AprĂšs avoir analysĂ© toutes les solutions permettant la rĂ©siliation du contrat d'assurance par l'assurĂ© RESILIER SON CONTRAT D'ASSURANCE AUTO TOUTES LES POSSIBILITES JURIDIQUES. Il dĂ©coulait de source, de se pencher cette fois sur les possibilitĂ©s de rĂ©siliation du contrat par l'assureur. I- La rĂ©siliation du contrat Ă l'Ă©chĂ©ance en respect d'un prĂ©avis de 2 mois avant l'Ă©chĂ©ance par lettre RAR article L 113-12 code des assurances Attention la rĂ©siliation ne vise pas les contrats d'assurance vie. certains contrats individuels d'assurance maladie ou professionnels, un dĂ©lai de prĂ©avis plus court peut ĂȘtre prĂ©vu. II- L'aggravation de risque articles L 113-2 et - 3 du code des assurances Entre le jour de la souscription du contrat et les temps passant, une aggravation du risque peut apparaĂźtre,laquelle doit ĂȘtre dĂ©clarĂ©e Ă lâ fois informĂ©, ce dernier dispose de 10 jours pour faire savoir s'il choisit de garantir moyennant cotisation adaptĂ©e, ou s'il rĂ©silie. A Dans le cas d'une aggravation signalĂ©e par l'assurĂ© 1°- Lâassureur peut rĂ©silier le contrat dâassurance dans les dix jours aprĂšs notification 2°- Lâassureur maintient la garantie en augmentant la cotisation La nouvelle proposition est norifiĂ©e Ă l'assurĂ©. Si celui-ci refuse, alors l'assureur peut alors rĂ©silier le contrat dans les 30 jours qui suivent cette proposition. B Dans le cas d'une aggravation non signalĂ©e par l'assurĂ© L'assureur peut proposer une primĂ© rĂ©visĂ©e, ou Ă dĂ©faut rĂ©silier le contrat dans les 10 jours de la notification. III- La rĂ©siliation pour non-paiement des primes article L 113-3 du code des assurances A dĂ©faut de paiement d'une prime, ou d'une fraction de prime, dans les dix jours de son Ă©chĂ©ance, et indĂ©pendamment du droit pour l'assureur de poursuivre l'exĂ©cution du contrat en justice, la garantie ne peut ĂȘtre suspendue que trente jours aprĂšs la mise en demeure de l'assurĂ©. Au cas oĂč la prime annuelle a Ă©tĂ© fractionnĂ©e, la suspension de la garantie, intervenue en cas de non-paiement d'une des fractions de prime, produit ses effets jusqu'Ă l'expiration de la pĂ©riode annuelle considĂ©rĂ©e. La prime ou fraction de prime est portable dans tous les cas, aprĂšs la mise en demeure de l'assurĂ©. L'assureur a le droit de rĂ©silier le contrat dix jours aprĂšs l'expiration du dĂ©lai de trente jours mentionnĂ© au deuxiĂšme alinĂ©a du prĂ©sent article. Le contrat non rĂ©siliĂ© reprend pour l'avenir ses effets, Ă midi le lendemain du jour oĂč ont Ă©tĂ© payĂ©s Ă l'assureur ou au mandataire dĂ©signĂ© par lui Ă cet effet, la prime arriĂ©rĂ©e ou, en cas de fractionnement de la prime annuelle, les fractions de prime ayant fait l'objet de la mise en demeure et celles venues Ă Ă©chĂ©ance pendant la pĂ©riode de suspension ainsi que, Ă©ventuellement, les frais de poursuites et de recouvrement. Les dispositions des alinĂ©as 2 Ă 4 du prĂ©sent article ne sont pas applicables aux assurances sur la vie. A Premier cas la prime n'est pas payĂ©e aprĂšs 30 jours 1°- une suspension de la garantie, puis une rĂ©siliation dix jours aprĂšs l'Ă©chĂ©ance, lâassureur pourra suspendre les effets du contrat par RAR dans un dĂ©lai de 30 jours qui suitvra l'envoi d'une mise en demeure, puis le rĂ©silier le contrat dix jours aprĂšs ce dĂ©lai. Ainsi,entre l'envoi de la premiĂšre lettre de mise en demeure de payer, et la rĂ©siliation dĂ©finitive, l'assureur devra attendre 40 jours ,si bien que la rĂ©siliation s'opĂšrera au 41 Ăšme jour ... 