🕹️ Personne Dans Le Monde Ne Marche Du Même Pas

Leconsultant Cnews, Georges Fenech, au sujet de des mesures contre la délinquance : «Le préfet de police de Paris, c'est une police administrative et préventive. Il
1/ Ce serait pourtant plus simple… On a tous des moments où l’on aimerait que les autres pensent comme nous… C’est vrai, cela nous simplifierait bien la vie ! Plus besoin de se justifier auprès d’un client, de son patron, d’un chef ou même de son conjoint. Nous serions immédiatement compris sans s’expliquer pendant des heures. Voilà qui serait beaucoup plus confortable. La communication serait donc plus facile, plus rapide et plus claire ! Une douce uniformité baignerait tous nos rapports sociaux. Fini les sous-entendus et les filtres déformants. Place à la nouvelle norme la mienne ! Et oui mais la vie est ainsi faite… Et puis, en réfléchissant un peu on comprend très vite que cette apparente simplification des relations est une impasse voir même un boulevard pour un nouveau totalitarisme. Voyons cela d’un peu plus près. 2/ Yucatán Amérique centrale, 1541. Dans ses récits, le moine franciscain Toribio de Benavente fait la chronique des premières missions d’évangélisation au Mexique. Il raconte notamment une anecdote qui tient plutôt de la farce le débarquement des premiers conquistadores, assoiffés de pillage et attirés par l’or des Mayas. En arrivant dans la province mexicaine qui porte depuis le nom de Yucatán », ils interpellent la population locale qui, bien sûr, ne parle pas le Castillan. Ces pillards veulent savoir où ils viennent de poser le pied. Désemparés, les Mayas leur répliquent quelque chose qui sera interprété plus tard comme Yucatán ! ». Selon Toribio de Benavente, la réponse des autochtones ne faisait pas allusion à un quelconque nom de lieu mais à une incompréhension Nous ne vous comprenons pas ! … Certains historiens contestent cette origine du nom Yucatán ». Il en existe une autre basée sur l’aridité du lieu mais qui est bien trop sérieuse et pragmatique pour être intéressante ! Néanmoins, cette version de Toribio me semble symptomatique des différents engendrés par la communication. Elle illustre la formidable confiance de ces conquistadores persuadés d’être instantanément compris où qu’ils soient ! 3/ Sans Filtres ? Cette histoire mexicaine nous dévoile en creux plusieurs des filtres qui nuisent à notre communication la langue, la culture, l’éducation ou la religion. Il en existe finalement autant que d’humains. Comme pour les fractions en mathématiques, nous sommes parfois à la recherche du plus petit dénominateur commun. Cette quête mène invariablement à la fragmentation, à l’exclusion, à la relégation ou à la stigmatisation. Les exemples sont si nombreux et constants qu’ils deviendrait lénifiant d’en établir la liste exhaustive… Nous avons tous plus ou moins conscience de la puissance destructrice de nos filtres négatifs. Ils nous empêchent de jouir pleinement de la vie. Ces filtres sont notre aliénation quotidienne tout en nous rassurant aussi parfois. Ils sont comme une paire de lunettes teintées à travers lesquelles nous serions les seuls à pouvoir y voir clair. Nous interprétons en permanence d’une manière unique l’ensemble des événements de notre vie. Cela engendre une complexité incroyable car nous ne partageons avec les autres que très rarement les règles de notre jeu personnel. A votre écoute ! Toutes les sociétés sont fascinées par ces clivages permanents. Nos médias en sont remplis. Finalement, avec cet état d’esprit, tout est sujet à débat, à controverse et à divisions. Je ne fais malheureusement pas exception à ce mouvement. Pourtant, j’ai trouvé une autre voie qui m’aide à faire un pas de côté. Non, pas la Voie du Tao, même si mes nombreux voyages en Chine m’y ont sensibilisé. Je veux plutôt parler du mouvement des Forces » issues de nos Talents Naturels ! 4/ Lunettes roses Dans le livre StrenghtsQuest, Edward Anderson, un des pères du test StrenghtsFinder, raconte une expérience intéressante. Pour présenter le test à une cohorte d’étudiants réunis dans un amphi, il a eu une idée excellente. Il souhaitait marquer l’esprit des étudiants durablement afin qu’ils comprennent l’importance de connaitre les talents des autres AUTANT que les siens propres. Tout en faisant son exposé, il passa dans les rangs et distribua à chacun une paire de lunettes. Pas une vulgaire paire de lunette en plastique, non ! Des lunettes magiques qui permettaient de voir » les forces des autres… Avec les Forces, on peut voir la vie en rose ! C’était sa métaphore pour pousser ces étudiants à recadrer le regard qu’ils portaient sur leurs camarades. En tout, plus de 100 000 étudiants ont été accompagnés dans différents programmes par Gallup. Connaitre ses Talents permet de poser un regard positif sur soi-même. Mais chaque Talent possède aussi son côté obscur ». Par exemple le talent de Self-Assurance confiance en soir peut parfois être vu comme de l’arrogance dans certaines situations. Les expériences de Gallup montrent que par la connaissances des talents de chacun, les relations gagnent en respect et en compréhension mutuelle. On perçoit plus positivement des comportements qui nous irritaient avant. Les oppositions qui avaient tendance à dégénérer en conflit par le passé sont dorénavant ressenties comme l’opportunité de trouver un terrain d’entente… 5/ La force des Forces ! Ce qui est vrai pour les étudiants accompagnés par Gallup l’est aussi pour les équipes salariées, les bénévoles d’organisations non-gouvernementales et… les couples ! Sophie et moi, nous tirons un bénéfice au quotidien de ce test et des connaissances qu’ils nous apporte. Connaitre le thème de son/sa partenaire et l’aider à développer ses talents naturels permet de poser un nouveau regard sur lui/elle. Ce changement d’angle a des conséquences puissantes dans l’amélioration des relations. Par exemple, mon premier thème Achiever » réalisateur est un peu envahissant. Il me pousse à réaliser CHAQUE JOUR des actions qui me portent vers mes buts. Je dis bien chaque jour. Vous pensez bien que vivre avec une personne qui a besoin viscéralement de travailler tous les jours, week-end et vacances compris n’est pas facile. Avant le test, je ne m’expliquais pas vraiment ce phénomène. Au mieux, j’y voyais la marque de la Passion. Sophie quant à elle, interprétait parfois cela comme une fuite, se demandant si j’étais vraiment heureux. Vous pouvez imaginer l’effet positif apporté par la révélation de nos thèmes ! Finalement nous y voyions plus clair tous les deux. De son côté, Sophie subit » un peu son premier thème Responsability » responsable. Si vous cherchez quelqu’un qui se sentira investit d’une mission jusqu’à son dernier souffle d’énergie, vous venez de la trouver ! Ce thème est très puissant et exigeant. Le fait d’en prendre conscience permet aussi d’essayer de le temporiser en favorisant le thème suivant Learner » apprenante. Nous en discutons ensemble et cherchons des stratégies alternatives. Nous le débusquons aussi dans ses réactions. Du coup, on se permet d’en rigoler un peu pour lui ôter une partie de la charge dramatique qu’il peut contenir ! 6/ Un outil de cohésion et de communication Vous comprenez maintenant la puissante révolution qu’une connaissance généralisée de nos talents naturels peut apporter à tous les niveaux de la société. C’est le Grand Chantier que Don Clifton, Edward Anderson, Tom Rath, Jim Clifton et bien d’autres ont lancé il y a à peine 20 ans. Depuis, plus de 18 millions de personnes ont déjà pris part à ce mouvement. En France, nous n’en sommes qu’au balbutiement. Nous pouvons, chacun à notre place, faire une part de ce changement. En prenant conscience de nos forces, nous renforçons la part d’humanité qui est en nous. Nous nous tournons vers les autres plus naturellement. Leurs réactions nous semblent plus familières et bienveillantes. Sans faire preuve d’angélisme, nous progressons ainsi vers un monde plus connecté socialement. Finalement, je ne regrette pas que vous ne pensiez pas comme moi ! Ce serait tellement triste. Le débat est le sel de la communication. Et je ne suis pas au régime. Alors, si vous n’êtes pas d’accord avec moi, si vous trouvez que je suis complétement à côté de la plaque, faites vos commentaires en dessous de cet article ! Que les Forces soient avec vous ! » Guillaume Le Penher

Nemarche pas si tu peux danser n'est pas un simple roman initiatique, c'est une formidable introduction à la CNV, la communication non-violente. À travers l'histoire de Sophia, une jeune trentenaire dans la tourmente, Anne van Stappen nous apprend les bases d'un nouveau langage, basé sur l'empathie et la bienveillance. Truffé de mots de

Non seulement l'obésité est un facteur de gravité majeur de la Covid-19, mais elle pourrait en plus créer une résistance dans la réponse au vaccin. De quoi interroger sur la stratégie vaccinale, qui préconise de viser prioritairement les personnes à vous intéressera aussi [EN VIDÉO] L'immunité collective est-elle la solution contre la Covid ? Un groupe de scientifiques publie une tribune dans The Lancet, soulignant la dangerosité de la stratégie d’immunité collective, qui consiste à laisser s’infecter naturellement une part de la population moins vulnérable. L'obésité est un facteur de gravité désormais bien connu dans la Covid-19. Une étude menée par les équipes du CHU de Lille montre notamment que plus de 47 % des patients infectés entrant en réanimation sont en situation d'obésité, et qu'une obésité sévère indice de masse corporelle supérieur à 35 augmente significativement le risque d'être placé sous respiration mécanique invasive, indépendamment de l'âge, de l'hypertension artérielle et du diabète. Une autre large étude réalisée dans la région de New York indique que l'obésité multiplie par 2,7 le risque d'hospitalisation en raison de la Covid-19 et jusqu'à 6,2 pour un IMC supérieur à 40. Face à ce constat sans appel, il apparaît donc logique de placer les personnes obèses sur la liste prioritaire des personnes à vacciner dès qu'un vaccin sera personnes obèses produisent une moindre réponse immunitaireSauf que malheureusement, le vaccin contre la Covid-19 risque justement d'être inefficace chez les personnes obèses. Plusieurs facteurs contribuent à cet état de fait. L'obésité peut perturber les réponses immunitaires, ce qui rend les patients obèses plus vulnérables aux infections en général, qu'elles soient bactériennes, ou virales. Selon une étude de 2017, les adultes obèses ont deux fois plus de chance d'attraper quand même la grippe quand ils sont vaccinés que les personnes avec un poids normal. La production d'anticorps reste pourtant identique, mais les lymphocytes T, qui activent la destruction des virus, sont affectés. Nous avons constaté que les cellules T CD4+ et CD8+ d'adultes obèses et en surpoids sont moins efficaces et fonctionnelles que celles d'adultes de poids sain », écrivent les adipeux et microbioteOn sait également qu'il existe des interactions complexes entre le tissu adipeux et le système immunitaire, ainsi qu'entre les perturbations métaboliques et l'inflammation. L'inhibition de l'activité enzymatique de la DPP4, une protéine transmembranaire du tissu adipeux, supprime par exemple la prolifération des cellules T et la sécrétion de cytokines pro-inflammatoires, telles que les interleukines. L'obésité est par ailleurs liée à une altération du microbiote intestinal, nasal et pulmonaire. Or, le microbiote exerce une grande influence sur le système immunitaire. En 2009, des chercheurs ont ainsi montré que la prise d'antibiotiques, qui détruisent les bactéries intestinales, entraîne une altération significative de la réponse au vaccin contre la grippe H1N1 ».Vacciner les personnes obèses contre la Covid, est-ce inutile ?D'autres études ont déjà montré une moindre efficacité du vaccin contre la grippe, l'hépatite B ou la rage chez les personnes obèses. Bien que les données soient encore absentes concernant le SARS-CoV-2, il est probable que la tendance soit la même. Alors que faire ? Une des possibilités serait de compenser la moindre efficacité par une dose plus forte de vaccin. Il serait par exemple possible d'administrer aux personnes obèses trois injections au lieu de deux, ou avec des doses plus élevées », suggère Donna Ryan, spécialiste de l'obésité au Pennington Biomedical Research Center en Louisiane États-Unis. La stratégie vaccinale, qui préconise de vacciner en priorité les personnes à risque, n'est peut-être pas non plus si pertinente que ça. Paradoxalement, il serait peut-être plus avantageux de vacciner d'abord les enfants, dont le système immunitaire répond mieux aux vaccins », explique ainsi Alberto Giubilini, chercheur en bioéthique à l'université d'Oxford. On pourrait aussi penser à vacciner l'entourage des personnes obèses, afin qu'elles ne puissent pas leur transmettre la par ce que vous venez de lire ? Parfoisça marche, parfois ça ne marche pas, mais c'est toujours drôle ! 