle! Un bout de sein qui dĂ©passe, une pĂ©nĂ©tration suggĂ©rĂ©e et de l'autodĂ©rision ne me font pas peur! Mais quand c'est fait de façon intelligente, ça n'a pas le mĂȘme effet sur moi. Je me rapelle que pour moi, le théùtre, ado, Ă©tait une lucarne vers d'autres visions du monde, vers des idĂ©es, vers des questionnements. C'Ă©tait stimulant. Pour moi, point d'autre conclusion avec Macaigne que Consomme ta piĂšce de théùtre et CrĂšve! Ces partis pris du théùtre contemporain me fatiguent, et je pense rĂ©flĂ©chir Ă  deux fois avant de retourner dans un théùtre municipal, une scĂšne nationale ou une maison de la culture. Et vous, quels ont Ă©tĂ© vos expĂ©riences en matiĂšre de THEATRE? contemporain ou non? Est ce que ça vous botte?
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Cadavreexquis. Vincent Macaigne est un jeune metteur en scÚne qui commence à se tailler une réputation en adaptant des piÚces et en arpentant les scÚnes de théùtre avec

RĂ©pĂ©tition de la piĂšce de Vincent Macaigne, Au moins j'aurai laissĂ© un beau cadavre, au Théùtre National de Chaillot. Agathe Poupeney Le souvenir d'Avignon est encore intense. Des images de chaos, des mots gueulĂ©s Ă  la nuit par des comĂ©diens ivres de vie, une scĂšne qui s'illumine sous l'Ă©nergie d'un spectacle brĂ»lant par tous les bouts. Au moins j'aurai laissĂ© un beau cadavre, de Vincent Macaigne, adaptation empoisonnĂ©e et distordue de Hamlet, est une piĂšce excitante, excessive et qui avance sans garde-fou. Mais fini le ciel Ă©toilĂ© des soirĂ©es avignonnaises et le dĂ©cor dĂ©chirĂ© du cloĂźtre des Carmes, voici l'imposant Théùtre national de Chaillot et son grand escalier lisse comme l'ennui. C'est ici que Vincent Macaigne doit balancer des litres de sang aux visages des assassins du roi et faire se dresser un chĂąteau gonflable sorti d'un parc d'attractions. Pas facile. Vendredi 21 octobre, 19 heures. Les techniciens chargĂ©s de monter le dĂ©cor XXL de la piĂšce font une pause. Vincent Macaigne en profite pour investir le plateau avec ses comĂ©diens, auxquels il demande de monter et de descendre les marches de la salle Jean-Vilar pour se rendre compte de la portĂ©e des voix. Du théùtre physique, en direct. C'est qu'il faut tout rĂ©ajuster pour l'intĂ©rieur et tenir compte de la dimension du lieu. "Il faut surtout ne pas rester sur les acquis d'Avignon, explique Vincent Macaigne. Jouer, c'est un mouvement, un geste. Donc, je repars de zĂ©ro et c'est flippant." Il se lĂšve, dĂ©place un projecteur d'un demi-centimĂštre et appelle Ă  ses cĂŽtĂ©s Emmanuel Matte, un de ses acteurs, qui, lui aussi, file l'analogie "Tout est musculaire dans le fait de jouer. Il faut stimuler le corps et l'imaginaire." Un "chĂąteau gonflable planquĂ© sous la tour Eiffel"Et, question imaginaire, ça dĂ©mĂ©nage. Sur scĂšne, les comĂ©diens improvisent pour badigeonner le texte d'une couche d'actualitĂ©. Macaigne veille au grain. L'allusion Ă  Kadhafi n'y a pas rĂ©sistĂ©. Celle aux "IndignĂ©s" non plus. En revanche, cette interpellation lancĂ©e Ă  Claudius Ă  propos de son "chĂąteau gonflable Ă  la con planquĂ© sous la tour Eiffel" pourrait se retrouver dans le texte. Un texte qui malaxe Shakespeare, reprend quelques phrases de Virginia Woolf et intĂšgre des passages Ă©crits par Macaigne lui-mĂȘme. "Je parle d'une Europe en crise qui s'engage sur une voie rĂ©actionnaire qui me fait peur, souligne l'auteur et metteur en scĂšne. Hamlet aussi est un peu rĂ©ac en refusant d'aller de l'avant." Au moins, j'aurai laissĂ© un beau cadavre, de Vincent Macaigne Théùtre national de Chaillot, paris XVIe, jusqu'au 11 novembre. Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1€ sans engagement Les techniciens ont repris leurs droits et leurs outils. Il y a du bruit, du mouvement, mais Vincent Macaigne continue, imperturbable, Ă  travailler avec les acteurs. Le tableau, vaste bordel bizarrement trĂšs contrĂŽlĂ©, mais on ne sait comment, ressemble au spectacle. Etrange jeu de miroirs. Il est pourtant l'heure de laisser le royaume de Danemark. Vincent Macaigne et Emmanuel Matte, chemises de bĂ»cherons canadiens sur le dos, remontent dans le hall, oĂč se dĂ©roule une soirĂ©e privĂ©e avec petits fours, robes chics et boutonniĂšres fleuries. L'apparition des deux hommes barbus et hirsutes produit son effet. La vie est dĂ©cidĂ©ment une grande scĂšne de spectacle. Au moins, j'aurai laissĂ© un beau cadavre, de Vincent Macaigne Théùtre national de Chaillot, paris XVIe, jusqu'au 11 novembre. Eric Libiot Les plus lus OpinionsChroniquePar GĂ©rald BronnerLa chronique d'AurĂ©lien SaussayPar AurĂ©lien Saussay, chercheur Ă  la London School of Economics, Ă©conomiste de l'environnement spĂ©cialiste des questions de transition Ă©nergĂ©tiqueChroniqueAbnousse ShalmaniLa chronique de Christophe DonnerChristophe Donner

Allerau contenu; Aller au menu ; Aller Ă  la recherche « Billet prĂ©cĂ©dent-Billet suivant » "Au moins j'aurais laissĂ© un beau cadavre" Par L. CarrĂ©, 20 janvier 2014. Lien permanent programme Tale spĂ©cialit Ă©. Hamlet; Shakespeare; Terminales L; Sur ce site, vous trouverez d'autres photos du spectacle de Vincent Macaigne et de sa relecture d'Hamlet (dĂ©jĂ  MĂȘme si les formes prendrai » et prendrais » sont homophones, n’employez pas l’une pour l’autre ! Si » est suivi d’un prĂ©sent ? On aura, dans la proposition qui suit ou qui prĂ©cĂšde, recours au futur. Pour vous en assurer, remplacez je » par nous » S’il fait beau, je sortirai. = S’il fait beau, nous sortirons. Si » est suivi d’un imparfait ? On aura, dans la proposition qui suit ou qui prĂ©cĂšde, recours au conditionnel prĂ©sent, dont la terminaison Ă  la 1re personne du singulier est ais ». Pour vous en assurer, remplacez je » par nous » S’il faisait beau, je sortirais. = S’il faisait beau, nous sortirions. DĂ©couvrez Ă©galement les nuances entre futur ou conditionnel avec notre autre rĂšgle je ferai ou je ferais ». Pour ne plus commettre cette faute et beaucoup d’autres testez gratuitement nos modules d’entraĂźnement sur plus de 7 millions d’utilisateurs ! Avis de l’expert – Bruno Dewaele, champion du monde d’orthographe, professeur agrĂ©gĂ© de lettres modernes Pour peu que si » soit suivi d’un plus-que-parfait, c’est le conditionnel passĂ© qui est de rigueur S’il avait fait beau, je serais sorti. » Il convient, lĂ  encore, de ne pas oublier le s » final, faute de quoi l’on se retrouverait
 au futur antĂ©rieur ! La substitution ci-dessus recommandĂ©e conserve toutes ses vertus dans ce cas de figure S’il avait fait beau, nous serions sortis. » Exercices cherchez les erreurs S’il avait le toupet de rĂ©pliquer, je le remettrai dĂ©finitivement Ă  sa place. Si jamais il vient Ă  m’en parler, je lui ferai part de mon point de vue. Je l’aiderais si la chose Ă©tait en mon pouvoir. S’il se confirmait que je n’ai plus la confiance de la direction, je dĂ©missionnerai. Si tu penses que je dois intervenir, j’interviendrais. Si je faisais plus attention, je ferais probablement moins de fautes. Je l’apprĂ©cierai davantage s’il se montrait plus franc avec moi. Si l’on me propose le poste, je ne dirai certes pas non. Je ne lui rĂ©pondrais que s’il insiste lourdement. S’il se mettait Ă  pleuvoir, je renoncerais sans doute Ă  cette promenade. S’il arrive Ă  temps, je prendrai la voiture comme prĂ©vu. S’il joue contre moi, je devrai faire de mon mieux, mais cela ne suffira sans doute pas Ă  le battre. RĂ©ponses Faux. Il faut Ă©crire S’il avait le toupet de rĂ©pliquer, je le remettrais dĂ©finitivement Ă  sa place. L’imparfait de la proposition qui prĂ©cĂšde avait » entraĂźne nĂ©cessairement un conditionnel prĂ©sent. À la 1re personne du pluriel, on dirait d’ailleurs spontanĂ©ment nous le remettrions ». Phrase correcte. Phrase correcte. Faux. Il faut Ă©crire S’il se confirmait que je n’ai plus la confiance de la direction, je dĂ©missionnerais. C’est