2°- consĂ©quence Plus de garantie, plus d'assurance aprĂšs rĂ©siliation , mais par contre une cotisation impayĂ©e qui reste intĂ©gralement due Ă lâassureur. B Seconde cas La cotisation est rĂ©glĂ©e dans les 30 jours de la lettre de suspension des effets Le contrat non rĂ©siliĂ© continue Ă produire ses effets. C TroisiĂšme cas Le reglement intervient pendant la date de suspension mais avant la rĂ©siliation soit entre 30 et 40 jours Dans ce cas la reprise des garanties le lendemain midi est applicable. Les sinistres survenus entre la date de suspension et la date de remise en vigueur ne sont pas couverts. IV- La rĂ©siliation en cas de sinistre responsable portĂ©e dans les conditions gĂ©nĂ©rales du contrat un mois aprĂšs sa notification Ă lâassurĂ©. article R 113-10 code des assurances "Dans le cas oĂč une police prĂ©voit pour l'assureur la facultĂ© de rĂ©silier le contrat aprĂšs sinistre, la rĂ©siliation ne peut prendre effet qu'Ă l'expiration d'un dĂ©lai d'un mois Ă dater de la notification Ă l'assurĂ©. L'assureur qui, passĂ© le dĂ©lai d'un mois aprĂšs qu'il a eu connaissance du sinistre, a acceptĂ© le paiement d'une prime ou cotisation ou d'une fraction de prime ou cotisation correspondant Ă une pĂ©riode d'assurance ayant dĂ©butĂ© postĂ©rieurement au sinistre ne peut plus se prĂ©valoir de ce sinistre pour rĂ©silier le contrat." V la rĂ©siliation suite au Redressement judiciaire de l'assurĂ© dans les 3 premiers mois suivant le jugement. La rĂ©siliation aura lieu 10 jours aprĂšs la notification par l'assureur. VI et VII- Le dĂ©cĂšs et la cession de la chose assurĂ©e A l'article L 121-10 du code des assurances vise deux situations. En cas de dĂ©cĂšs de l'assurĂ© ou d'aliĂ©nation de la chose assurĂ©e, l'assurance continue de plein droit au profit de l'hĂ©ritier ou de l'acquĂ©reur, Ă charge par celui-ci d'exĂ©cuter toutes les obligations dont l'assurĂ© Ă©tait tenu vis-Ă -vis de l'assureur en vertu du contrat. Il est loisible, toutefois, soit Ă l'assureur, soit Ă l'hĂ©ritier ou Ă l'acquĂ©reur de rĂ©silier le contrat. L'assureur peut rĂ©silier le contrat dans un dĂ©lai de trois mois Ă partir du jour oĂč l'attributaire dĂ©finitif des objets assurĂ©s a demandĂ© le transfert de la police Ă son nom. En cas d'aliĂ©nation de la chose assurĂ©e, celui qui aliĂšne reste tenu vis-Ă -vis de l'assureur au paiement des primes Ă©chues, mais il est libĂ©rĂ©, mĂȘme comme garant des primes Ă Ă©choir, Ă partir du moment oĂč il a informĂ© l'assureur de l'aliĂ©nation par lettre recommandĂ©e. Lorsqu'il y a plusieurs hĂ©ritiers ou plusieurs acquĂ©reurs, si l'assurance continue, ils sont tenus solidairement du paiement des primes. Il ne peut ĂȘtre prĂ©vu le paiement d'une indemnitĂ© Ă l'assureur dans les cas de rĂ©siliation susmentionnĂ©s. Les dispositions du prĂ©sent article ne sont pas applicables au cas d'aliĂ©nation d'un vĂ©hicule terrestre Ă moteur B En cas de cession d'un vĂ©hicule article L 121-11 du code des assurances En cas d'aliĂ©nation d'un vĂ©hicule terrestre Ă moteur ou de ses remorques ou semi-remorques, et seulement en ce qui concerne le vĂ©hicule aliĂ©nĂ©, le contrat d'assurance est suspendu de plein droit Ă partir du lendemain, Ă zĂ©ro heure, du jour de l'aliĂ©nation ; il peut ĂȘtre rĂ©siliĂ©, moyennant prĂ©avis de dix jours, par chacune des parties. A dĂ©faut de remise en vigueur du contrat par accord des parties ou de rĂ©siliation par l'une d'elles, la rĂ©siliation intervient de plein droit Ă l'expiration d'un dĂ©lai de six mois Ă compter de l'aliĂ©nation. L'assurĂ© doit informer l'assureur, par lettre recommandĂ©e, de la date d'aliĂ©nation. Il ne peut