13 réponses géniales à avoir quand une personne ne répond pas à vos SMS: 1. Le manque de respect ! 2. Ironie quand tu nous tiens. 3. Le délire part loin quand même ! 4. Infaillible ! 5. C'est bien de le prendre comme ça. 6. La feinte qui ne prend pas 7. A mon avis c'est mal barré. 8. Publié le 19/01/2021 à 16h31 , mis à jour le 19/01/2021 à 16h31 en collaboration avec Dr. Saverio Tomasella docteur en psychologie et psychanalyste Peur de déranger les autres, autocensure, positivité toxique… Pour différentes raisons, nous osons de moins en moins admettre que nous n’allons pas bien. Le psychanalyste et docteur en psychologie Saverio Tomasella nous rappelle pourquoi il est essentiel d’exprimer toutes nos émotions et de ne pas les refouler. Ce sont des petites phrases qui mettent la pression "Détends-toi !", "Lâche prise !", "Tu te prends trop la tête" ; des posts croisés sur les réseaux sociaux "Savourez l’instant présent", "Carpe Diem" ; des tasses ou des t-shirts sur lesquels sont écrits "Bonheur", "Smile" ou "Be happy". Partout autour de nous, le monde réclame que nous soyons heureux, "positifs". Mais ce qui semble partir d’une bonne intention prend souvent des allures d’injonction. À force de s’interdire de ressentir des émotions déplaisantes, certaines personnes n’arrivent plus à admettre qu’elles ne vont pas bien ou, pire, culpabilisent de ne pas être des smileys sur pattes. Selon le psychanalyste et docteur en psychologie Saverio Tomasella, cela s’explique d’abord par le contexte familial et/ou social dans lequel nous évoluons. Your browser cannot play this video. Une question d’éducation "Il y a des familles ou des groupes sociaux au sein desquels il n’est pas bien vu de se plaindre, pour des raisons culturelles notamment, expose-t-il. Dans les familles bourgeoises ou aristocratiques, il faut toujours avoir le sourire, se montrer de bonne humeur. Dans les milieux très populaires, par virilisme souvent, les garçons et les hommes ne doivent surtout pas dire qu’ils vont mal ou qu’ils ont mal, on attend d’eux qu’ils serrent les dents’. Pour diverses raisons, les personnes issues de ces environnements-là ne vont pas dire qu’elles ont mal au ventre, à la tête, qu’elles sont déprimées. Elles sont dans une logique très dure du marche ou crève’". Cela étant dit, même dans des contextes où il est possible d’exprimer ce qui ne va pas, un autre phénomène peut nous contraindre au silence la charge affective. Une conséquence de la charge affective "Nous entendons beaucoup parler de la charge mentale, mais pas assez de la charge affective, poursuit Saverio Tomasella. Si je vais bien et que dans mon entourage proche il y a quelqu’un qui se plaint beaucoup, je peux saturer, ne plus être capable d’entendre la douleur, la souffrance de l’autre… même si c’est quelqu’un que j’apprécie ou que j’aime beaucoup !". Dans cette situation, la personne en "surcharge" va progressivement se fermer, ne plus écouter, ou dire des phrases telles que "je le sais, tu me l’as déjà dit". Face à elle, celle ou celui qui va mal se replie à son tour, se disant qu’il ne faut pas envahir l’entourage avec ses difficultés. En somme "Même dans un environnement très favorable à l’expression de soi, on finit par s’apercevoir que, dans le jeu relationnel, on ne peut pas tout déverser sur les autres. C’est pourquoi on met en place un système de contrôle et de surveillance pour ne pas les assommer". Les dangers de l’autocensure et du refoulement Concrètement, ce système de contrôle implique une censure de nos humeurs et de nos émotions, et cette censure provoque un refoulement. "Le problème du refoulement est qu’on met ça quelque part, dans un endroit peu conscient de son corps, et que ça finit toujours par ressortir. Les burn out émotionnels existent, et on retrouve aussi des gens qui, après 50-60-70 ans, développent des maladies graves, des cancers, parce qu’ils n’ont jamais pleuré, ne se sont jamais autorisés à vivre leurs émotions". Si l’on a d’abord expliqué que cela pouvait être dû à l’éducation et à l’environnement social, le psychanalyste associe également cette censure émotionnelle au New Age courant spirituel né au XXème siècle et à l’apparition de la "pensée positive". Un paradoxe ? Pas vraiment. La pensée positive une nouvelle idéologie morale ? "Depuis quelques dizaines d’années a émergé l’idée selon laquelle nous créons notre réalité avec ce que nous pensons, ce qui n’est pas totalement faux. Mais nous avons mis en place des superstitions qui voudraient que si nous avons la moindre pensée ou parole négatives’, cela pourrait entraîner des catastrophes. Or, ce n’est pas parce qu’à certains moments je suis déprimé ou que je broie du noir que je suis en train de me créer une vie infernale". Selon Saverio Tomasella, une "idolâtrie de la performance psy" a ainsi vu le jour. "On a en tête l’image de ces hommes qui prennent des protéines, font du sport à outrance pour avoir des muscles énormes. Côté psychologique, c’est pareil. Aujourd’hui, les gens ont l’air d’aller super bien, ils parlent de façon ultra positive’, se bidouillent une vie parfaite sur les réseaux sociaux, se fabriquent de fausses psychés… mais derrière ce prétendu “positif’ se cache une nouvelle idéologie morale qui nous rend rigides, autoritaires, intrusifs. Sous prétexte de positivité, les personnes qui se soumettent aux injonctions du tout positif sont en train de créer un nouvel obscurantisme, et c’est grave !". À voir aussi Oser dire que ça ne va pas S’il tire le signal d’alarme, c’est parce que ces injonctions sont culpabilisantes. "Puisqu’il s’agit d’une morale, toute personne ne correspondant pas à cette morale en vigueur se sent coupable, sans valeur, indigne. Le tout positif’ crée non seulement de la culpabilité mais aussi de la honte. C’est dramatique, car c’est précisément en disant ce qui ne va pas que, petit à petit, seul ou à plusieurs, on trouve des solutions, et on arrive à se sentir mieux". Alors, comment cesser de taire nos émotions et comment être vraiment là les uns pour les autres ? En mettant des mots sur nos difficultés. "Nommer ce qu’on ressent est déjà une issue. On a besoin d’être entendu, besoin d’exprimer nos problèmes, nos souffrances".En rayant les mots toxiques de notre vocabulaire. "Personnellement, j’évite de dire positif’ ou négatif’ car les émotions sont toutes importantes et n’ont pas à répondre à ces critères de performance. Quant aux injonctions du type lâche prise’ ou sois dans l’instant présent’, les gens doivent comprendre que ce n’est pas parce qu’ils le disent que ça va aider".En s’écoutant. "La première chose à faire quand quelqu’un nous parle, c’est de se taire et de l’entendre. En une vingtaine d’années, je constate que nous avons beaucoup régressé dans notre capacité d’écoute. On interdit trop souvent à certaines personnes de parler sous prétexte qu’elles ne sont pas reconnues par le socialement correct, qu’on se dit oh non, elle va encore se plaindre’. Chacun dispose de sa liberté d’expression".En acceptant que l’autre est différent de soi. "Lorsqu’on écoute, on attend avant de faire ou dire quelque chose. On se rappelle qu’on ne sait pas mieux que l’autre et que chaque souffrance est légitime et doit être entendue dans son contexte propre".En s’adressant à des personnes de confiance. "Quand on ne va pas bien, il est important de trouver les rares personnes capables de nous entendre. Si ce n’est pas un proche, cela peut être un thérapeute. Quand on a personne, on peut toujours parler à un psy, et pour ceux qui ont peur de se lancer dans des thérapies longues, je rappelle que quelques séances peuvent suffire à vider son sac et y voir plus clair". Mais je me tue à le répéter, nous ne sommes pas dans un monde idéal. Nous sommes dans le monde qu’a contribué à créer l’idéologie de la main invisible du marché, et

Il y a des personnes qui ne se rendent pas compte que la terre tourne autour du soleil, et non pas autour d’ ne comprennent pas que la vie ne tourne pas autour d’eux, qu’elles ne sont pas le nombril du monde, ni des personnes qui les pour cela qu’elles s’auto-proclament infaillibles, générant, par leurs comportements, un énorme rejet maintiennent des comportements égocentriques et remplissent nos oreilles de messages et de comportements qui réclament de l’attention à corps et à cris. Des cris qui ensorcellent, qui saturent et qui épuisent les face à une personne aux comportements égocentriques est très crispant pour de multiples raisons. Analysons certaines d’entre elles..L’égocentrisme, le culte excessif du moiSe croire le centre du monde et se sentir plus important que les autres est néfaste pour une bonne évolution de nos relations ne nous plaît pas que quelqu’un essaie d’imposer ses opinions, ses pensées et ses fait, une personne qui ne se croit pas meilleure que les autres essaie d’arriver à un équilibre qui garantit le bien ne sait pas que le bien-être des autres est aussi indispensable que son bien-être propre. Les personnes égocentriques sont sûres qu’elles sont spéciales, et même que leur personnalité est enchanteresse quand quelque chose ne prend pas le chemin qu’elles souhaitent, elles se transforment en ogres, en despotes et imposent leurs lois, même si pour cela il faut profiter et manipuler les gens qui les qu’elles se protègent derrière la phrase “j’ai beaucoup de caractère, moi” ou une autre variante du style “je n’ai pas de défauts, c’est seulement que ça ne me convient pas”. Vous pensez sûrement à des personnes de votre entourage qui vous ont déjà dit cela un font leur propre promotion et se considèrent infaillibles, singulières et supérieures aux a comme conséquence des problèmes au moment de se faire des amis et de conserver des amitiés, car personne n’aime avoir à ses côtés des personnes qui ne pensent qu’à l’auto-estime n’a rien à voir avec l’égocentrisme l’auto-estime est une aspiration saine et tolérante, l’égocentrisme est une aspiration vide, sans réflexion, excessive et intolérante. Les personnes égocentriques ne s’aiment pas vraiment mais utilisent une protection elles clament leur excès d’amour propre comme pour transformer la réalité d’une auto-estime négative, qu’elles cachent la raison pour laquelle elles ont besoin de se sentir aussi adulées qu’ marchais avec mon père quand il s’est arrêté à un virage et après un petit silence, il m’a demandé -En plus des chants des oiseaux, tu entends quelque chose de plus ? J’ai rendu l’oreille et après quelques secondes, je lui ai répondu -J’entends le bruit d’une ça -a dit mon père-. C’est une route sais-tu que c’est une route vide puisque nous ne la voyons pas ? -ai-je demandé à mon est très facile de savoir quand une route est vide, par le bruit qu’elle provoque. Plus une route est vide, plus le bruit qu’elle fait est grand -m’a-t-il suis devenu adulte et jusqu’à aujourd’hui, quand je vois une personne trop parler, interrompant la conversation de tous, étant inopportune ou violente, se vanter de ce qu’elle a, se montrant toute-puissante et méprisant les autres, j’ai l’impression d’entendre la voix de mon père me disant “Plus la route est vide, plus le bruit qu’elle fait est grand”.Types d’égocentrisme et types de routes videsNous pouvons trouver plusieurs personnes imbues d’elles-même dans l’histoire et la culture populaire Les stars Ce sont des personnes qui recherchent de l’admiration et de la contemplation. Néron Ce sont des personnes qui aspirent à dominer et à soumettre, c’est-à-dire à marquer leur pouvoir à travers le dicton “n’aie jamais confiance en personne”. Cendrillon Ce sont les victimes qui font de leur “souffrance continue” une arme pour obtenir l’attention des autres. Le solitaire ou la tortue Ces personnes font de leur monde un lieu de reproches et de critiques, croyant que personne ne mérite mieux qu’elles. Mais il existe autant de types d’égocentrisme que de personnes qui en sont tout, il est essentiel d’en prendre conscience et de stopper les comportements négatifs, car ils font beaucoup de dommages sur les autres et sur c’est de ne pas accorder de crédit ou d’attention aux comportements égoïstes car si on le fait, on ne fera qu’aller dans le sens de ces personnes et nous leur donnerons vous le savez, le centre de l’univers est un endroit qui n’est fait pour personne.

JeanMaushart Réponse apportée le 27 août 2020. lorsque j'ouvre Teams et je réclame la camera il apparaît un petit bandeau vert qui dit que Teams utilise la camera , puis ensuite une annonce en bleu qui dit que la vidéo n'est pas accessible.