le prĂ©sent du conditionnel qui est de rigueur, pour rĂ©pondre Ă  l’imparfait se confirmait » de la proposition qui prĂ©cĂšde. Au pluriel, on dirait nous dĂ©missionnerions ». Faux. Il faut Ă©crire Si tu penses que je dois intervenir, j’interviendrai. Au prĂ©sent de la proposition qui prĂ©cĂšde ne peut rĂ©pondre qu’un futur simple. À la 1re personne du pluriel, il faudrait Ă©crire nous interviendrons ». Phrase correcte. Faux. Il faut Ă©crire Je l’apprĂ©cierais davantage s’il se montrait plus franc avec moi. Puisque le verbe de la proposition qui suit est Ă  l’imparfait se montrait », le conditionnel prĂ©sent va de soi dans la principale. Que l’on remplace je » par nous », et c’est Ă  apprĂ©cierions » que l’on aurait recours. Phrase correcte. Faux. Il faut Ă©crire Je ne lui rĂ©pondrai que s’il insiste lourdement. Seul un futur simple est Ă  mĂȘme de rĂ©pondre au prĂ©sent insiste » qui suit. Au pluriel, c’est nous rĂ©pondrons » qui nous viendrait spontanĂ©ment sur les lĂšvres. Phrase correcte. Phrase correcte. Phrase correcte. Besoin de vous remettre Ă  niveau en orthographe ?Testez gratuitement nos modules d’entraĂźnement sur plus de 7 millions d’utilisateurs ! Auteurs Projet Voltaire Bruno Dewaele, champion du monde d’orthographe, professeur agrĂ©gĂ© de lettres modernes AgnĂšs Colomb, auteur-adaptateur, correctrice professionnellePascal Hostachy, cofondateur du Projet Voltaire et du Certificat Voltaire

Aumoins j'aurai laissĂ© un beau cadavre Spectacle choc du dernier Festival d'Avignon, l'adaptation de “Hamlet” par Vincent Macaigne, enfant rebelle et provocateur, multiplie les scĂšnes qui frisent l'infantilisme : niveau sonore insupportable, arrosage de boue, d'eau, de champagne, scĂšnes de dĂ©fĂ©cation, de sexe et de masturbation.

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Laplupart des grains de beautĂ© sont bĂ©nins et ne sont pas problĂ©matiques. En revanche, si leur couleur, leur taille ou leur aspect Ă©voluent en 3 mois, cela peut ĂȘtre le signe d' un mĂ©lanome, le plus grave des cancers de la peau mais qui peut se soigner grĂące Ă  de la chirurgie s'il est pris en charge prĂ©cocement. AU MOINS J’AURAI LAISSE UN BEAU CADAVRE UN MACAIGNE TONITRUANT A CHAILLOT Nous avions adorĂ© la version live » de cet Hamlet selon Macaigne montĂ©e l’étĂ© dernier Ă  Avignon au CloĂźtre des Carmes Cf dossier festival d’Avignon. En voici la version remasterisĂ©e pour Chaillot
 Compte-rendu de Floriane Toussaint. S’il y a un reproche que l’on ne peut pas adresser Ă  Vincent Macaigne, c’est de faire les choses Ă  moitiĂ©. Dans Au moins j’aurais laissĂ© un beau cadavre », d’aprĂšs Hamlet de Shakespeare, le jeune metteur en scĂšne va jusqu’au bout dans l’excĂšs et dans l’épuisement des Ă©nergies. On ressort de lĂ  en en ayant pris plein la face et avec le dĂ©sir de hurler Ă  notre tour. Quelques indices nous mettent sur la voie de ce qui nous attend, dĂšs le hall du Palais Chaillot. A la recherche de notre porte pour entrer dans la salle Jean Vilar, on se voit distribuer des obturateurs, comme aux concerts de hard-rock. En descendant les marches, on entend un bruit sourd. On se prĂ©cipite pour voir ce qu’il se passe, ce que l’on rate, et on dĂ©couvre qu’un comĂ©dien a fait descendre une centaine de jeunes sur le plateau, qui applaudissent et chantent avec lui, dĂ©chaĂźnĂ©s. Le message est assez clair ce que l’on va voir est du théùtre libĂ©rĂ© des conventions, dans lequel les comĂ©diens s’adressent Ă  nous, constamment conscients de notre prĂ©sence, et dans lequel les rires et les cris des interprĂštes et du public sont dĂ©bridĂ©s. Le dĂ©cor composite, qui fait se cĂŽtoyer des stĂšles funĂšbres ornĂ©es de fleurs et des distributeurs de boisson, un mobil home et une tombe ouverte remplie d’un liquide non identifiĂ© sur le devant de la scĂšne – qui oblige les premiers rangs Ă  se protĂ©ger derriĂšre des bĂąches en plastique – finit de sĂ©duire notre