ĂȘtre prĂ©vu le paiement d'une indemnitĂ© Ă l'assureur, dans les cas de rĂ©siliation susmentionnĂ©s. L'ensemble des dispositions du prĂ©sent article est applicable en cas d'aliĂ©nation de navires ou de bateaux de plaisance quel que soit le mode de dĂ©placement ou de propulsion utilisĂ©. VIII La rĂ©siliation dâun contrat dâassurance suite Ă une omission ou Ă une dĂ©claration inexacte de lâassurĂ© article L 113-9 du code des assurances L'omission ou la dĂ©claration inexacte de la part de l'assurĂ© dont la mauvaise foi n'est pas Ă©tablie n'entraĂźne pas la nullitĂ© de l'assurance. Si elle est constatĂ©e avant tout sinistre, l'assureur a le droit soit de maintenir le contrat, moyennant une augmentation de prime acceptĂ©e par l'assurĂ©, soit de rĂ©silier le contrat dix jours aprĂšs notification adressĂ©e Ă l'assurĂ© par lettre recommandĂ©e, en restituant la portion de la prime payĂ©e pour le temps oĂč l'assurance ne court plus. Dans le cas oĂč la constatation n'a lieu qu'aprĂšs un sinistre, l'indemnitĂ© est rĂ©duite en proportion du taux des primes payĂ©es par rapport au taux des primes qui auraient Ă©tĂ© dues, si les risques avaient Ă©tĂ© complĂštement et exactement dĂ©clarĂ©s. IX La survenance d'un Ă©vĂšnement ayant une rĂ©percussion sur le risque garanti article L 113-16 du code des assurances En cas de survenance d'un des Ă©vĂ©nements suivants - changement de domicile ; - changement de situation matrimoniale ; - changement de rĂ©gime matrimonial ; - changement de profession ; - retraite professionnelle ou cessation dĂ©finitive d'activitĂ© professionnelle, le contrat d'assurance peut ĂȘtre rĂ©siliĂ© par chacune des parties lorsqu'il a pour objet la garantie de risques en relation directe avec la situation antĂ©rieure et qui ne se retrouvent pas dans la situation nouvelle. La rĂ©siliation du contrat ne peut intervenir que dans les trois mois suivant la date de l'Ă©vĂ©nement. La rĂ©siliation prend effet un mois aprĂšs que l'autre partie au contrat en a reçu notification. L'assureur doit rembourser Ă l'assurĂ© la partie de prime ou de cotisation correspondant Ă la pĂ©riode pendant laquelle le risque n'a pas couru, pĂ©riode calculĂ©e Ă compter de la date d'effet de la rĂ©siliation. Il ne peut ĂȘtre prĂ©vu le paiement d'une indemnitĂ© Ă l'assureur dans les cas de rĂ©siliation susmentionnĂ©s. Les dispositions du prĂ©sent article ne sont pas applicables aux assurances sur la vie. Elles sont applicables Ă compter du 9 juillet 1973 aux contrats souscrits antĂ©rieurement au 15 juillet 1972. Un dĂ©cret en Conseil d'Etat fixe les conditions d'application du prĂ©sent article, et notamment la date qui, pour chacun des cas Ă©numĂ©rĂ©s au premier alinĂ©a, est retenue comme point de dĂ©part du dĂ©lai de rĂ©siliation. X La Perte totale de la chose assurĂ©e article L 121- 9 du code des assurances En cas de perte totale de la chose assurĂ©e rĂ©sultant d'un Ă©vĂ©nement non prĂ©vu par la police, l'assurance prend fin de plein droit et l'assureur doit restituer Ă l'assurĂ© la portion de la prime payĂ©e d'avance et affĂ©rente au temps pour lequel le risque n'est plus couru. Demeurant Ă votre disposition pour toutes prĂ©cisions. MaĂźtre HADDAD Sabine Avocate au barreau de Paris
Lasubrogation n'a lieu que lorsque l'indemnitĂ© a Ă©tĂ© versĂ©e en application des garanties souscrites mais lâ article L. 121-12 du Code des assurances ne distingue pas selon que l'assureur a payĂ© l'indemnitĂ© de sa propre initiative, ou qu'il l'a payĂ©e en vertu d'un accord transactionnel ou en exĂ©cution d'une dĂ©cision de justice.