C’est l’histoire de quatre personnes nommées Tout le monde, Quelqu’un, N’importe qui et Personne. Il y avait une chose importante à faire et tout le monde était sûr que quelqu’un allait le faire. N’importe qui aurait pu le faire, mais personne ne l’a fait. Quelqu’un était en colère parce qu’il pensait que c’était l’affaire de tout le monde. Tout le monde pensait que n’importe qui pourrait le faire, mais personne n’a pris conscience que tout le monde ne le ferait pas. Le résultat ? Tout le monde était en colère contre quelqu’un parce que personne n’a fait ce que n’importe qui aurait pu faire! Tout le monde…Quelqu’un…N’importe qui…Et Personne. Si vous êtes un leader, prenez vos responsabilités et faites en sorte que les choses soient faites. Ce site utilise des cookies pour améliorer votre confort. Nous considérons que vous les accepter mais vous pouvez les refuser. RéglagesAccepter
Unautre sujet très à la mode depuis quelques semaines, c’est LE FUTUR DU TRAVAIL. Tout le monde y va de son article pour nous préparer à : plus de télétravail (pour ceux qui peuvent en faire) OU; moins de travail (pour ceux qui ne peuvent pas en faire) Comme d’hab avec moi, c’est blanc ou noir. Mais on va creuser ça. Plus de
PRÉSENTATION GÉNÉRALELa discrimination frappe au cœur même de ce que cela signifie d’être humain. Elle consiste à bafouer les droits d’une personne simplement à cause de son identité ou ses croyances. La discrimination est néfaste et elle perpétue les avons toutes et tous le droit d’être traités avec égalité, indépendamment de notre appartenance ethnique, notre nationalité, notre classe, notre caste, notre religion, nos convictions, notre sexe, notre langue, notre orientation sexuelle, notre identité de genre, notre âge, notre état de santé ou tout autre statut. Et pourtant, trop souvent, nous entendons les histoires déchirantes de personnes qui sont victimes de cruauté pour la seule raison qu’elles appartiennent à un groupe différent » de ceux qui se trouvent en position y a discrimination lorsqu’une personne ne peut pas jouir, au même titre que le reste de la population, de ses droits humains ou d’autres droits juridiques, en raison d’une politique, d’une loi ou d’un traitement établissant une distinction injustifiée. L’action d’Amnesty International est ancrée dans le principe de non-discrimination. Travaillant avec des populations du monde entier, nous luttons contre les lois et pratiques discriminatoires, afin de veiller à ce que chacun et chacune puisse jouir de ses droits en toute égalité. QUELS SONT LES MOTEURS DE LA DISCRIMINATION ?Toutes les formes de discrimination sont le fruit de préjugés fondés sur une conception de l’identité et reposent sur le besoin de s’identifier à un certain groupe. Cela peut entraîner des divisions, de la haine, voire la déshumanisation d’autres personnes en raison de leur identité de nombreuses régions du monde, les politiques du bouc émissaire et de la peur se multiplient. L’intolérance, la haine et la discrimination creusent un fossé de plus en plus profond dans les sociétés. Les politiques de la peur, portées par des dirigeants qui véhiculent un discours vénéneux, accusant telle ou telle catégorie d’être responsable des problèmes sociaux ou économiques, sèment la discorde parmi la gouvernements essaient de renforcer leur pouvoir et le statu quo en justifiant ouvertement la discrimination au nom de la morale, de la religion ou d’une idéologie. La discrimination peut être consacrée par le droit national, même lorsqu’elle bafoue le droit international c’est par exemple le cas de la criminalisation de l’avortement, qui prive les femmes, les filles et les personnes enceintes de services de santé dont elles seules ont besoin. Certains groupes sont parfois même perçus par les autorités comme plus susceptibles d’enfreindre la loi, simplement en raison de ce qu’ils sont, par exemple pauvres, autochtones ou noirs. CERTAINES DES PRINCIPALES FORMES DE DISCRIMINATIONDiscrimination raciale et ethniqueLe racisme existe dans tous les pays du monde. Il empêche systématiquement des personnes de jouir de l’ensemble de leurs droits humains, en raison de la couleur de leur peau, leur origine ethnique, leur ascendance y compris la caste ou leur nationalité. S’il n’est pas combattu, le racisme peut encourager des atrocités à grande échelle, comme le génocide de 1994 au Rwanda ou, plus récemment, l’apartheid et le nettoyage ethnique des Rohingyas au Inde, des membres de la communauté dalit sont la cible d’un vaste éventail d’atteintes aux droits humains perpétrées par des membres des castes dominantes. Ces crimes, parmi lesquels des viols en réunion, des homicides et des destructions de logements, ne font bien souvent pas l’objet d’enquêtes de la police et ne sont pas pris au sérieux, en raison des attitudes discriminatoires envers les International a également recueilli des informations sur la discrimination généralisée dont sont victimes des millions de Roms en Europe, qui sont notamment menacés d’expulsions forcées, harcelés par la police et dont les enfants sont soumis à une ségrégation dans les à l’égard des ressortissants étrangers, parfois appelée xénophobieLa discrimination à l’égard des ressortissants étrangers est généralement fondée sur des idées racistes ou sur un sentiment de supériorité et est souvent encouragée par des personnalités politiques cherchant des boucs émissaires pour les problèmes économiques et sociaux dans un 2008, l’Afrique du Sud a été le théâtre de plusieurs explosions de violence contre les personnes réfugiées, demandeuses d’asile et migrantes venant d’autres pays africains, qui ont notamment été la cible d’homicides et de pillages et dont les magasins ou commerces ont été brûlés. Dans certains cas, les violences ont été alimentées par les discours haineux de personnalités politiques qui ont qualifié les étrangers de criminels » et les ont accusés d’être un fardeau pour le système de discrimination a également été caractéristique de la réponse des autorités face aux personnes réfugiées et demandeuses d’asile dans d’autres régions du monde. De nombreuses personnes dans des pays accueillant des personnes réfugiées et demandeuses d’asile considèrent qu’il s’agit d’une crise, et des dirigeants ou personnalités politiques exploitent ces peurs en promettant, et parfois en adoptant, des politiques abusives et exemple, la Hongrie a adopté un ensemble de lois punitives en 2018, ciblant les groupes identifiés par le gouvernement comme soutenant les personnes réfugiées et migrantes. Les autorités ont également soumis des personnes réfugiées et demandeuses d’asile à de violents renvois forcés illégaux et à des mauvais traitements et ont placé en détention arbitraire les personnes essayant d’entrer sur le territoire Amnesty International, nous pensons qu’il ne s’agit pas d’un problème de chiffres. Il s’agit plutôt d’un problème de solidarité. Ce ne sont pas les personnes qui sont en cause, mais plutôt les raisons qui poussent ces personnes et ces familles à franchir des frontières et la réaction irréaliste et à courte vue des responsables pays érigent en infraction les actes sexuels entre adultes du même 10 pays, la peine maximale pour les rapports sexuels entre adultes du même sexe est la peine de Canada, le risque d’être victime de meurtre est quatre fois plus élevé pour les femmes autochtones que pour les d’un million de personnes dans le monde se sont mobilisées en faveur de la libération de Meriam Yehya Ibrahim en 2014. Cette chrétienne soudanaise avait été condamnée à mort par pendaison pour avoir abandonné sa religion. Discrimination contre les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexuées LGBTIPartout dans le monde, des personnes sont victimes de discrimination en raison des personnes qu’elles aiment, des personnes par lesquelles elles sont attirées ou de leur identité. Les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexuées LGBTI risquent de subir un traitement injuste dans tous les aspects de leur vie, que ce soit en matière d’éducation, d’emploi, de logement ou d’accès aux soins de santé, et elles risquent d’être victimes de harcèlement et de certains pays, ces personnes risquent la prison, voire la mort, en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre. Par exemple, en octobre 2019, le ministre d’État pour l’Éthique et l’Intégrité d’Ouganda a annoncé que le gouvernement prévoyait d’imposer la peine de mort pour les relations sexuelles librement consenties entre personnes du même 2019, Amnesty International a démontré que les soldats homosexuels et transgenres en Corée du Sud étaient en butte à des violences, du harcèlement et une discrimination généralisée en raison de la criminalisation des relations sexuelles librement consenties entre hommes au sein de l’armée. L’organisation a également analysé les obstacles à l’accès aux opérations de réattribution sexuelle en Chine. Nous avons également fait campagne en faveur de l’autorisation des événements liés aux marches des fiertés dans des pays tels que la Turquie, le Liban et l’ est extrêmement difficile, voire impossible dans la plupart des cas, pour les personnes LGBTI de vivre en toute liberté et d’obtenir justice pour les atteintes dont elles sont victimes lorsque les lois ne sont pas de leur côté. Même lorsque ces lois ne leur sont pas défavorables, la stigmatisation et les stéréotypes dont font l’objet les personnes LGBTI les empêchent de vivre en tant que membres à part entière de la société et de bénéficier des mêmes droits et libertés que les autres personnes. C’est pourquoi les militantes LGBTI font campagne sans relâche en faveur de leurs droits pour le droit d’être libres de toute discrimination, d’être libres d’aimer qui bon leur semble, de faire reconnaître leur genre à l’état civil ou simplement d’être protégées des risques d’attaques et de ici pour de plus amples informations sur le travail d’Amnesty International en faveur des droits des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexuées. Discrimination fondée sur le genreDans de nombreux pays, de toutes les régions du monde, des lois, des politiques, des coutumes et des croyances privent les femmes et les filles de leurs Arabie saoudite et en Iran, par exemple, des lois interdisent aux femmes de s’habiller comme elles le souhaitent, à Madagascar elles ne sont pas autorisées à travailler la nuit, en Guinée équatoriale, elles ne peuvent pas demander un emprunt sans la signature de leur mari. Dans de nombreux pays, des lois discriminatoires limitent le droit des femmes de divorcer, d’être propriétaires, de disposer de leur propre corps et d’être protégées du pour obtenir justice, des centaines de milliers de femmes et de filles descendent dans les rues pour réclamer le respect de leurs droits humains et exiger l’égalité des genres. Aux États-Unis, en Europe et au Japon, des femmes ont manifesté pour protester contre la misogynie et les violences, dans le cadre des manifestations du mouvement MeToo. En Argentine, en Irlande et en Pologne, des femmes se sont rassemblées pour réclamer la suppression de lois répressives sur l’avortement. En Arabie saoudite, elles ont demandé l’abolition de l’interdiction de conduire, et en Iran, elles ont exigé la fin du port obligatoire du dans le monde, des femmes et des filles ont été à la pointe de la lutte pour le malgré la formidable montée du militantisme féminin, la sombre réalité reste que de nombreux gouvernements dans le monde soutiennent ouvertement des politiques, lois et coutumes qui assujettissent et répriment les l’échelle de la planète, 40 % des femmes en âge de procréer vivent dans des pays où l’avortement reste soumis à de fortes restrictions ou est en pratique inaccessible, et quelque 225 millions de femmes n’ont pas accès à des moyens de contraception recherches d’Amnesty International confirment que bien que les réseaux sociaux permettent aux gens dans le monde entier de s’exprimer en participant à des débats, en nouant des contacts et en partageant, les entreprises et les gouvernements n’ont rien fait pour protéger les utilisateurs et utilisatrices des réseaux sociaux des violences en ligne, ce qui a poussé de nombreuses femmes à s’autocensurer voire à abandonner complètement ces les réseaux sociaux ont donné une plus grande visibilité dans certaines régions du monde aux appels lancés par des femmes pour l’égalité au travail, une question mise en lumière dans les appels réclamant une diminution de l’écart de rémunération lié au genre, qui est actuellement de 23 % à l’échelle mondiale. Non seulement les femmes à travers le monde sont moins payées, en moyenne, que les hommes, mais en outre elles sont plus susceptibles de travailler sans rémunération et d’occuper des emplois informels, dangereux et peu qualifiés. Ce phénomène est dû en grande partie aux normes sociales qui accordent une moindre valeur aux femmes et à leur violence liée au genre touche de façon disproportionnée les femmes, mais les responsables politiques continuent de ne tenir aucun compte de cette véritable crise en matière de droits humains. Étude de cas Les menstruations et les tabous qui les entourent Je suis indisposée. » Les Anglais ont débarqué. » Elle a ses ragnagnas. » Dans certaines parties du monde, la stigmatisation qui frappe les menstruations va bien au-delà de l’utilisation d’euphémismes. Des militantes ont été arrêtés ou interrogés pour avoir pris position et essayé de changer les Koirala, originaire du Népal, a eu ses premières règles à 11 ans. Non seulement elle a été bannie de chez elle pendant cinq jours, mais on lui a également interdit de toucher les hommes et les garçons de sa famille pendant 11 jours et d’entrer dans la cuisine pendant 19 fait maintenant partie d’un groupe d’étudiants d’Amnesty International qui tente de contrer les attitudes négatives concernant les menstruations. Nous faisons des vidéos, organisons des rassemblements et gérons des programmes locaux destinés aux garçons et aux filles dans les zones rurales. Lorsque nous entendons des enfants parler ouvertement de ces questions, c’est un moment de fierté pour nous. Au Népal, nous devons commencer à faire évoluer les mentalités au sujet des superstitions qui entourent les règles – et je pense que nous avons fait du bon travail jusqu’ici », a déclaré Samikshya. Discrimination fondée sur la casteLa discrimination fondée sur l’emploi ou l’ascendance également appelée discrimination fondée sur la caste est très répandue en Asie et en Afrique et touche plus de 260 millions de personnes. En raison de leur identité à leur naissance, les membres de ces groupes sont socialement exclus, économiquement défavorisés et soumis à des violences physiques et psychologiques. La discrimination fondée sur l’emploi ou l’ascendance est profondément ancrée