tolĂ©rance et de nous prĂ©parer pour le meilleur et pour le pire. DĂšs qu’il est question de réécriture, l’équation se formule en termes de fidĂ©litĂ© et de libertĂ©. Avec Macaigne, il est difficile – voire inutile – de trancher. Les personnages et les principaux Ă©pisodes sont ceux de Shakespeare le pĂšre d’Hamlet est mort, et le mariage de sa mĂšre et de son oncle fait suite au deuil un peu trop rapidement Ă  ses yeux. Le fantĂŽme du roi dĂ©cĂ©dĂ©, la mise en abyme du théùtre et l’amour d’OphĂ©lie rĂ©pondent eux aussi prĂ©sents Ă  l’appel. La langue en revanche, Ă  part l’incontournable ĂȘtre ou ne pas ĂȘtre », est remodelĂ©e de fond en comble. Claudius appelle Hamlet enfant pourri gĂątĂ© » qui plombe la joie de la noce, alors que lui est accoutrĂ© d’un costume de banane le jour de son mariage, et qu’il est le seul Ă  s’ĂȘtre dĂ©guisĂ© malgrĂ© son message Facebook aux invitĂ©s. Le ton est donnĂ© et il n’est pas lieu de s’offusquer. La violence de la piĂšce d’origine est mise en acte et les comĂ©diens n’hĂ©sitent pas une seconde Ă  se jeter dans la tombe pleine d’eau du roi, Ă  se rouler dans la boue et Ă  s’asperger de faux sang. Leurs cordes vocales s’usent Ă  force de crier et ils courent partout sur le plateau et parmi le public, qui n’hĂ©site pas Ă  se lever pour livrer passage. Mais les encouragements tout aussi Ă©nergiques de Macaigne, du haut de la rĂ©gie, n’autorisent aucun rĂ©pit. A l’entracte, alors que la chanson Sara perche ti amo » est diffusĂ©e dans tout le théùtre, des traces de boue et d’eau dans les marches chatouillent notre curiositĂ© et nous encouragent Ă  rester, Ă  ne pas rejoindre encore notre confort douillet. Un plateau plus ou moins nettoyĂ© nous attend pour cette seconde partie, plus sombre encore et plus Ă©prouvante. Les rares moments de beautĂ© et de poĂ©sie sont Ă©phĂ©mĂšres, Ă©chouant Ă  trouver leur place dans cet univers. Les salves de serpentins et le nuage de paillettes dorĂ©es retombent au sol et se mĂ©langent Ă  la boue et au sang. Le chĂąteau gonflable qui s’élĂšve et envahit la scĂšne retombe sur lui-mĂȘme, malgrĂ© les efforts dĂ©sespĂ©rĂ©s de Claudius pour le redresser. Heureusement, les Ă©motions provoquĂ©es, du rire Ă  l’indignation, et la sollicitation des comĂ©diens Ă  se lever et applaudir chaque communication du roi, permettent de se reprendre, de reprendre conscience de soi-mĂȘme. C’est indispensable vue la puissance des gestes et des paroles qui nous frappent. Macaigne et sa troupe sont bien conscients de tous les effets qu’ils produisent et en jouent. Le faux sang est bien du faux sang, il ne sert Ă  rien de hurler et de pleurer ; les paillettes qui s’envolent au-dessus de la scĂšne s’envolent grĂące Ă  Lucie, la rĂ©gisseuse, il ne faut pas se laisser tromper ; et si le geste prend le dessus sur la parole, au point qu’on ne comprend parfois plus rien, c’est parce que ce ne sont pas les mots qui comptent, mais l’acte de crier dans le micro lui-mĂȘme. La scĂšne et les comĂ©diens sont mis dans tous leurs Ă©tats pour mener le drame Ă  son terme le bain de sang final survient enfin, littĂ©ralement reprĂ©sentĂ© sur scĂšne dans le bocal qui contient quatre ou cinq corps peinturlurĂ©s de rouge. Les moutons amenĂ©s sur scĂšne pour la fin s’effraient un peu de ce carnage, et l’enseigne lumineuse qui domine la scĂšne depuis le dĂ©but clignote Il n’y aura pas de miracles ici ». TrempĂ©s de la tĂȘte aux pieds, les comĂ©diens revĂȘtent un peignoir vite tĂąchĂ© et viennent saluer, en compagnie des rĂ©gisseurs, pour qui le spectateur Ă©prouve une certaine compassion. En remontant les marches, certains crient au massacre de Shakespeare et d’autre se rĂ©jouissent de n’avoir pas passĂ© une soirĂ©e mortelle Ă  regarder un Hamlet trop classique et trop rangĂ© il faut choisir son camp et s’y tenir. Floriane Toussaint Du 2 au 11 novembre 2011 / Théùtre de Chaillot / Salle Jean Vilar / Photo Christophe Raynaud de Lage