Cass. 2e civ., 10 septembre 2015, n° Cass. 16 septembre 2015, n° Cass. com. 29 septembre 2015, n° de pourvoi En application des articles du Code des assurances et du Code civil, lâassureur, tenu contractuellement de verser une indemnitĂ© Ă son assurĂ©, bĂ©nĂ©ficie dâune subrogation lĂ©gale lui permettant dâeffectuer un recours subrogatoire dans les droits de son assurĂ©, Ă lâencontre de tous tiers responsables et de leurs Ă©ventuels assureurs, aux fins dâobtenir le remboursement des indemnitĂ©s versĂ©es. NĂ©anmoins, pour pouvoir bĂ©nĂ©ficier de cette subrogation lĂ©gale, encore faut-il i que lâassurĂ© nâait pas empĂȘchĂ© la subrogation de sâopĂ©rer au bĂ©nĂ©fice de lâassureur et, ii que le paiement de lâindemnitĂ© Ă lâassurĂ© soit intervenu dans le cadre du contrat dâassurance. La Cour de cassation a Ă©tĂ© amenĂ©e Ă se prononcer rĂ©cemment sur ces deux points ainsi que sur le fondement de la subrogation de lâassureur dans les droits de son assurĂ© et dans ceux de la victime indemnisĂ©e. 1. Dans la premiĂšre espĂšce Cass. 2e civ., 10 septembre 2015, n° un propriĂ©taire avait donnĂ© Ă bail son immeuble Ă une sociĂ©tĂ© exerçant une activitĂ© de dĂ©pannage, remorquage, gardiennage et de petites rĂ©parations de vĂ©hicules. Aux termes du contrat de bail, le propriĂ©taire bailleur et le preneur avaient acceptĂ© de renoncer rĂ©ciproquement Ă tous recours quâils seraient en droit dâexercer entre eux pour tous les dommages et consĂ©quences subies par les biens dont ils seraient propriĂ©taires, locataires ou gardiens. Le contrat de bail prĂ©voyait Ă©galement quâils sâengageaient Ă obtenir de leurs assureurs respectifs une renonciation Ă recours de mĂȘme nature. Les parties ont, dans un premier temps, souscrit des polices dâassurance auprĂšs du mĂȘme assureur, avant que le locataire ne souscrive une police auprĂšs dâun autre assureur, ce dernier prenant en considĂ©ration lâexistence de la clause de renonciation Ă recours prĂ©vu dans le bail excluait alors expressĂ©ment de la couverture le risque incendie. Le 14 octobre 2007, lâimmeuble donnĂ© Ă bail est dĂ©truit par un incendie ; le propriĂ©taire de lâimmeuble sollicite lâapplication des garanties auprĂšs de son assureur lequel lui oppose lâexception de subrogation sur le fondement de lâarticle alinĂ©a 2 du Code des assurances[1] . Lâassureur reproche Ă son assurĂ© de ne pas lâavoir informĂ© de lâexistence de la clause de renonciation Ă recours avec le preneur du bail, le privant ainsi dâun Ă©ventuel recours. En effet, sâil apparaĂźt que les assureurs nâavaient pas renoncĂ© Ă tout recours entre eux, le fait que le nouvel assureur du locataire, informĂ© par ce dernier de la clause de renonciation Ă recours, ait exclu de la couverture le risque incendie, privait la subrogation de lâassureur du propriĂ©taire de tout effet. Si lâargumentation nâa pas convaincu les juges de premiĂšre instance, lâassureur obtint, en revanche, gain de cause en appel puis en cassation. La Cour de cassation se retranche nĂ©anmoins derriĂšre le pouvoir souverain des juges du fond qui ont conclu quâil nâĂ©tait pas Ă©tabli que lâassureur du propriĂ©taire avait eu connaissance des stipulations du contrat de bail et de la clause de renonciation Ă recours. Ă ce titre, les juges ont notamment considĂ©rĂ© comme inopĂ©rant le fait que le contrat de bail ait Ă©tĂ© conclu avant la souscription de la police dâassurance. Nous retiendrons de cet arrĂȘt que si, en lâoccurrence, lâassureur a pu faire valoir une exception de subrogation, lâapprĂ©ciation de la connaissance par lâassureur des stipulations prĂ©vues par la clause de renonciation Ă recours relĂšve cependant dâune question de fait et donc du pouvoir souverain des juges du fond. Il est donc essentiel que la compagnie dâassurance ou son mandataire puisse, au moment de la souscription, prendre connaissance des clauses stipulĂ©es dans le contrat de bail signĂ© par son assurĂ© afin de pouvoir adapter en consĂ©quence le pĂ©rimĂštre