dans la société. Elle se manifeste dans la vie quotidienne, dans les perceptions des cultures et coutumes, dans les structures sociales et économiques, dans l’éducation et l’emploi et dans l’accès aux services, aux opportunités, aux ressources et aux marchés. La discrimination est perpétuée de génération en génération et, dans certains cas, elle est profondément intériorisée, bien que certains pays aient adopté des lois et pris des mesures de discrimination positive pour lutter contre ce phénomène. Amnesty International est engagée à collaborer étroitement avec des partenaires faisant campagne en faveur des droits des personnes victimes de discrimination fondée sur l’emploi et l’ fondée sur le handicapNon moins d’une personne sur dix dans le monde souffre d’un handicap. Pourtant, dans de nombreuses sociétés, les personnes en situation de handicap sont stigmatisées, mises au ban de la société et traitées avec pitié et 80 % des personnes handicapées vivent dans des pays en développement. La grande majorité des personnes handicapées 82 % vit en dessous du seuil de pauvreté. Les femmes en situation de handicap sont deux à trois fois plus susceptibles d’être victimes de violences physiques ou sexuelles que les autres Kazakhstan, au titre de la législation actuelle, des milliers de personnes souffrant de déficiences intellectuelles et de problèmes psychosociaux ont été déclarées inaptes » au regard de la loi et confiées aux bons soins d’un tuteur. Dans le cadre de ce régime, elles ne peuvent pas exercer leurs droits ni contester la décision devant les International a également recensé de graves atteintes aux droits humains de personnes handicapées en Somalie, où elles sont soumises à des mariages forcés, des viols et des expulsions forcées. Étude de cas Lutter pour améliorer l’accessibilité au KirghizistanAu Kirghizistan, où les personnes handicapées sont qualifiées d’ invalides » et de malades », Goulzar Douichenova lutte constamment pour sa Douichenova est une femme kirghize qui a perdu l’usage de ses jambes dans un accident de la route. Elle se déplace maintenant en fauteuil roulant, mais vit dans une société dans laquelle les personnes handicapées sont victimes d’une discrimination quotidienne. L’une de ces formes de discrimination est le manque d’accessibilité, que ce soit pour aller chez le médecin ou prendre les transports se bat pour faire changer les choses. Elle consacre sa vie à lutter pour que les personnes handicapées puissent vivre dans la dignité. Les problèmes d’accessibilité auxquels elle est confrontée n’ont fait que renforcer sa détermination à réclamer une vie meilleure pour les autres et nous dit qu’on n’a pas le droit de s’exprimer, mais on le fait quand même. Je m’exprime quand même. Gulzar DuishenovaEn mars 2019, après des années de campagne menée par des militantes comme Goulzar, le président du Kirghizistan Sooronbaï Jeenbekov a ratifié la Convention relative aux droits des personnes handicapées, ouvrant ainsi la voie à l’intégration de 180 000 personnes en situation de handicap à la vie sociale et économique du pays. Si les personnes en situation de handicap et les personnes âgées vivent bien, toute la société vit bien. J’aimerais également dire haut et fort qu’aucune décision nous concernant ne devrait être prise sans nous », déclare Goulzar. LA SOLUTION QUE DEMANDE AMNESTY INTERNATIONAL ?Les gouvernements doivent Abroger les lois discriminatoires et libérer quiconque se trouve en prison à cause d’elles ;Protéger toutes les personnes, quelles qu’elles soient, de la violence ;Adopter des lois et des politiques encourageant l’inclusion et la diversité dans tous les pans de la société ;Prendre des mesures pour s’attaquer aux causes profondes de la discrimination, notamment en luttant contre les stéréotypes et les attitudes à la base de la discrimination. DOCUMENTS CONNEXES
LaLoi du marché est un film réalisé par Stéphane Brizé avec Vincent Lindon, Karine De Mirbeck. Synopsis : Depuis que son usine a fermé, Thierry, 51 ans, marié et père d'un adolescent
176 pays de la planète sont désormais touchés par le Covid-19. Il apparaît clairement que la pandémie représente la plus grande menace que l’humanité ait eu à affronter depuis la Seconde Guerre mondiale. À l’époque, la confiance dans la coopération internationale et les institutions multilatérales avait atteint un point historiquement bas ; c’est à nouveau le cas aujourd’hui. Si l’éclatement de la Seconde Guerre mondiale avait pris de nombreuses personnes par surprise, ce ne fut pas le cas pour l’apparition du coronavirus en décembre 2019 la crise sanitaire était annoncée. Depuis des décennies, les spécialistes des maladies infectieuses alertent l’opinion publique et les dirigeants sur l’accélération du rythme des épidémies. La dengue, Ebola, le SRAS, H1N1 et Zika ne sont que la partie émergée de l’iceberg. Depuis 1980, plus de 12 000 foyers ont été documentés. Des dizaines de millions de personnes dans le monde – tout particulièrement parmi les populations les plus démunies – ont été infectées et bon nombre d’entre elles sont décédées. En 2018, l’Organisation mondiale de la santé OMS a détecté pour la toute première fois des foyers de six de ses huit maladies prioritaires ». Nous ne pourrons pas dire que nous n’avions pas été prévenus. Même si notre attention est aujourd’hui prioritairement consacrée aux innombrables situations d’urgence générées par le Covid-19, nous devons réfléchir sérieusement aux raisons pour lesquelles la communauté internationale n’était pas préparée à une épidémie si inévitable. Ce n’est pourtant pas la première fois, loin de là, que nous sommes confrontés à une catastrophe mondiale. La Seconde Guerre mondiale s’explique en bonne partie par l’incapacité dramatique des dirigeants à tirer les leçons de la guerre de 1914-1918. La création des Nations unies et des institutions de Bretton Woods à la fin des années 1940 et au début des années 1950 a donné quelques raisons d’être optimiste, mais celles-ci ont été éclipsées par la guerre froide. En outre, les révolutions Reagan et Thatcher des années 1980 ont réduit la capacité des gouvernements à lutter contre les inégalités par la fiscalité et la redistribution, ainsi que leur capacité à fournir aux populations des services de santé et des services essentiels. La capacité des institutions internationales à réguler la mondialisation a été sapée précisément au moment où elle aurait été le plus utile. Les années 1980, 1990 et 2000 ont vu une augmentation rapide des mouvements transfrontaliers des biens commerciaux, des moyens financiers et des individus. L’accélération des flux de biens, de services et de compétences est l’une des principales raisons de la réduction de la pauvreté mondiale la plus rapide de toute l’histoire. Depuis la fin des années 1990, plus de 2 milliards de personnes sont sorties de la grande pauvreté. L’amélioration de l’accès à l’emploi, à l’alimentation, à l’assainissement et à la santé publique notamment grâce à la disponibilité des vaccins a ajouté plus d’une décennie d’espérance de vie moyenne à la population mondiale. Mais les institutions internationales n’ont pas su gérer les risques générés par la mondialisation. Les prérogatives des Nations unies n’ont pas été élargies, loin de là. Le monde est gouverné par des nations divisées qui préfèrent faire cavalier seul, privant les institutions censées garantir notre avenir des ressources et de l’autorité nécessaires pour mener leurs missions à bien. Ce sont les bailleurs de l’OMS, et non son personnel, qui ont lamentablement échoué à faire en sorte qu’elle puisse exercer son mandat vital de protection de la santé mondiale. L’effet papillon néfaste de la globalisation Plus le monde est connecté, plus il devient interdépendant. C’est le revers de la médaille, le Butterfly defect » de la mondialisation qui, s’il n’est pas corrigé, signifie inévitablement que nous allons être confrontés à des risques systémiques croissants et de plus en plus dangereux. Une touriste devant le Colisée, à Rome. L’Italie a enregistré le plus grand nombre de morts. Andreas Solaro/AFP La crise financière de 2008 a été l’une des illustrations les plus frappantes de ce phénomène. L’effondrement économique a résulté de la négligence dont les autorités publiques et les experts ont fait preuve dans la gestion de la complexité croissante du système financier mondial. Il n’est pas surprenant que l’insouciance de l’élite politique et économique mondiale ait coûté cher à ses représentants dans les urnes. Faisant campagne explicitement sur l’hostilité envers la mondialisation et les experts, les populistes ont pris d’assaut le pouvoir dans de nombreux pays. Enhardis par l’indignation du grand public, ils ont remis au goût du jour une tradition ancienne consistant à blâmer les étrangers et à tourner le dos au monde extérieur. Le président des États-Unis, en particulier, a rejeté la pensée scientifique et diffusé des fausses nouvelles, et s’est détourné des alliés traditionnels de Washington et des institutions internationales. Le nombre de personnes infectées augmentant rapidement, la plupart des responsables politiques reconnaissent désormais le terrible coût humain et économique du Covid-19. Le pire scénario envisagé par les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies Centers for Disease Control est qu’environ 160 à 210 millions d’Américains seront infectés d’ici à décembre 2020. Jusqu’à 21 millions de personnes devront être hospitalisées et entre 200 000 et 1,7 million de personnes pourraient mourir d’ici un an. Les chercheurs de l’Université de Harvard estiment que 20 à 60 % de la population mondiale pourrait être infectée, et qu’entre 14 et 42 millions de personnes pourraient perdre la vie. Le niveau de la mortalité dépendra de la rapidité avec laquelle les sociétés sauront réduire les nouvelles infections, isoler les malades et mobiliser les services de santé, et de la durée pendant laquelle les rechutes pourront être évitées et contenues. Sans vaccin, le Covid-19 restera une force perturbatrice majeure pendant des années. Quelles catégories de la population mondiale seront le plus affectées ? La pandémie sera particulièrement préjudiciable aux communautés les plus pauvres et les plus vulnérables dans de nombreux pays, ce qui met en évidence les risques associés à l’accroissement des inégalités. Aux États-Unis, plus de 60 % de la population adulte souffre d’au moins une maladie chronique. Environ un Américain sur huit vit en dessous du seuil de pauvreté – plus des trois quarts d’entre eux ont du mal à boucler leurs fins de mois et plus de 44 millions de personnes aux États-Unis n’ont aucune couverture santé. La situation est encore plus dramatique en Amérique latine, en Afrique et en Asie du Sud, où les systèmes de santé sont considérablement plus faibles et les gouvernements moins aptes à répondre aux défis posés par l’épidémie. Ces risques latents sont aggravés par l’incapacité de dirigeants tels que Jair Bolsonaro au Brésil ou Narendra Modi en Inde à prendre la question suffisamment au sérieux. Les retombées économiques du Covid-19 seront considérables partout. La gravité de l’impact dépendra de la durée de la pandémie et de la réponse nationale et internationale qu’apporteront les gouvernements. Mais même dans le meilleur des cas, cette crise économique dépassera de loin celle de 2008 par son ampleur et son impact, entraînant des pertes qui pourraient dépasser 9 000 milliards de dollars, soit bien plus de 10 % du PIB mondial. Dans les communautés pauvres où de nombreux individus vivent à plusieurs dans une pièce prévue pour une seule personne et doivent travailler pour mettre de la nourriture sur la table, l’appel à la distanciation sociale sera très difficile, voire impossible à respecter. Dans le monde entier, alors que de plus en plus de personnes verront leurs revenus baisser, on assistera à une augmentation rapide du nombre de sans-abri et de personnes souffrant de la faim. Le bidonville de Mukuru Kwa Njenga à Nairobi. Le Covid-19 devrait être particulièrement dévastateur pour les pays pauvres. Simon Maina/AFP Aux États-Unis, un nombre record de 3,3 millions de personnes ont déjà demandé des allocations chômage ; en Europe, le chômage atteint également des niveaux record. Mais alors que dans les pays riches, un certain filet de sécurité existe encore, même s’il est trop souvent en lambeaux, les pays pauvres, eux, n’ont tout simplement pas la capacité de garantir que personne ne meure de faim. Les chaînes d’approvisionnement sont rompues du fait de la fermeture des usines et du confinement des travailleurs ; et les consommateurs sont empêchés de voyager, de faire des achats autres qu’alimentaires ou de s’engager dans des activités sociales. Il n’y a donc pas de possibilité de relance budgétaire. Et la marge de manœuvre en matière de politique monétaire est quasiment inexistante car les taux d’intérêt sont déjà proches de zéro. Les gouvernements devraient donc s’efforcer de fournir un revenu de base à tous ceux qui en ont besoin, afin que personne ne meure de faim à cause de la crise. Alors que ce concept de revenu de base semblait utopique il y a seulement un mois, sa mise en place doit maintenant se retrouver en tête des priorités de chaque gouvernement. Un Plan Marshall mondial L’ampleur et la férocité de la pandémie exigent des propositions audacieuses. Certains gouvernements européens ont annoncé des trains de mesures visant à éviter que leurs économies ne soient paralysées. Au Royaume-Uni, le gouvernement a accepté de couvrir 80 % des salaires et des revenus des travailleurs indépendants, jusqu’à 2 500 livres 2 915 dollars par mois, et de fournir une bouée de sauvetage aux entreprises. Aux États-Unis, une aide colossale de 2 000 milliards de dollars a été décidée, et ce n’est probablement qu’un début. Une réunion des dirigeants du G20 a également débouché sur la promesse d’un déblocage de 5 000 milliards de dollars, mais les modalités restent encore à préciser. La pandémie marque un tournant dans les affaires nationales et mondiales. Elle met en évidence notre interdépendance et montre que lorsque des risques se présentent, nous nous tournons vers les États, et non vers le secteur privé, pour nous sauver. La réaction économique et médicale sans précédent mise en œuvre dans les pays riches n’est tout simplement pas à la portée de nombreux pays en développement. Il en résulte que les conséquences seront beaucoup plus graves et durables dans les pays pauvres. Les progrès en matière de développement et de démocratie dans de nombreuses sociétés africaines, latino-américaines et asiatiques seront remis en cause. Cette pandémie mondiale aggravera considérablement non seulement les risques climatiques et autres, mais aussi les inégalités