CettedeuxiĂšme camĂ©ra cachĂ©e a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par l’émission Silvio Santos de la chaĂźne de tv brĂ©silienne SBT qui n’en est pas Ă  son premier canular effrayant. C’est Ă  l’occasion de la sortie du film d’horreur Annabelle qu’ils ont dĂ©cidĂ© de piĂ©ger des femmes et hommes de mĂ©nage venus nettoyer un vieux manoir. Durant ï»żPubliĂ© le mardi 18 octobre 2011 Ă  16h25 Avec Samuel Achache, Laure Calamy, Jean-Charles Clichet, Julie Lesgages, Emmanuel Matte, Rodolphe Poulain, Pascal Reneric et Sylvain Sounier Un Hamlet en colĂšre comme on ne l’a jamais vu. Pertinent et audacieux, le metteur en scĂšne Vincent Macaigne prĂ©sente une version trĂšs libre et contemporaine de la piĂšce de Shakespeare. Ça sent bizarre
 Il y a quelque chose de pourri. On Ă©touffe, ça manque d’air. Hamlet ou la dĂ©nonciation d’un monde confinĂ©, repliĂ© sur soi. Hamlet selon Vincent Macaigne joue le rĂŽle d’un rĂ©vĂ©lateur. Ce qu’il voit uneEurope calfeutrĂ©e, apeurĂ©e . Hamlet va secouer tout ça. Il a soif d’absolu. Est en quĂȘte de vĂ©ritĂ©. AprĂšs un Idiot ! prĂ©sentĂ© en mars 2009 au Théùtre National de Chaillot – librement adaptĂ© du roman de DostoĂŻevski – Ă  la beautĂ© convulsive, drĂŽle, saturĂ©e et surtout passablement Ă©nervĂ©, Vincent Macaigne embraye sur Hamlet, un idiot » lui aussi Ă  sa façon. Du prince Mychkine au prince du Danemark, il n’y a qu’un pas ou presque. Car Hamlet met les pieds dans le plat, fait exploser les codes, ouvre l’espace du plateau, le viole, est violĂ© par lui. Vincent Macaigne aborde la piĂšce en remontant Ă  la lĂ©gende danoise dont s’inspira Shakespeare. Il imagine Hamlet enfant, amoureux d’OphĂ©lie. Un Hamlet qui prendrait sa source dans le conte. Au moins j’aurai laissĂ© un beau cadavre Mais aussi un Hamlet du XXe siĂšcle . La brume s’est dissipĂ©e. C’est en pleine lumiĂšre qu’apparaĂźt le fantĂŽme du pĂšre. Hamlet affronte la rĂ©alitĂ© avec les armes du théùtre. Un théùtre qui agirait comme rĂ©vĂ©lateur ; dont l’objectif est de dĂ©voiler le monde tel qu’il est, dĂ©pouillĂ© de ses illusions ; le théùtre de Vincent Macaigne. Hugues Le Tanneur PrĂ©sentation Le conte originel danois dont Shakespeare s’est inspirĂ© pour Ă©crire Hamlet nous servira de point de dĂ©part, telle une “Bible”. Il s’agit de crĂ©er l’espace dans lequel exploseront la violence et l’art d’Hamlet, personnage en quĂȘte d’absolu et de vĂ©ritĂ©, et de prolonger le cri dĂ©sespĂ©rĂ© de Shakespeare lui-mĂȘme implorant par la chair d’Hamlet la vĂ©ritĂ©. Nos recherches tendront vers cette question qu’est-ce que ne pas avoir sa place quand on est en colĂšre ? Hamlet est un appel Ă  la colĂšre. Un appel d’air en germe dĂšs l’enfance. Hamlet se retourne contre sa propre gĂ©nĂ©ration qui s’est soumise Ă  l’acceptation. Il l’appelle Ă  la colĂšre. Il travaille comme nous Ă  emmener la gĂ©nĂ©ration prochaine. C’est la seule chose Ă  faire, pour Hamlet, pour nous. Un sacrifice pour la suite. Au moins j’aurai laissĂ© un beau cadavre Au moins j’aurai laissĂ© un beau cadavre sera bien sĂ»r l’histoire d’un poĂšte d’un homme de théùtre. Dans un monde oĂč la chair et la violence sont recluses, qu’est-ce que l’absolu? Dans un théùtre fermĂ©, qu’est-ce qu’un geste pulvĂ©risateur ? Nos interrogations seront parallĂšles, un monde s’asphyxie et que fait l’art existe-t-il encore, et comment ? Nous ne voulons pas coller au texte de Shakespeare mais en rĂ©vĂ©ler les puissances contradictoires quand le royaume Ă©touffe, il n’y a pas d’autre choix pour la jeunesse que de s’exalter, pas d’autre choix pour Hamlet que de venir trouer ce qui l’entoure. Cette quĂȘte de l’absolu, c’est une nĂ©cessitĂ© inscrite dans la chair de chacun de nous depuis le dĂ©but de notre travail. Nous la poursuivrons dans un rapport naĂŻf et violent au conte, en refusant absolument l’abstraction et le cynisme. Tout sera expĂ©rimentĂ© sur le plateau en improvisations, de façon brute, avec