des garanties accordĂ©e. 2. Dans la deuxiĂšme espĂšce Cass. 16 septembre 2015, n° un particulier avait confiĂ© Ă une entreprise lâinstallation dâune serre en verre sur structure mĂ©tallique et avait souscrit une assurance bris de glace. AprĂšs avoir indemnisĂ© son assurĂ© au titre de 5 sinistres, lâassureur a exercĂ© un recours subrogatoire Ă lâencontre de lâentreprise ayant installĂ© la Serre sur le fondement dâune subrogation lĂ©gale dans les droits de son assurĂ© aux fins dâobtenir le remboursement des indemnitĂ©s versĂ©es. La cour dâappel accueille favorablement cette demande se contentant dâobserver que lâassureur produisait des quittances dâindemnisation. La Cour de cassation casse lâarrĂȘt au motif quâil revenait Ă la cour dâappel de rechercher comme il le lui Ă©tait demandĂ©, si la clause excluant les bris de glace occasionnĂ©s par un vice de construction ne dĂ©montrait pas que lâassureur nâĂ©tait pas tenu par le contrat dâassurance de sorte quâil ne pouvait invoquer la subrogation lĂ©gale ». La Cour de cassation rappelle ainsi le principe constant selon lequel, la subrogation lĂ©gale prĂ©vue aux articles du Code des assurances et du Code civil ne permet un recours subrogatoire de lâassureur que pour autant que les indemnitĂ©s versĂ©es Ă©taient dues en application de la police dâassurance. En pratique, il est cependant frĂ©quent quâun assureur verse une indemnitĂ© Ă son assurĂ© sans dĂ©duire la franchise ou quâil choisisse de ne pas opposer une clause dâexclusion. Ce faisant, lâassureur verse une indemnitĂ© en dehors des termes du contrat dâassurance et ne peut, dĂšs lors, fonder son recours sur le fondement de la subrogation lĂ©gale. Il est donc essentiel, afin de ne pas se priver dâun recours ultĂ©rieur contre un tiers responsable et ses assureurs, quâune compagnie dâassurance sâassure » une subrogation par son assurĂ©, cette fois non plus lĂ©gale, mais conventionnelle comme le permet lâarticle 1250 du Code civil[2]. 3. Dans la troisiĂšme espĂšce, non publiĂ©e au bulletin Cass. com. 29 septembre 2015, n° de pourvoi la Cour de cassation nous Ă©claire sur les fondements juridiques des deux subrogations lĂ©gales dont bĂ©nĂ©ficie lâassureur de responsabilitĂ© lorsquâil indemnise le tiers victime pour le compte de son assurĂ©. En application de lâarticle L 121-12 du Code des assurances, lâassureur qui a payĂ© lâindemnitĂ© dâassurance est subrogĂ©, jusquâĂ concurrence de cette indemnitĂ©, dans les droits et actions de lâassurĂ© contre les tiers, qui par leur fait, ont causĂ© le dommage ayant donnĂ© lieu Ă la responsabilitĂ© de lâassureur ». Cette subrogation prend tout son sens Ă partir du moment oĂč cet assurĂ© nâest pas seul auteur du dommage, et permet Ă lâassureur de disposer du recours personnel quâa son assurĂ© Ă lâĂ©gard du ou des autres co-auteurs, droit distinct du recours quâa la victime Ă lâĂ©gard des autres co-auteurs et qui sera Ă©galement transmis Ă lâassureur. En effet, en parallĂšle, lâassureur ayant directement versĂ© lâindemnitĂ© entre les mains du tiers victime se voit Ă©galement subrogĂ© dans les droits de la victime Ă hauteur de cette indemnitĂ© mais cette fois-ci aux termes de lâarticle du code civil. Ce fondement, qui Ă©tait en dĂ©bat dans la doctrine, apparaĂźt pleinement justifiĂ© puisque lâassureur, qui est tenu pour lâassurĂ© au paiement de la dette de rĂ©paration, a intĂ©rĂȘt Ă lâacquitter puisque ce faisant, il exĂ©cute son obligation de rĂšglement. Contact [1] lâassureur peut ĂȘtre dĂ©chargĂ©, en tout ou en partie, de sa responsabilitĂ© envers lâassurĂ©, quand la subrogation ne veut plus par le fait de lâassurĂ©, sâopĂ©rer en faveur de lâassureur ». [2] Article 1250 du Code civil Cette subrogation est conventionnelle 1° lorsque le crĂ©ancier recevant son paiement dâune tierce personne la subroge dans ses droits, actions, privilĂšges ou hypothĂšques contre le dĂ©biteur cette subrogation doit ĂȘtre expresse et faite en mĂȘme temps que le paiement ».