au sein des pays et entre eux. Un plan Marshall global, avec des injections massives de fonds, est nécessaire de toute urgence pour soutenir les gouvernements et les sociétés. Contrairement à ce qu’ont avancé certains commentateurs, la pandémie de Covid-19 ne sonne pas le glas de la mondialisation. Si les voyages et le commerce sont gelés pendant la pandémie, il y aura une contraction ou une démondialisation. Mais à plus long terme, la croissance continue des revenus en Asie, qui abrite les deux tiers de la population mondiale, signifiera probablement que les voyages, le commerce et les flux financiers reprendront leur trajectoire ascendante. Il reste que, en termes de flux physiques, 2019 restera probablement dans l’histoire comme une période de fragmentation maximale de la chaîne d’approvisionnement. La pandémie accélérera le redéploiement de la production, renforçant une tendance à rapprocher la production des marchés qui était déjà en cours. Le développement de la robotique, de l’intelligence artificielle et de l’impression en 3D, ainsi que les attentes des clients qui souhaitent une livraison rapide de produits de plus en plus personnalisés, des politiciens désireux de ramener la production chez eux et des entreprises cherchant à minimiser le prix des machines, suppriment les avantages comparatifs des pays à faible revenu. La structure du coronavirus. Getty Images Ce n’est pas seulement la fabrication qui est automatisée, mais aussi les services tels que les centres d’appel et les processus administratifs qui peuvent maintenant être réalisés à moindre coût par des ordinateurs dans le sous-sol d’un siège social plutôt que par des personnes situées dans des endroits éloignés. Cela pose de profondes questions sur l’avenir du travail partout dans le monde. Il s’agit d’un défi particulier pour les pays à faible revenu qui comptent une population jeune à la recherche d’emplois. Rien qu’en Afrique 100 millions de nouveaux travailleurs devraient entrer sur le marché du travail au cours des dix prochaines années. Leurs perspectives n’étaient pas claires avant même que la pandémie ne frappe. Aujourd’hui, elles sont encore plus précaires. Les conséquences pour la stabilité politique À une époque où la foi en la démocratie se trouve à son plus bas niveau depuis des décennies, la détérioration des conditions économiques aura des implications profondes sur la stabilité politique et sociale. Il existe déjà un énorme fossé de confiance entre les dirigeants et les citoyens. Certains dirigeants politiques envoient des signaux contradictoires aux citoyens ; ce qui réduit encore la confiance de ceux-ci envers les autorités et les experts ». Ce manque de confiance peut rendre la réponse à la crise beaucoup plus difficile au niveau national, et a déjà commencé à affecter négativement la réponse mondiale à la pandémie. Même si elles ont lancé des appels urgents à la coopération multilatérale, les Nations unies demeurent hors jeu, ayant été mises à l’écart par les grandes puissances au cours de ces dernières années. La Banque mondiale et le Fonds monétaire international, qui ont promis d’injecter des milliards, voire des billions de dollars, dans l’effort international, devront intensifier leurs activités pour avoir un impact significatif. Les villes, les entreprises et les organisations philanthropiques viennent combler le vide laissé par le manque de leadership international des États-Unis. La réaction de la Chine à la pandémie lui a permis de passer, aux yeux de l’opinion publique mondiale, du rôle de responsable de la catastrophe à celui de héros, notamment parce qu’elle a su développer son soft power en envoyant des médecins et des équipements aux pays touchés. Des chercheurs singapouriens, sud-coréens, chinois, taïwanais, italiens, français et espagnols publient et partagent activement leur expérience, notamment en accélérant les recherches sur ce qui fonctionne. Certaines des actions les plus enthousiasmantes n’ont pas été lé fait des États. Par exemple, des réseaux de villes tels que la Conférence américaine des maires et la Ligue nationale des villes échangent rapidement des bonnes pratiques sur la manière d’empêcher la propagation des maladies infectieuses, ce qui devrait améliorer les réponses locales. La Fondation Bill et Melinda Gates a contribué à hauteur de 100 millions de dollars au développement des capacités sanitaires locales en Afrique et en Asie du Sud. Des groupes comme le Wellcome Trust, Skoll, les Open Society Foundations, la Fondation des Nations unies et se sont également engagées dans le combat global contre la pandémie. Il va sans dire que les problèmes complexes liés à la mondialisation ne seront pas résolus par des appels au nationalisme et à la fermeture des frontières. La propagation du Covid-19 doit s’accompagner d’un effort international coordonné pour trouver des vaccins, fabriquer et distribuer des fournitures médicales et, une fois la crise passée, faire en sorte que nous ne soyons plus jamais confrontés à ce qui pourrait être une maladie encore plus mortelle. Le temps n’est pas aux récriminations, mais à de l’action. Les gouvernements nationaux et les administrations municipales, les entreprises et les citoyens ordinaires du monde entier doivent faire tout leur possible pour aplatir immédiatement la courbe de l’épidémie, en suivant l’exemple de Singapour, de la Corée du Sud, de Hongkong, de Hangzhou et de Taïwan. La réponse mondiale doit être organisée par une coalition de volontaires Aujourd’hui plus que jamais, une réponse globale s’impose. Le G7 et les principales économies du G20 semblent à la dérive sous leur direction actuelle. Bien qu’ils aient promis d’accorder une attention particulière aux pays les plus pauvres et aux réfugiés, leur récente réunion virtuelle a été trop tardive et n’a pas débouché sur des résultats notables. Mais cela ne doit pas empêcher les autres acteurs de tout faire pour atténuer l’impact de Covid-19. En partenariat avec les pays du G20, une coalition créative de pays volontaires devrait prendre des mesures urgentes pour rétablir la confiance non seulement dans les marchés mais aussi dans les institutions mondiales. L’Union européenne, la Chine et d’autres nations devront monter en puissance et diriger un effort mondial, en entraînant les États-Unis dans une réponse mondiale qui comprendra l’accélération des essais de vaccins et la garantie d’une distribution gratuite une fois qu’un vaccin et des antiviraux auront été trouvés. Les gouvernements du monde entier devront également prendre des mesures draconiennes pour investir massivement dans la santé, l’assainissement et la mise en place d’un revenu de base. Hôpital de campagne temporaire destiné à l’isolement des patients atteints du Covid-19 à Shoreline, État de Washington, États-Unis. EFE-EPA Nous finirons par surmonter cette crise. Mais trop de gens seront morts, l’économie aura été gravement touchée et la menace de pandémie subsistera. La priorité doit donc être non seulement la reprise, mais aussi la mise en place d’un mécanisme multilatéral solide visant à garantir qu’une pandémie similaire, voire pire, ne se reproduise jamais. Aucun mur, aussi haut qu’il soit, ne suffira à empêcher la prochaine pandémie, ni d’ailleurs aucune des autres grandes menaces qui pèsent sur notre avenir. Mais ce que ces hauts murs empêcheront, c’est la circulation des technologies, des personnes, des finances et surtout des idées et de la volonté de coopération collective dont nous avons besoin pour faire face aux pandémies, au changement climatique, à la résistance aux antibiotiques, au terrorisme et aux autres menaces mondiales. Le monde avant et après le coronavirus ne peut pas être le même. Nous devons éviter les erreurs commises au cours du XXe siècle et au début du XXIe siècle en entreprenant des réformes fondamentales pour faire en sorte que nous ne soyons plus jamais confrontés à la menace de pandémies. Si nous pouvons travailler ensemble au sein de nos pays respectifs, pour donner la priorité aux besoins de tous nos citoyens, et au niveau international pour surmonter les clivages qui ont contribué à l’intensification des menaces de pandémie, alors un nouvel ordre mondial pourrait être forgé à partir du terrible feu de cette pandémie. En apprenant à coopérer, nous aurions non seulement appris à arrêter la prochaine pandémie, mais aussi à faire face au changement climatique et à d’autres menaces fondamentales. Le moment est venu de commencer à construire les ponts nécessaires, dans nos pays et partout dans le monde.

RefrainPersonne dans le monde ne marche du même pas et comme la terre est ronde Il faut que tu fasses des choix sur les apparences et les références Le temps d'un instant réfléchir en

et comment un chrétien doit-il y vivre ? Darby Que vous soyez sans reproche et purs, des enfants de Dieu irréprochables, au milieu d’une génération tortue et perverse, parmi laquelle vous reluisez comme des luminaires dans le monde. Philippiens 215 N’aimez pas le monde, ni les choses qui sont dans le monde si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui » 1 Jean 215. Ne savez-vous pas que l’amitié du monde est inimitié contre Dieu ? Quiconque donc voudra être ami du monde, se constitue ennemi de Dieu » Jacques 44. Qu’est-ce que le monde ? — Telle est la question de toute importance qui s’impose à l’examen attentif du chrétien sérieux et réfléchi. Qu’est-ce que ce monde, dont il est appelé à se conserver pur ? Jacques 127. L’Écriture emploie le mot monde dans trois sens différents. D’abord il signifie littéralement l’ordre, le système, l’arrangement des affaires humaines sur la terre ; ensuite, la terre elle-même est aussi appelée le monde », parce qu’elle est la scène sur laquelle se développe ce système ; enfin l’ensemble des individus qui vivent selon ce même système est encore désigné sous le nom de monde ». On peut donc distinguer la scène du monde, les personnes du monde et le système du monde. Quand nous lisons dans la Parole que le Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs » 1 Tim. 115, nous pouvons comprendre qu’il est venu sur la scène du monde, et, alors, il s’y est nécessairement trouvé en contact avec le système du monde qui le haïssait. Il disait de ses disciples Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde » Jean 1716, c’est-à-dire que, contrairement aux hommes qui trouvaient leur vie dans ce système, eux n’en faisaient pas partie. Quiconque est ami de ce système est ennemi de Dieu. Jacques 44. Le propre d’un tel système est de se gouverner soi-même, sans aucune dépendance de Dieu. Prenez comme exemple l’organisation militaire Quand un homme entre dans l’armée, il trouve tout ordonné en vue de ses besoins le trésorier pourvoit à sa solde, l’officier d’habillement lui donne son uniforme, un autre lui fournit ses armes et son équipement, etc. ; des règlements ont déterminé qu’il devait aller ici et loger là ; il y a des heures régulières pour le lever, l’exercice, la parade, l’appel, etc., etc. ; il est lié à cette organisation en entrant dans l’armée, en sorte qu’il ne peut rien entreprendre de son propre chef. C’est d’une manière très significative que l’on dit de ce système qu’il est en lui-même un petit monde, tant ses arrangements sont complets et méthodiques. Cependant ce n’est là qu’une faible illustration de l’immense système qui gouverne tout et qui s’appelle le monde, système dans lequel il est pourvu à la satisfaction de chaque besoin de l’homme, de même qu’à l’exercice de chacune de ses facultés. L’homme a besoin de société aussi, le monde n’a pas manqué de pourvoir au système social ; il en a fait une étude parfaite en elle-même. La position sociale est tout pour l’homme ; il ne s’épargne aucune peine pour se la créer et aucune dépense n’est trop considérable pour atteindre ce but. Considérez cette immense échelle, la société », avec ses myriades de créatures humaines, dont les unes s’efforcent de grimper de plus en plus haut, tandis que les autres cherchent à se maintenir convenablement dans leur position acquise. Quel terrible pouvoir que celui de ce système social, pour absorber l’esprit et le coeur ! De plus, l’homme a besoin d’un gouvernement politique pour la protection de sa vie, de sa propriété, de ses droits, et le système du monde y répond aussi pleinement. Et quel arrangement complet n’y a-t-il pas pour ce que nous appelons les affaires ? Les occupations, dans ce monde, forment un ensemble des plus remarquables. Les hommes doués simplement de la force physique trouvent de l’ouvrage ; les esprits inventifs peuvent librement déployer leur génie ; les âmes d’artiste se manifestent dans leur monde de sculpture, de peinture, de musique ou de poésie ; les savants cherchent à résoudre leurs problèmes ; les écrivains composent leurs livres ; les convoitises même et le luxe de quelques-uns fournissent à d’autres des moyens d’existence. L’homme est une créature très complexe, qui a besoin d’un bon nombre de choses différentes pour se satisfaire ; il lui faut un peu d’affaires, un peu de politique, un peu de société, un peu d’étude et enfin un peu de religion. L’homme est naturellement religieux. Le mot religion », que nous employons si souvent, ne se trouve que cinq fois dans toute la Bible. La religion n’est pas la piété, car les adorateurs des idoles sont religieux. La religion fait partie de la nature de l’homme, tout autant que son intelligence ou sa mémoire ; par conséquent, le système du monde, qui répond si complètement à tout ce qui est de l’homme, ne manque pas d’offrir un aliment à ce besoin de sa nature. Pour celui qui sera particulièrement sensible aux tendres impressions, — qui a l’amour du beau, — une musique harmonieuse, d’imposantes cérémonies, des rites religieux, lui seront présentés. Un autre, qui sera d’une nature indépendante et d’un caractère ouvert, trouvera dans le libéralisme de quoi donner libre cours à ses sentiments. Si, au contraire, il est d’un caractère froid, réservé, réfléchi, une sévère orthodoxie lui conviendra. S’il est consciencieux, faisant peu de cas de lui-même, et croit indispensable de faire pénitence d’une manière ou d’une autre, ses besoins pourront aussi être satisfaits dans ce système, et ainsi de suite. Il y a donc des croyances, des doctrines et des sectes pour chaque variété de caractère, pour chaque forme de sentiment religieux dans la chair. Quel système pourrait être plus admirable et plus complet ? Rien n’y est laissé de côté. Il contient assez de prétendue joie et de satisfaction pour que cette grande masse mobile de l’humanité soit constamment en activité, et jouisse d’un consentement relatif. Les coeurs cherchent sans cesse ce qui peut les remplir, les esprits sont affairés ; si une chose fait défaut, on se hâte de recourir à une autre. L’affliction et la mort même ne sont pas laissées de côté dans les arrangements du système du monde ; il est pourvu aux funérailles, aux vêtements et aux visites de deuil, aux paroles de sympathie, en un mot à tout ce qui s’y rapporte ; de sorte que le monde est capable, au bout de peu de temps, de s’élever au-dessus des chagrins et de rentrer dans sa sphère d’occupation habituelle. Mais aujourd’hui Dieu amène quelques-uns de ceux qui sont dans un tel monde — un bien petit nombre — à voir que tout ce qui le compose, affaires, politique, éducation, gouvernement, science, inventions, chemins de fer, télégraphes, arrangements sociaux, institutions charitables, réformes, religion, etc., fait partie du système du monde, d’un système qui tend à se perfectionner chaque jour. — Ce qu’on appelle le progrès du siècle » n’est pas autre chose que le développement de cet élément mondain. Or la relation actuelle de Christ avec un tel monde doit être aussi la nôtre. La place qu’Il occupe en haut et celle qu’Il n’occupe pas en bas nous montrent suffisamment quelle doit être notre place. Pourquoi doit-il en être ainsi ? demandera-t-on peut-être. — Ne savez-vous donc pas que Satan est le dieu de ce monde », le chef de l’autorité de l’air », le directeur de ce monstrueux système ? Il en est l’énergie, le génie et le prince. Quand Jésus Christ était sur la terre, le diable vint lui offrir tous les royaumes de la terre et leur gloire, car, dit-il, elle m’a été donnée, et je la donne à qui je veux. Si donc tu te prosternes devant moi, elle sera toute à toi » Luc 46, 7. Ici, le rideau est levé, et le véritable objet de tout culte religieux de l’homme est mis en pleine évidence. L’Écriture parle de Satan comme de quelqu’un qui était plein de sagesse, et parfait en beauté » Ézéch. 