la libertĂ© d’y ajouter mes propres textes, ceux des comĂ©diens, des extraits de journaux, les textes de SĂ©nĂšque, ceux de Nietzsche, ou d’autres encore. Nous partirons d’une rage, de son germe on voit Hamlet et Laerte enfants. Hamlet et OphĂ©lie sont dĂ©jĂ  amoureux. DĂ©jĂ  les enfants jettent des pierres, lancent des mots racistes, c’est une sociĂ©tĂ© ludique et cruelle, violente qui Ă©merge. La civilisation semble reprendre le dessus mais elle Ă©volue dos Ă  une jeunesse qui exulte. Le Danemark se capitonne, se protĂšge de plus en plus, et s’embourgeoise. Nous allons jouer face Ă  ce repli. Au moins j’aurai laissĂ© un beau cadavre Nous voulons un espace concret pour Ă©vacuer toute tentation de placer Hamlet dans les nimbes et la brume . Nous serons dans le rĂ©el et dans sa vĂ©ritĂ© grotesque. La scĂ©nographie sera concrĂšte, elle sera dĂ©terminĂ©e par la profusion des corps. C’est un fantĂŽme dĂ©gagĂ© de tout brouillard et de toute aura qui parlera Ă  Hamlet. Il sera en chair et en odeur, le pĂšre rĂ©incarnĂ©. Nous Ă©cartons la question de la folie, pour tout recadrer sur la violence du geste. Shakespeare inscrit le théùtre au coeur du plateau. Hamlet prend le théùtre comme un engin de la rĂ©alitĂ© et de vĂ©ritĂ©. Nous voulons faire de cette matiĂšre un objet théùtral brut , un geste en quĂȘte de vĂ©ritĂ©, un pamphlet sur l’art et la culture . Ce qui nous intĂ©resse prĂ©server l’humour et le burlesque de cette tragĂ©die qui n’est tragĂ©die que par bĂȘtise. Faire un théùtre sale et sans politesse, qui ne soit pas l’instrument d’une pensĂ©e ou d’un discours, mais qui se dĂ©pouille au contraire de toute intelligence pour rĂ©vĂ©ler la naĂŻvetĂ©, l’absurditĂ© et la poĂ©sie de ses situations. Vincent Macaigne, septembre 2010 Au moins j’aurai laissĂ© un beau cadavre Le théùtre de Vincent Macaigne AnimĂ© par la farouche volontĂ© de faire entendre la voix du théùtre dans un monde en crise, le comĂ©dien Vincent Macaigne est devenu metteur en scĂšne pour s’exprimer sur un plateau transformĂ© en champ de bataille des corps et des idĂ©es. Affrontant goulĂ»ment la mort Ă  travers diffĂ©rentes versions d’un Requiem sans cesse retravaillĂ©, la combattant par une dĂ©bauche d’artifices revendiquĂ©s et magnifiĂ©s, il assĂšne avec force sa confiance en un art théùtral capable de maintenir l’homme dĂ©bout. Jouant d’une certaine forme de naĂŻvetĂ© dans sa rencontre avec les mythes fondateurs, il sait construire sa dĂ©construction, refusant toute gratuitĂ©, mais dĂ©fendant l’urgence de l’acte artistique. C’est cette urgence qui a Ă©galement fait de lui un auteur, mĂȘlant sa voix Ă  celle des grands dramaturges qu’il admire Shakespeare ou DostoĂŻevski. Réécrivant L’Idiot, il charge le hĂ©ros de ses propres angoisses et de ses propres espoirs qu’il parvient Ă  faire incarner par des comĂ©diens auxquels il demande un engagement physique total. Une implication de chaque instant qui les oblige Ă  ne pas faire semblant, Ă  prendre tous les risques pour faire surgir la vĂ©ritĂ© qui se cache derriĂšre les rituels d’un théùtre bousculĂ©. Aller jusqu’au bout de l’action, ne rien nĂ©gliger pour rĂ©chauffer les rĂȘves et mĂȘme les accĂ©lĂ©rer, opposer Ă  la violence du monde la violence d’un art oĂč la parole est directement adressĂ©e, qu’elle soit cri de colĂšre, de dĂ©sespoir ou d’amour pour une humanitĂ© malmenĂ©e, voilĂ  tout ce qui se retrouve au coeur du travail de Vincent Macaigne, joyeux dĂ©sespĂ©rĂ© qui ne s’avoue jamais vaincu. Jean-François Perrier, pour l’édition 2011 du Festival d’Avignon Vous trouvez cet article intĂ©ressant ? Faites-le savoir et partagez-le.

Lesbienfaits de la posture du cadavre. Les bienfaits de cet asana vont surtout se manifester au niveau : Prise de conscience de son corps. Permet de se recentrer. Apaise et lutte contre le stress. Combat l’anxiĂ©tĂ© et ses symptĂŽmes. AmĂ©liore sensiblement la concentration. DĂ©tend l'esprit et le corps.