2812, et qui se déguise lui-même en ange de lumière » 2 Cor. 1114. Qui peut donc s’étonner de ce que les hommes insouciants, et même les plus réfléchis, soient trompés et abusés ? Combien peu ont les yeux ouverts pour voir, par la parole de Dieu et l’onction du Saint Esprit, le vrai caractère du monde. Quelques-uns pensent avoir échappé au piège de la mondanité, en ayant abandonné ce qu’on appelle les plaisirs mondains », et en étant devenus membres de certaines églises, ou d’associations religieuses, ne discernant pas qu’ils sont tout autant dans le système du monde qu’auparavant ; seulement, Satan, qui en est le prince, les a fait passer d’un département dans l’autre, afin de rassurer leurs consciences inquiètes, en les rendant plus contents d’eux-mêmes. Les choses étant telles, la question s’élève naturellement Quel est le remède ? — Comment ceux qui marchent dans le chemin large, et ont vécu jusqu’ici selon le système du monde, pourront-ils échapper à son contrôle ? Comment leur est-il possible de connaître ce qui est du monde et ce qui est de Dieu ? — L’apôtre dit Tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu » Rom. 814. Le mode normal de la vie chrétienne est d’être gouverné par Christ, de la même manière que le corps d’un homme est sous la direction de sa tête ; quand il est en santé, il n’y a aucun mouvement de la main ou du pied, à moins que la tête ne dise Agis ». C’est précisément dans ce sens que Jésus Christ est la tête du chrétien 1 Cor. 113 qui se trouve dès lors sous Sa direction immédiate en toutes choses, petites ou grandes. C’est ainsi que le christianisme frappe la mondanité à sa racine ; car tandis que la libre volonté de l’homme est le principe fondamental sur lequel est édifié tout le système du monde, le principe de la vie chrétienne est la dépendance de Dieu et l’obéissance à Sa volonté. Le grand but de Satan est d’établir pour l’homme un système qui se substituera entièrement à la direction de l’Esprit de Dieu ; ce sera son chef d’oeuvre au temps de la fin, et le trait proéminent de l’apostasie qui s’avance à grands pas. Satan se déclarera alors ouvertement, dans sa propre personne, le dieu de ce monde, ce qui, pour le moment, est encore caché en mystère. N’est-ce donc pas grandement le temps pour les chrétiens de se réveiller du sommeil et de considérer s’ils ne sont pas en quelque façon associés à un système qui mûrit si rapidement pour le jugement ? Mais, dira-t-on, comment pouvons-nous empêcher cela ? Ne sommes-nous pas liés à ces choses malgré nous, par notre commerce et nos professions diverses, comme membres du gouvernement et de la société ? Il faut bien vaquer à ses affaires ! — Oui, c’est là une nécessité que chacun admet ; mais remarquez que le fait même que chacun l’admet, est une preuve qu’elle n’est pas de Dieu Et c’est ici la victoire qui a vaincu le monde, savoir notre foi » 1 Jean 54. La foi ne regarde pas aux circonstances extérieures, à ce qui est possible ou impossible ; la foi n’a aucun égard à ce qui se voit, mais regarde à Dieu. Tout autour de nous, nous trouvons des personnes qui nous diront ce qu’il est convenable de faire et de ne pas faire parmi les hommes, car ce qui convient à l’homme est leur règle et leur mesure ; mais l’enfant de Dieu va droit son chemin, ne prêtant aucune attention à ce que ces personnes disent, car ce qui convient à Dieu est sa règle et sa mesure. Elles peuvent avoir leur chemin tracé aussi clairement que possible, chemin parfaitement raisonnable et satisfaisant ; mais cela n’est d’aucune valeur pour quelqu’un qui marche par la foi il sait que ce qui est universellement estimé comme le bon chemin, doit être, au contraire, le mauvais, car c’est là le chemin large Luc 1615. Par exemple, chacun dit qu’un bon citoyen, un chrétien, doit s’intéresser au gouvernement de son pays, et doit voter, afin de contribuer à placer au pouvoir des hommes honorables. Dieu dit tout autre chose ; en plusieurs endroits de Sa parole et de différentes manières, il me dit que, comme Son enfant, je ne suis citoyen d’aucun pays, ni membre d’aucune société Notre bourgeoisie est dans les cieux » Phil. 320 ; dès lors j’ai à faire avec les choses célestes. Par la croix de Christ le monde m’est crucifié, et moi au monde » Gal. 614 ; si je donne mes pensées et mon coeur aux choses terrestres, je serai ennemi de la croix du Christ Phil. 318. Ne vous conformez pas à ce siècle » Rom. 122. Qu’avons-nous donc à faire avec les autorités ? Eh bien ! soumettez-vous à elles, puisque Dieu les établit ; quand elles demandent le paiement des impôts, acquittez-vous-en et faites des supplications pour les rois et pour tous ceux qui sont haut placés 1 Tim. 21. Ainsi, tout ce qu’un chrétien a à faire avec la politique, c’est d’être soumis aux puissances établies sur lui, non seulement à cause de la colère, mais aussi à cause de la conscience » Rom. 135. Il est bien vrai qu’en Christ il est héritier de toutes choses », y compris la terre sur laquelle le système du monde opère maintenant ; mais, comme pour Abraham dans le pays de Canaan, Dieu ne lui donne pas même où poser son pied » à titre d’héritage actuel Le juste vivra de foi ». Si donc le véritable enfant de Dieu refuse de voter, ce n’est pas tant qu’il pense que le vote soit mauvais en lui-même, mais c’est qu’il a donné son vote et son intérêt à l’Homme qui est dans les cieux, et que Dieu a exalté comme Roi des rois et Seigneur des seigneurs. Outre tout cela, il a perdu son intérêt dans les choses terrestres, parce qu’il a trouvé quelque chose de beaucoup plus attrayant. Il voit aussi que le monde, dans son esprit et son essence, est impie, et que ses réformes et ses améliorations tant vantées ne tendent qu’à fermer toujours plus à Dieu l’accès du coeur de l’homme. Il désire rendre témoignage à Dieu et à sa vérité, annonçant le jugement à venir à l’apparition de Christ, au moment où les hommes se féliciteront d’être en paix et en sûreté, et espérant que, par son moyen, d’autres pourront apprendre à se dégager du piège dans lequel Satan enlace toute la masse de l’humanité. Nous qui sommes sauvés, nous devons être à part, comme ayant pris position avec un Christ rejeté, en face du monde qui l’a crucifié ; étant manifestés comme des hommes d’une race céleste, sans reproche et purs, des enfants de Dieu irréprochables, au milieu d’une génération tortue et perverse, parmi laquelle vous reluisez comme des luminaires dans le monde » Phil. 215. Telle est la grande mission des enfants de Dieu. Mais il en coûte de vivre de cette manière. Il faut être semblable à un roc isolé au milieu d’un fleuve rapide. Tout ce qui l’entoure est en mouvement ; tous ces efforts tendent à l’ébranler ; il y a pression, pression, toujours pression ; mais il se tient là debout au milieu d’une opposition sans fin, qui l’entraînerait certainement s’il n’avait pas la fermeté du Rocher. Quand nous apprenons à mettre en pratique les paroles de Dieu, alors s’élève l’orage. Appartenir à ce qu’on appelle une église » est assez facile, et aussi faire comme les autres ; être honnête homme et bon citoyen n’attire aucune persécution. On peut être tout cela, et pourtant suivre le courant ; mais briller comme des lumières pour Dieu dans le monde, cela provoque son inimitié ; partout où Christ est vu, il est aussitôt haï ; s’il est vu en moi, je serai haï à cause de cela ; mais si, au contraire, je jouis d’une bonne réputation, si personne n’a rien contre moi, comme chrétien, qu’est-ce que cela veut dire ? Que la vie de Jésus n’étant pas manifestée dans mon corps mortel, Christ ne peut être découvert en moi. Tel est l’état des choses Quand une personne en est réellement venue à connaître Dieu, ou plutôt à être connue de Lui, elle est attirée en haut par son union avec Christ, loin de toute participation à ce qui compose le système du monde, et elle peut se demander Comment m’est-il possible de retourner à ses faibles et misérables éléments ? Quelqu’un qui est devenu fils de Dieu, qui possède la vie, la vie éternelle en Christ, qui est un avec la Tête laquelle lui est révélée par la Parole et par l’Esprit, comment peut-il avoir ses intérêts dans le monde, lui qui a appris à connaître Dieu ? Si nous voyions un enfant manger un fruit mauvais, acide, dans un verger, tandis qu’il y aurait à côté de lui un arbre chargé des fruits les plus savoureux, nous devrions en conclure qu’il ne connaît pas les bons fruits. De même, si un homme s’engage de coeur dans quelqu’une des choses qui forment le système du monde, est-il possible, nous demandons-nous, qu’il connaisse Dieu ? Et c’est la raison pour laquelle les paroles de Dieu ne nous sont pas présentées comme des ordres formels, tels que Tu ne voteras pas, tu ne seras pas honoré dans ce siècle mauvais, tu supporteras l’opprobre. Non ; mais elles sont présentées de telle sorte que le disciple aimant, dont le coeur égoïste a été brisé et qui n’éprouve d’autre besoin que de connaître la pensée de son Seigneur, puisse en découvrir le secret, en étant davantage avec Christ, pour lui être toujours plus semblable, étant retiré du présent siècle mauvais ». Ce n’est plus comme les anciens commandements de la loi mosaïque tu feras et tu ne feras pas ; et cependant la chose est parfaitement claire et facilement discernée, pourvu que l’oeil soit simple. Dieu pourvoit, merveilleusement à ce qu’un coeur plein d’amour puisse prendre connaissance, sans aucune difficulté, de Sa volonté, tandis que le coeur qui n’est pas sincère ne sait faire autre chose que d’inventer des excuses et de trouver des prétextes pour suivre un sentier de propre volonté. On peut rencontrer une application de cette vérité dans une famille. Représentons-nous un fils aimant, dévoué, obéissant, qui s’étudie à comprendre la conduite et la pensée de son père il aura le sentiment de ses devoirs et tout lui deviendra facile et naturel ; tandis qu’un autre fils, placé dans les mêmes conditions, et jouissant des mêmes avantages, connaît bien la pensée de son père, ou du moins devrait la connaître ; mais depuis qu’il ne cherche que son propre plaisir, il se met à dire je ne savais pas, tu ne m’avais jamais dit que je ne devais pas faire ceci ou cela, ou que je ne devais pas aller dans un tel ou tel lieu. Pour terminer, je voudrais encore ajouter ceci On ne peut pas faire autrement que d’être en contact avec le système du monde, mais ce contact ne doit jamais être celui de la communion Quel accord y a-t-il de Christ avec Béliar ? 2 Cor. 614-18. Je ne fais pas la demande que tu les ôtes du monde, mais que tu les gardes du mal » Jean 1715. Jésus, qui n’était pas de ce monde, y souffrit et y fut à l’étroit ; l’isolement et la tribulation furent des choses réelles pour lui, et il en sera de même pour nous, dans la mesure de notre fidélité à suivre ses pas. Combien n’y en a-t-il pas, parmi nous, chrétiens, qui recherchent leur satisfaction et leur bien-être, éprouvant un certain sentiment de chez-soi » dans ce système impie du monde. — Un chez-soi ici-bas où Christ n’est pas ! Nous sommes des voyageurs sans domicile, des pèlerins fatigués, et de vrais étrangers, si nous sommes de Christ. Aussi longtemps que nous sommes dans le monde, nous ne pouvons pas nous soustraire à son contact ; mais ne sommes-nous pas en contact avec lui dans bien des choses où il ne devrait y en avoir aucun, et il n’y en aurait certainement pas si nous portions partout, dans le corps, la mort de Jésus. Elles sont nombreuses, les déceptions par lesquelles l’ennemi amorce le coeur, même des enfants de Dieu Réunions religieuses, oeuvres charitables, sociétés fraternelles, toutes ces choses auxquelles la chair peut participer, sont substituées à la vie dans la foi au Fils de Dieu. Les hommes pieux des temps anciens, dont le témoignage d’avoir plu à Dieu est parvenu jusqu’à nous, ont été méprisés Héb. 1136, 37 ; d’autres sont devenus comme les balayures du monde et le rebut de tous jusqu’à maintenant 1 Cor. 413. Ils avaient leur bourgeoisie dans les cieux. Mais nous, au lieu de cela, nous sommes honorables ! C’est que nous vivons beaucoup trop selon le système du monde ; dès lors il ne peut y avoir de conflit entre nous et lui ; le résultat en est que nous sommes des sujets déloyaux de Christ, évitant la croix et son opprobre. Cependant la Parole demeure inaltérable ; Et tous ceux aussi qui veulent vivre pieusement dans le Christ Jésus, seront persécutés » 2 Tim. 312. Il y a un chemin étroit ; puissions-nous être du petit nombre de ceux qui le trouvent. Nous avons nos passeports avec nous. Nous sommes scellés du Saint Esprit, et nous n’attendons que le cri de commandement pour être ravis dans les nuées à la rencontre du Seigneur et pour être toujours avec Lui. Quelle espérance bénie ! Grâce et paix à vous, de la part de Dieu le Père et de notre Seigneur Jésus Christ, qui s’est donné lui-même pour nos péchés, en sorte qu’il nous retirât du présent siècle mauvais, selon la volonté de notre Dieu et Père, auquel soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen » Gal. 13-5.