International Les cadavres ont Ă©tĂ© dĂ©couverts Ă  l’intĂ©rieur d’un camion prĂšs de San Antonio, Ă  240 km de la frontiĂšre mexicaine, selon les mĂ©dias locaux. Les corps d'au moins 51 personnes ont Ă©tĂ© dĂ©couverts lundi dans un camion prĂšs de San Antonio, au Texas sud des États-Unis, selon plusieurs mĂ©dias locaux, un moyen de transport frĂ©quemment utilisĂ© par des migrants souhaitant entrer aux États-Unis. Charles Hood, chef des pompiers de la ville, a prĂ©cisĂ© que seize blessĂ©s – douze adultes et quatre enfants – avaient Ă©tĂ© pris en charge et Ă©taient conscients » lors de leur transport vers des services de soins. Parmi les victimes, il y a 22 Mexicains, 7 GuatĂ©maltĂšques et 2 Honduriens, les autres nationalitĂ©s sont inconnues, selon le prĂ©sident mexicain Andres Manuel Lopez tragĂ©die, l'une des pires en matiĂšre migratoire ces derniĂšres annĂ©es, intervient cinq ans aprĂšs un drame similaire dans la mĂȘme ville, oĂč dix clandestins avaient perdu la vie dans une remorque surchauffĂ©e. Nous sommes confrontĂ©s ce soir Ă  une horrible tragĂ©die humaine », a commentĂ© Ron Nirenberg, maire de San Antonio. Nous espĂ©rons que les personnes responsables d'avoir placĂ© ces gens dans de telles conditions inhumaines seront poursuivies dans toutes les limites de la loi. » Le drame a Ă©tĂ© qualifiĂ© d' absolument horrible » par un porte-parole de la Biden a appelĂ©, dans un communiquĂ©, Ă  lutter contre le trafic criminel, pesant plusieurs milliards de dollars, qui exploite les migrants et coĂ»te beaucoup trop de vies innocentes ». Les premiĂšres informations sont que cette tragĂ©die a Ă©tĂ© causĂ©e par des [
] trafiquants qui n'ont aucune considĂ©ration pour les vies qu'ils mettent en danger et exploitent pour en tirer profit », a encore fait savoir selon ce texte le prĂ©sident amĂ©ricain, qui se trouve Ă  Madrid oĂč il participe Ă  un sommet de l' LIRE AUSSIBaverez – Guerre en Ukraine les habits neufs du non-alignementTrois personnes interpellĂ©esLes camions tels que celui retrouvĂ© Ă  San Antonio, Ă  environ 240 km de la frontiĂšre avec le Mexique, sont un moyen de transport frĂ©quemment utilisĂ© par des migrants souhaitant entrer aux États-Unis. Un tel voyage est extrĂȘmement dangereux, d'autant que ces vĂ©hicules sont rarement climatisĂ©s et que leurs occupants en viennent rapidement Ă  manquer d'eau. Les patients que nous avons vus Ă©taient brĂ»lants au toucher, ils souffraient de coups de chaleur, d'Ă©puisement dĂ» Ă  la chaleur, on n'a pas trouvĂ© trace d'eau dans le vĂ©hicule », a Ă©numĂ©rĂ© le chef des charnier a Ă©tĂ© dĂ©couvert par un individu travaillant non loin, qui a entendu un appel au secours » et s'est approchĂ© pour voir de quoi il retournait, a racontĂ© le chef de la police de San Antonio, William McManus, lors de la confĂ©rence de presse. Trois personnes ont Ă©tĂ© interpellĂ©es, a-t-il prĂ©cisĂ©, mais nous ne savons pas si elles sont absolument liĂ©es Ă  ceci ou non ». L'enquĂȘte, dĂ©sormais fĂ©dĂ©rale, a Ă©tĂ© confiĂ©e aux enquĂȘteurs du ministĂšre de la SĂ©curitĂ© intĂ©rieure, a prĂ©cisĂ© William 60 pompiers ont Ă©tĂ© mobilisĂ©s pour prendre en charge les dĂ©pouilles et vont recevoir un accompagnement psychologique, a prĂ©cisĂ© leur chef Charles Hood. On n'est pas censĂ©s ouvrir un camion et y trouver des piles de corps », a-t-il dit pour expliquer le traumatisme auquel ses hommes ont Ă©tĂ© gouverneur du Texas accuse BidenLe ministre mexicain des Affaires Ă©trangĂšres Marcelo Ebrard a regrettĂ© sur Twitter une tragĂ©die » et a indiquĂ© que le consul mexicain, bien qu'on ne connaisse pas les nationalitĂ©s » des victimes, se rendait sur place. Le gouverneur rĂ©publicain du Texas Greg Abbott s'est immĂ©diatement saisi du drame pour en rejeter la faute sur le prĂ©sident dĂ©mocrate Joe Biden. Ces morts sont [de la responsabilitĂ© de] Biden. Elles sont le rĂ©sultat de sa politique mortelle d'ouverture des frontiĂšres », a-t-il attaquĂ©. Tragedia en Texas. Asfixiados en la caja del trailer segĂșn se informa. CĂłnsul en ruta al punto. Condolencias a las vĂ­ctimas y sus familias. AĂșn no conocemos nacionalidades. — Marcelo Ebrard C. m_ebrard June 28, 2022 À LIRE AUSSIDevant la presse, Biden mis au dĂ©fi de l'immigrationLes arrivĂ©es de migrants clandestins ont fortement augmentĂ© aprĂšs l'Ă©lection de Joe Biden, bien que ce dernier tente depuis son arrivĂ©e Ă  la Maison-Blanche d'endiguer l'afflux migratoire en confiant notamment cet Ă©pineux dossier Ă  sa vice-prĂ©sidente Kamala Harris. En 2017, une tragĂ©die similaire avait marquĂ© les esprits dix migrants avaient trouvĂ© la mort dans une remorque surchauffĂ©e garĂ©e sur un parking prĂšs de San l'Ă©poque, les services de l'immigration avaient indiquĂ© que la tempĂ©rature dans la remorque, oĂč des dizaines de migrants avaient pris place, avait pu grimper jusqu'Ă  65 °C. Le conducteur du camion, qui avait affirmĂ© ne pas avoir remarquĂ© qu'il transportait une centaine de personnes dans sa remorque, a Ă©tĂ© condamnĂ© en avril 2018 Ă  la perpĂ©tuitĂ© sans possibilitĂ© de libĂ©ration conditionnelle. Je m'abonne Tous les contenus du Point en illimitĂ© Vous lisez actuellement États-Unis au moins 51 corps sans vie dĂ©couverts dans un camion 1 Commentaire Commenter Vous ne pouvez plus rĂ©agir aux articles suite Ă  la soumission de contributions ne rĂ©pondant pas Ă  la charte de modĂ©ration du Point.
Voiciune intĂ©ressante dĂ©claration du prĂ©sident du parti turc Vatan, Doğu Perinçek: Macron a laissĂ© mourir 50 officiers français Ă  Mariupol. On se souvient des tentatives dĂ©sespĂ©rĂ©es des ukrainiens Ă  Mariupol (plusieurs hĂ©licoptĂšres ont Ă©tĂ© abattus alors qu’ils venaient exfiltrer « les responsables ukrainiens » soit-disant.
Rien de commun entre l’Hamlet que Philippe Torreton joue cet Ă©tĂ© aux Nuits de Grignan ce splendide village de la DrĂŽme dans une mise en scĂšne de Jean-Luc Revol – une belle concision, une condensation habile sur les pĂ©ripĂ©ties mais un acteur si peu fait pour ce rĂŽle qu’il endosse dans l’énergie et sans la moindre songerie mĂ©taphysique ! – et l’adaptation par Vincent Macaigne d’Hamlet rebaptisĂ© sans complexe Au moins j’aurai laissĂ© un beau cadavre qu’on reverra au théùtre de Chaillot en novembre. Macaigne s’en prend au bien-faire et Ă  la culture Ă©lĂ©gante en rĂ©inventant la lĂ©gende du prince du Danemark dans un univers glauque de soirĂ©e faubourienne et sanglante. Les personnages jouent la trame shakespearienne mais disent, souvent hurlent, un texte volontiers ordurier, dans un dĂ©cor boueux, aquatique, sanguinolent oĂč surgira un chĂąteau gonflable sur lequel dĂ©rapent des acteurs de plus en plus nus. Ça Ă©ructe, ça cogne, ça inonde. Face Ă  cela, il faut avoir le cƓur bien accrochĂ© et ne pas porter son habit du dimanche quand volent la boue et l’eau rougie ! DĂšs la premiĂšre seconde, lorsque le public est interpellĂ© par un chauffeur de salle, le langage charrie les mots les plus crus, et les acteurs, tous incroyables, se roulent dans la fange, se battent ou s’étreignent, se dĂ©shabillent, se souillent, glissent, tombent au fond des fosses ou montent au sommet du dĂ©cor. Le bon goĂ»t est rarement au rendez-vous il est mĂȘme interdit !, mais l’énergie, l’aplomb, l’insolence, le dĂ©fi sont lĂ . Surtout, dans ce torrent de fureur provocante, il y a des moments de confession, de sincĂ©ritĂ©, d’humanitĂ© bouleversants. Ce mariage de la tragĂ©die avec les citĂ©s et la fĂȘte foraine n’était pas totalement prĂȘt Ă  Avignon, puisque l’équipe, dĂ©passĂ©e par l’ampleur de son entreprise on admire une implication qui doit mettre les corps et les voix au bout du bout du rouleau n’avait pu terminer son adaptation du dernier acte. Hamlet ne finissait pas ! Il n’y avait pas sa mort concluant un duel truquĂ© ! On attend la version complĂšte, ce qui risque d’augmenter encore la durĂ©e. Mais, un peu plus court ou un peu plus long, ce spectacle submerge le spectateur, le laissant choquĂ©, incrĂ©dule et impressionnĂ© face Ă  ce superbe coup de sang partagĂ© par une jeune Ă©quipe en folie. Au moins j’aurai laissĂ© un beau cadavre d’aprĂšs Hamlet de William Shakespeare, adaptation, mise en scĂšne et conception visuelle de Vincent Macaigne, scĂ©nographie de Benjamin Hautin, Vincent Macaigne, Julien Peissel, accessoires Lucie Basclet , lumiĂšres de Kelig Le Bars, son de LoĂŻc Le Roux, assistanat de Marie Ben Bachir, Avec Samuel Achache, Laure Calamy, Jean-Charles Clichet, Julie Lesgages, Emmanuel Matte, Rodolphe Poulain, Pascal RĂ©nĂ©ric, Sylvain Sounier. Théùtre de Chaillot, tĂ©l. 01 53 65 30 00, du 2 au 11 novembre. DurĂ©e 4 h. .