Téléchargercette image : Mexico, Mexico, Mexique. 18th juin 2022. 18 juin 2022, Mexico, Mexique: président du Conseil mondial de boxe Mauricio Sulaiman pendant la classe de boxe massive dans le Zocalo de Mexico, où le nouveau record mondial Guinness a été obtenu avec un total de 14 299 personnes prenant la classe de boxe. On 18 juin 2022 à Mexico,
Économie Immobilier Alors que les notaires s’attendent à une redescente » des transactions et à une stabilisation des prix en France, c’est, en réalité, l’ensemble du marché européen qui commence à s’essouffler. Read in English Article réservé aux abonnés Le marché de l’immobilier va atterrir et il ne faut pas s’en affoler. » Frédéric Violeau, notaire à Caen et chargé des statistiques immobilières nationales du Conseil supérieur du notariat, estime même que la stabilisation est bienvenue et cohérente, après la flambée des volumes de transactions et des prix de l’immobilier depuis la sortie du premier confinement lié à la pandémie mi-2020 ». Un phénomène européen et même mondial qui a touché la plupart des pays de l’OCDE ». Lire aussi Les banques françaises proposent de moins en moins de prêts immobiliers Les ménages cherchaient alors la pièce supplémentaire dont ils avaient besoin, un peu plus de verdure, autant d’envies qui ont déclenché un investissement. A la fin de 2019, juste avant la crise sanitaire liée au Covid-19, la France avait dépassé le seuil du million de transactions immobilières. Un record largement battu deux ans plus tard, fin 2021, avec plus de 1,2 million de transactions réalisées. Les arbres ne montent pas jusqu’au ciel, poursuit Frédéric Violeau. Notre ressenti aujourd’hui est qu’on n’achète plus n’importe quoi à n’importe quel prix, un dialogue économique commence à se restaurer entre acheteur et vendeur. » Les notaires s’attendent pour cette année 2022 à une redescente, autour de 1 million de transactions, puis les prix se stabiliseront », ajoute-t-il. Selon le réseau d’agences Century 21, les prix stagnent déjà, en particulier dans les grandes villes, à Paris, à Bordeaux, à Nantes ou à Rennes. Lire aussi Article réservé à nos abonnés De Toulon à Nice les endroits où l’immobilier reste relativement raisonnable C’est, en réalité, l’ensemble du marché immobilier européen qui commence à s’essouffler. Dans une analyse publiée en juillet, l’agence de notation S&P évoque ainsi un atterrissage en douceur » sur les principaux marchés en Europe, et plus précisément un ralentissement de la hausse des prix de l’immobilier près de 10 % en moyenne en 2021, 5 % cette année et 3 % en 2023 ». Cette moyenne masque toutefois de grandes disparités entre les pays, puisque les prix des logements devraient reculer dès cette année en Suède et l’an prochain au Royaume-Uni, selon les estimations de S&P Global Ratings. Nous avons atteint un point haut en matière d’activité et de prix immobilier », résume Sylvain Broyer, chef économiste pour la région Europe de l’agence S&P. Forte poussée d’inflation Ce tournant s’explique en premier lieu par la hausse des taux des crédits immobiliers en Europe, qui limitent les marges d’endettement des ménages. La forte poussée d’inflation depuis le début de l’année, renforcée par la guerre en Ukraine, a fait monter les taux d’intérêt à long terme, sur lesquels se basent les banques pour fixer les taux de leurs prêts à l’habitat. La Banque centrale européenne BCE a, en outre, commencé, en juillet, à augmenter ses taux directeurs pour tenter de juguler cette inflation galopante, mais ce mouvement a été largement anticipé par le marché. Il vous reste de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
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Tu as l’impression que le monde tourne un peu vite pour toi ? Je te rassure, Queen Camille a mis deux heures à écrire cet article, c’est une personne lente au quotidien, et elle le vit très bien. Le 16 avril 2019 Avant de commencer à écrire cet article, j’ai bu un café, je me suis installée sur un canapé, j’ai mis des coussins dans mon dos, un plaid sur mes genoux, j’ai ouvert 15 onglets sur la lenteur puis… il a fallu se lancer. Depuis toujours, je suis lente. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai appris à aimer ça. La lenteur, un frein à ma vie Je ne vais pas vous faire croire qu’être mou du genou soit un avantage incontestable au quotidien. Ma lenteur m’a souvent porté préjudice dans un monde où tout doit aller très vite. Mon premier souvenir de lenteur remonte à mes 7-8 ans, quand je faisais de l’équitation. Mon père m’accompagnait au club au fin fond de la montagne ardéchoise et il m’attendait jusqu’à la fin du cours pour ne pas se taper un double aller-retour dans les virages gerbants du trajet. Au moment de panser le poney et de lui curer les sabots, je le revois s’exciter et me prendre le cure-pied des mains pour le faire à ma place, sinon on est là jusqu’à demain ». À l’école, j’étais bonne élève mais je me rappelle avoir dit très souvent à mes parents que je n’avais pas eu le temps de finir un contrôle. Entre chacun de ces examens stressants, je passais mon temps libre à réviser… à mon rythme. À lire aussi Le stress des examens comment l’appréhender et l’éviter ? Jusqu’à la fin de mes études supérieures, j’ai envié ces gens qui enregistraient les infos en lisant deux fois leurs fiches je passais des journées à les apprendre par cœur et qui avaient le luxe de se relire à la fin d’une épreuve écrite. Dans le domaine scolaire et professionnel, j’ai toujours été victime de mon perfectionnisme. Je suis loin de considérer cet aspect de ma personnalité/de mon fonctionnement rayer la mention inutile comme un atout… Car s’il est chouette de vouloir faire les choses bien, c’est autre chose de pinailler sans fin sur des détails qui ralentissent l’accomplissement de la tâche globale ! Il y a bien certainement une histoire de confiance en soi là-dessous, car j’ai compris avec les années que le perfectionnisme n’est qu’une façade sophistiquée du doute, et qu’il peut se muer en procrastination. Bien sûr, cela présente l’avantage d’avoir de hauts standards et de ne pas se reposer sur ses lauriers en recherchant la performance. Mais cela devient un véritable handicap si on ne me laisse pas le temps nécessaire pour ce faire. Me dépêcher, la ligne droite vers l’échec À moins de posséder un haut niveau de maîtrise dans une discipline, tout le monde s’accorde sur le fait qu’il est difficile de faire les choses vite et bien. Pour moi, c’est tout bonnement impossible. Me dépêcher, c’est le meilleur moyen que je connaisse pour paniquer, prendre des décisions insensées sur un coup de tête, oublier la moitié des trucs à faire et semer quelques bourdes au passage. Je ne voudrais pas passer pour une artiste imbue de sa propre mollesse mais je ne peux pas travailler correctement sous pression, c’est un fait. D’ailleurs, ma lenteur n’est pas synonyme d’inefficacité ! J’ai eu une belle scolarité, je n’ai été virée d’aucun boulot, je me suis même épanouie comme une petite fleur dans le jus dans la restauration. Être lente ne m’épargne pas d’être stressée, bien au contraire. Loin de me mettre un coup de fouet qui me ferait accélérer, la pression me freine d’autant plus. Mon système s’éteint, mes pensées se brouillent, chaque geste est un effort. C’est comme un réflexe de survie au stress pour compenser, je ralentis encore plus, parfois jusqu’à la paralysie. J’ai besoin de temps pour réfléchir, mettre en ordre mes idées, planifier mon passage à l’action. C’est non négociable, incompressible, et j’ai dû m’adapter à cet état de fait en apprenant à anticiper. Je sais que je ne suis jamais satisfaite d’un premier jet. J’ai besoin de laisser le truc reposer, d’y repenser, d’y revenir. Il m’arrive de culpabiliser parce que je ne vais pas assez vite ». Dans ces cas-là, je me souviens de cette belle phrase de Lao-Tseu La nature fait les choses sans se presser, et pourtant tout est accompli. » Voilà. Je suis lente, et le monde va devoir s’y faire. Le seul cas dans lequel je peux éventuellement accepter de me dépêcher. La lenteur, un confort indispensable Par contre, je suis la personne qui marche le plus vite dans le métro de TOUT le pays. Je ne supporte pas de perdre mon temps dans ces sous-terrains pestilentiels et je maudis intérieurement les gens lents qui flânent dans cet enfer et m’obligent à dévier de ma trajectoire. C’est le seul contexte dans lequel je trace tout le monde. Mais le reste du temps, je n’aime pas me dépêcher, et puis c’est tout. Mes collègues savent que si elles me proposent de descendre prendre une pause, je vais très certainement prendre quelques minutes pour finir ce que je fais, pisser un coup, chercher mon manteau, trouver mes cigarettes… Et qu’il vaut donc mieux commencer sans moi si on est pressée ! Quand j’étais au collège et que mon bus partait à 7h12, je me levais à 5h30 pour avoir tout le temps dont j’avais besoin le matin. Une demi-heure dans la salle de bain, une demi-heure pour préparer et avaler mon petit-dèj devant Bob l’Éponge, une demi-heure pour rassembler mes affaires et être prête à partir sans suer la moindre goutte de stress. À lire aussi Comment et pourquoi faire durer le plaisir au lit ? Ma lenteur, c’est mon confort et je n’ai pas très envie de le sacrifier sur l’autel de la performance. Qui a décidé que tout devait allait vite, très vite, plus vite si ce n’est un perfide capitaliste avide de profit ? Non, je m’excuse, mais ça n’est pas ma philosophie. Il y a peu, une amie en recherche d’emploi me lisait cette absurde annonce qui visait un candidat enthousiaste à l’idée de gérer beaucoup de pression ». Mais qui a vraiment envie de vivre pressé comme un citron ? Qu’avons-nous à y gagner collectivement ? Au bout du compte, le temps n’est qu’une succession d’instants présents. les journées font toujours 24h et à la fin, on meurt. Être lente, pour rester saine d’esprit Il m’arrive même d’entretenir consciemment ma lenteur, histoire de rester saine d’esprit dans ce monde de fous. En premier lieu, j’ai appris à être patiente avec moi-même, à ne pas me flageller quand je ne vais pas aussi vite que je le voudrais. Cela m’a enseigné au passage l’art de ne pas m’irriter quand ce sont les choses extérieures qui n’avancent pas à la vitesse souhaitée. Ma lenteur m’aide à être calme, et à le rester. Car, mis à part la vélocité avec laquelle j’effectue telle ou telle action qui ne fait pas une grande différence à l’échelle de l’Univers, je reste impuissante à maîtriser la plupart du décor de mon existence. Une grande partie de ce qui fait ma vie est constituée de facteurs extérieurs sur lesquels je n’ai aucune prise. Pour ne pas en venir aux mains quand le métro décide de s’arrêter 15 min sans aucune raison alors que je suis en retard, il m’a fallu apprendre à attendre, à ralentir. À lire aussi Un rapport sexuel durant 20 min, c’est trop ou trop peu ? Ainsi, la patience est une vertu que je tiens en haute estime et qui implique du lâcher-prise sur les choses qu’on ne peut contrôler. Être lente offre un avantage incontestable celui d’être ancrée dans le moment présent. Aujourd’hui, tout le monde prend conscience que ralentir n’est pas du luxe dans une société qui s’est peut-être un chouïa emballée en chemin. On produit vite grâce aux machines, on se déplace vite grâce aux transports, on s’échange des infos vite grâce à l’Internet… Mais à l’échelle humaine, rien n’a vraiment changé. Mijoter un plat une heure prend toujours une heure, marcher un kilomètre correspond toujours à marcher un kilomètre et savoir si cette personne est faite pour toi ne se décide pas plus rapidement parce que tu captes la 4G. Je sais que les stressés du bulbe envient secrètement mon flegme, eux qui sont sans cesse en train de se précipiter dans un futur qui arrivera bien assez tôt ! En attendant, chacun son rythme. Les choses me prennent le temps qu’elles me prennent, et si vous me trouvez trop lente, c’est peut-être que vous allez trop vite. Et toi, est-ce que tu culpabilises d’être lente ou d’agir trop vite ? Comment as-tu fait la paix avec ton rythme ? À lire aussi Comment gérer un cerveau qui va trop vite ?
Bienvenueà toutes et tous dans les rues du Coin de la Ville de Martigny ! Le comité de l'Association du Coin de la Ville vous convie, pour sa seizième édition du Marché des Artisans, à venir vous plonger dans l'univers des Artisans.. Après avoir subi un temps de repos de 2 ans, le Marché Artisanal est prêt pour cette de renouveau.
Voici un exemple type de situation qui m'exaspère au plus haut point. Cela s'est passé sur Facebook, en moins de 8 jours avec l'épilogue aujourd'hui. Hum... je pense qu'après cet article, la personne concernée me mettra en liste noire et me qualifiera de vilains noms d'oiseaux mais à chacun son chemin... La prise de contact Je remarque qu'une dame inconnue partage mes articles sur son mur et les commente avec de nombreuses éloges à mon égard. J'écris à cette dame afin de la remercier et je lui adresse une demande de contacts. Flatter le futur pigeon Lors de sa réponse, elle me tartine la manche et me couvre de compliments au sujet de mon chemin de vie et de mes activités de thérapeute. Elle s'intéresse à ce que je suis et ce que je fais; elle me glorifie; me porte aux nues.... Elle est médecin mais croit plus aux médecines alternatives qu'à la sienne La carotte devant le nez Elle me dit qu'elle est médecin mais a quelques problèmes de santé et croit plus aux médecines parallèles qu'à la sienne. Qu'elle travaille en Afrique et revient en France 4 fois par an et qu'elle viendra me consulter dès qu'elle sera en France dans quelques jours. La carotte rétrécit Finalement, voyant que je suis en Lorraine et elle en Bretagne, elle opte pour une séance de soins par webcam et en demande le prix. Je lui donne le lien de la page de mon site Web où elle trouvera toutes les explications qu'elle désire. Proposition d'un échange de soins Elle déclare qu'en plus de ses activités, elle donne également des soins d'une énergie quantique tout comme moi. Elle me propose un échange de soins. Le premier refus du pigeon Je suis surpris par sa demande car jusqu'alors, elle était en demande pour recevoir des soins énergétiques à cause de problèmes qu'elle connaît. Je refuse sa proposition car je ne suis pas demandeur de pareille prestation, je dispose de mes propres sources d'approvisionnement en soins énergétiques, je ne la connais pas et, si elle a des problèmes de santé, elle risque de me transmettre des énergies tronquées qui me porteront préjudice. L'objet initial de la prise de contact Alors elle me dit qu'elle ne saurait pas me payer une séance de soins par webcam et demande à recevoir une prestation de soins énergétiques gratuite. Elle invoque les énergies de partage de l'après 2012 et tout doucement elle émet des arguments dont le but est de me culpabiliser. Le deuxième refus du pigeon Je refuse car il y a longtemps que je ne donne plus de soins gratuits sur demande. Quand je donne du gratuit, c'est moi qui décide de la personne et du moment où je le fais. Croyez bien que de nombreuses personnes reçoivent régulièrement des soins gratuits de ma part mais je ne le fais jamais sur demande. Sauf venant de mes partenaires énergétiques. De plus, je l'informe que je désire me désolidariser de la mouvance "New Age" que connaît le domaine des soins énergétiques ces dernières années; de ses pratiques et de son état d'esprit idéalistes mais pas souvent justes. Ce qui m'intéresse, c'est soigner les gens qui me consultent et ce, de la façon la plus professionnelle et efficace possible; informer et former mais certainement plus dire "tout le monde il est mauvais et nous allons nous unir pour faire un monde meilleur, inondé d'Amour, de Lumière" et ensuite se regarder le nombril. La culpabilisation du pigeon L'argumentation employée est typique d'une bonne manipulatrice donc elle ne vaut pas la peine d'être renseignée ici. L'expression du dépit Ensuite, elle m'éjecte du piédestal où elle m'avait mis et me traîne dans la boue avec autant de véhémence que lorsqu'elle me portait aux nues. Cette étape se produira lorsqu'elle lira cet article, c'est évident. Cette situation me fait penser à de l'escroquerie psychologique, donc à un non respect de l'autre. Et si l'on ne respecte pas l'autre ni son avis, c'est que l'on ne se respecte pas soi-même. Heureusement que ce genre d'histoire m'arrive de plus en plus rarement car "je rayonne autour de moi ce que je suis donc j'attire à moi ce que je suis". Si ça m'arrive moins souvent maintenant, c'est que je progresse correctement sur mon chemin. N'empêche que sous le couvert d'avoir l'esprit ouvert, de recevoir de belles énergies, d'avancer dans la Lumière, cette dame a encore du pain sur la planche et du travail à faire pour éclairer son âme. Le chemin est le même pour tout le monde mais tout le monde marche à son rythme sur le chemin. Chaque personne qui marche sur son chemin a le droit de ne pas avoir le même avis et de ne pas vivre comme tout le monde. Courage Madame, la Lumière est devant. Il vous suffit d'avancer en confiance sur votre chemin, en respectant les autres et leurs avis. De la sorte vous apprendrez à vous respecter vous-même. Coeurdialement. René. ********** René Dumonceau Facilitateur de mieux-être Révélateur du potentiel énergétique et intuitif de chacun Initiateur du Reiki Verseau, des Méthodes Récipe et Iesbi, Si vous désirez développer vos capacités énergétiques et/ou intuitives, cliquez sur l'image pour découvrir mon catalogue de formations énergétiques et spirituelles... Si vous désirez être conseillé ou simplement discuter de vos capacités d'éveil spirituel... Contactez-moi
Personnedans la vie ne choisit sa couleur L'important c'est d'écouter son coeur Si celui qui te paraît différent Très bien, c'est le sien Tu as le tien et j'ai le mien ! Alors donnons
Toujours celle qu’on oublie. Qu’on n’invite pas. Qu’on n’écoute pas. Qui doit être bien banale et inintéressante pour que personne ne l’aime vraiment. Si ce texte te parle, cet article est pour toi. Le 25 octobre 2018 À toutes ces filles que personne n’aime vraiment. Pourquoi se dire personne ne m’aime » ? À toi qui manges toute seule, avec des écouteurs dans les oreilles, même si parfois y a rien dedans, mais ça donne l’illusion que tu es accompagnée. À toi qui sirotes ton café dans un coin de la fac, les yeux rivés sur ton téléphone à faire défiler la vie de gens qui ont l’air d’être plus aimés que toi. À toi qui relances toujours tes potes », qui as l’impression que tu es la pièce rapportée, l’éternelle cinquième roue du carrosse. Celle qu’on ne pense pas à inviter, celle qu’on ne rappelle pas si elle a du retard, celle qu’on ne relance jamais pour avoir la certitude de sa présence. Celle qui est sympa, oui, bien sûr, et le plus souvent prévenante, disponible, gentille, peut-être trop, tiens, c’est peut-être ça. À toi qui es gentille, toujours un mot pour les autres, toujours un service rendu, toujours dix minutes à offrir, mais qui as l’impression de passer ta vie en sens unique. À toi qui te plies en quatre pour les autres et qui as l’impression qu’on ne lèverait pas le petit doigt pour toi. À toi qui as l’impression que personne n’en a rien à foutre de toi. Que tu pourrais être là ou pas là, ça serait pareil. À toi qui as des rêves simples, des espoirs loin d’être vertigineux quelques amis sur lesquels compter, une relation amoureuse saine, un parcours qui t’épanouit. Et qui a l’impression que non, pas de ça pour toi, tu ne mérites même pas ça — cette base qui ne te semble pas si incroyable pourtant… J’ai des choses à te dire J’ai envie de te parler. Déjà parce que je te lis, je t’entends, je te vois. Tu as l’impression d’être plus grise que les murs tristes qui t’entourent, mais c’est loin d’être le cas. Je te vois, je sais que tu es là, je sais ce que tu vis. Peut-être que tu te dis que j’y connais rien, que je peux pas te comprendre, que je suis une cool kid des Internets avec mon mec cool, mon job cool, ma vie cool. Mais quand t’enlèves tout ça, quand t’enlèves ces dernières années que j’ai la chance incroyable d’avoir vécues, y a toi. Y a la Mymy de 20 ans qui grignote son panini sur un banc encore un peu humide de rosée froide, dans sa fac moche qui ne la mène nulle part, entourée de gens qui ont tous l’air d’avoir un endroit où aller. Y a la Mymy de 20 ans qui se cache dans des coins chelou pour fumer ses clopes, parce que quitte à être toute seule autant que personne ne la voie. Y a la Mymy de 20 ans qui se demande toujours ce que les gens pourraient bien lui vouloir, qui en est arrivée à se méfier quand on vient lui parler. Me parler ? À moi ? Ok, c’est quoi le piège ? Tu veux mes cours, tu veux une clope, tu veux un service, tu veux mon cul ? Parce que ne nous mentons pas, on sait tous les deux que ce n’est pas ma personne qui t’intéresse. Cette personne qui n’intéresse personne. C’est ça la meuf que je suis, que j’ai toujours été, même si j’ai appris à m’épanouir et à faire taire cette satanée voix. Il y a des gens qui t’aiment, et ils n’attendent que de te rencontrer Tu sais, hier j’ai enregistré un épisode vachement cool de The Boys Club que j’ai hâte de te faire écouter. L’invité a dit un truc qui m’a marquée. Il me racontait qu’enfant, puis ado, il n’était bien nulle part. Jamais le mec cool, jamais le mec populaire, jamais le mec rebelle, jamais le mec qui plaît. Le mec terne. Le mec qu’on oublie. Le mec qui est dans la bande, ouais, mais jamais son moteur, son coeur, pas le centre névralgique. Le mec qui chope pas, qui aime des trucs chelou que personne ne connaît, qui ne se reconnaît dans aucun des parcours qu’il contemple. Cet invité est maintenant super épanoui, 100% lui-même. Il a fait de ses passions chelou son métier, il mène une vie dont le lui » de 14 ans ne pouvait même pas rêver. Et quand je lui ai demandé ce qui avait changé, il m’a dit En fait je crois que chaque personne peut trouver des gens avec lesquels s’assembler. Moi aussi je peux m’assembler avec des gens, sauf qu’ils n’étaient pas là où j’étais. Puis j’ai fini par bouger, changer de pays, de ville, de potes, de métier. Et j’ai trouvé mes gens. Alors maintenant je m’assemble. » L’image m’a parlé. J’ai imaginé un petit triangle perdu au milieu de ronds et de carrés, persuadé que c’est lui l’anomalie, c’est lui le problème. Rêvant la nuit d’être un peu plus carré, un peu plus rond. Jusqu’à ce qu’il trouve ce qu’il n’osait même pas imaginer d’autres triangles. Qui n’attendaient que de lui ouvrir les bras. Ne plus penser pour oublier J’ai pensé à toi, et à moi, à cette meuf que j’étais, au fond à gauche de l’amphi, le plus près possible de la porte parce que parfois, tout me semblait si vain que je me barrais. À cette meuf qui n’osait ni parler, ni draguer, ni postuler, parce que à quoi bon. Autant rentrer chez moi et trouver n’importe quel moyen pour éteindre mon cerveau. Faire passer le temps avec des séries télé, des bouquins, de l’alcool, des errances, pour surtout ne pas penser au fait que personne ne m’aime vraiment. Si ces mots vibrent dans tes tripes, si t’as un peu envie de fermer l’onglet parce que c’est chiant de se voir décrite comme ça, attends deux secondes. J’ai bientôt fini, je veux juste te dire deux-trois trucs. Je t’aime, et je ne suis pas la seule Tu mérites d’être aimée. Tu mérites de trouver tes gens. Ils existent. Ils sont là, quelque part. Je sais que t’as l’impression que c’est trop tard. Que t’as assez donné. Que si c’était vrai, ça aurait dû marcher. Crois-moi il n’est pas trop tard. Dans ta poitrine, là, brûle le même feu sacré que tu admires chez les autres. Et au fond, tu le sais, je crois. Tu le sais parce que tu le sens crépiter, mais si, quand passe cette chanson qui te fout en vrac, quand tu sens son odeur dans le tram, quand tu n’arrives pas à dormir et que tu n’as personne à qui le dire. Il brûle, ton feu, c’est juste que les gens ne l’ont pas encore vu. Mais ils le verront. Tes gens le verront, ceux que tu finiras par trouver. Je te dis pas forcément de tout plaquer, de t’expatrier, de te tirer, je serais mal placée pour ça, moi qui n’ai jamais osé faire la moindre demande d’Erasmus. Si tu le sens, si ça te titille, si ça te taraude, fais-le ! Mais si ça ne fait pas crépiter ton feu, ne te force pas. Écoute. Écoute-toi. Qu’est-ce qui te fait vibrer ? Qu’est-ce qui te fait chanter, danser, pleurer, sauter, crier, courir, ressentir, vivre ? Suis ce fil d’Ariane. Pas à pas. Accorde-toi le droit d’écouter le feu qui brûle. Il te mènera, forcément, à ce qui te rend heureuse. T’es pas nulle. T’es pas morne. T’es pas terne. Peut-être que tes potes t’oublient, peut-être que tu t’es fait larguer comme une vieille chaussette, peut-être que t’en es à ton huitième refus de stage, à ton énième période de chômage. Peut-être que t’as plus la force. Que tu te dis, eh bien si le monde s’en fout de moi, qu’il m’oublie, j’arrête. Je baisse les bras. Je t’en supplie, ne fais pas ça. Ne laisse pas ton feu s’éteindre. De toute façon c’est impossible, il continuera à t’enfumer de l’intérieur, et tu sauras toujours, confusément, que t’as abandonné ces braises qui auraient pu tant te réchauffer. Je sais que c’est dur. Je suis désolée si ta vie ne ressemble pas à ce que tu imaginais, ce que tu espérais, à ce que l’enfant que tu étais dessinait avant de s’endormir. Mais elle peut y ressembler. Il n’est jamais trop tard. Le futur est toujours devant. Un pas en avant, puis un autre, et un jour t’y es. Tu regardes autour de toi. Tu lis des meufs qui pensent que personne ne les aimera. Tu te rends compte que t’as fini par apprendre à être aimée. Et que ça s’est fait si doucement que tu t’en es même pas rendue compte. Baisse pas les bras. Y a qu’une seule toi, c’est la plus précieuse des choses. Y a que toi qui peut être toi. Et le monde serait bien triste sans toi. Courage. Moi, je t’aime fort — il ne te reste plus qu’à découvrir toutes les autres personnes qui pourront elles aussi te le dire. À lire aussi Pourquoi c’est important d’envoyer de l’amour sur Internet
Lapremière a eu lieu en 2005 pour marquer le 10e anniversaire du génocide. Des milliers de personnes du monde entier se rendent chaque année dans la ville bosniaque et suivent le même chemin

EVANGELISM EXPLOSION COTE D’IVOIRE TOUTE NATION ÉQUIPANT CHAQUE TRIBU ET CHAQUE GROUPE D’ÂGE À TÉMOIGNER À CHAQUE PERSONNE

Mêmesi le conseil régional et les transporteurs font leur maximum pour recruter et former des conducteurs de cars scolaires, il en manquerait entre 150 et 200 en Centre-Val de
et même si la terre est ronde... Il faut de tout pour faire un monde jcrois qu'elle m'a vu trop gentil Le 04 mars 2019 à 003153 SoylentBlue_ a écrit Il faut de tout pour faire un monde Personne dans la vie ne choisit sa couleur L'important c'est d'écouter son coeur... Leurs règles ont toutes une tombe, c'est ça qu'ils ne comprènneuh pas Si celui qui te paraît différent... J'aurai plutôt continué en disant "Tueur, podephile ou les deux... Qui dans son vécu ne merde pas?" Le 04 mars 2019 à 003448 smash_brosmele a écrit J'aurai plutôt continué en disant "Tueur, podephile ou les deux... Qui dans son vécu ne merde pas?"putin mais ta gueule On ne se retourne pas C'est vrai Le 04 mars 2019 à 003532 Kheyenplsperdu a écrit Le 04 mars 2019 à 003448 smash_brosmele a écrit J'aurai plutôt continué en disant "Tueur, podephile ou les deux... Qui dans son vécu ne merde pas?"putin mais ta gueuleAyya Victime de harcèlement en ligne comment réagir ? .