Ladécision. Au visa de l'article L. 121-12 du code des assurances, la Cour de cassation rappelle que l'assureur qui a payé l'indemnité d'assurance est subrogé, jusqu'à concurrence de cette indemnité, dans les droits et actions de l'assuré contre les tiers qui, par leur fait, ont causé le dommage ayant donné lieu à la responsabilité
Librairie Subrogation ; C. assur., art. L. 121-12 ; Paiement de lâindemnitĂ© dâassurance par lâassureur ; Preuve du paiement en application du contrat dâassurance ; Cour dâappel preuve non apportĂ©e car paiements effectuĂ©s soit en vertu d'un protocole d'accord, soit en exĂ©cution dâune dĂ©cision de justice ; Cassation absence de distinction, par la loi, selon que l'assureur a payĂ© l'indemnitĂ© de sa propre initiative, ou qu'il l'a payĂ©e en vertu d'un accord transactionnel ou en exĂ©cution d'une dĂ©cision de justice Montant de la subrogation ; Subrogation dans la mesure de ce qui a Ă©tĂ© payĂ© et dans la limite de la crĂ©ance dĂ©tenue par l'assurĂ© contre le responsable ; Partage de responsabilitĂ© entre lâassurĂ© et le responsable ; Coefficient de partage de responsabilitĂ© ; Assiette ; IndemnitĂ© versĂ©e par lâassureur Ă son assurĂ© non ; Montant des dommages subis par lâassurĂ© oui IL VOUS RESTE 93% DE CET ARTICLE Ă LIRE L'accĂšs Ă l'intĂ©gralitĂ© de ce document est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s L'accĂšs Ă l'intĂ©gralitĂ© de ce document est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Vous ĂȘtes abonnĂ© - Identifiez-vous
lasubrogation lĂ©gale dĂ©coule du principe indemnitaire dâordre public de lâarticle 121-1 du code des assurances, qui sâoppose Ă ce que le contrat dâassurance puisse ĂȘtre une source dâenrichissement par lâassurĂ© lĂ©sĂ© dans la mesure oĂč il pourrait rĂ©clamer son indemnisation Ă la fois Ă son assureur de dommage, en exĂ©cution du contrat, et Ă lâauteur
La dĂ©cision de la semaineASSUREUR SUBROGĂ DANS UNE ACTION CONTRACTUELLE L'assurance de responsabilitĂ© est une assurance de dommages et, comme telle, soumise Ă l'article L 121-12 du code des assurances, qui permet Ă l'assureur ayant payĂ© une indemnitĂ© d'ĂȘtre subrogĂ© dans les droits de son faits Le 13 octobre 1980, un forain achĂšte un manĂšge Ă l'un de ses collĂšgues, qui l'a lui-mĂȘme acquis auprĂšs du fabricant. Le manĂšge a fait l'objet d'un contrĂŽle technique le 22 septembre 1980. Le 14 juin 1981, il provoque accidentellement la mort d'une personne et les blessures de deux autres. Un jugement du 28 fĂ©vrier 1985 dĂ©clare le forain responsable de l'accident sur le fondement de l'article 1384 du code civil. Il est condamnĂ© avec son assureur Ă en rĂ©parer les consĂ©quences. Un autre jugement du 27 aoĂ»t 1991 les dĂ©boute des demandes qu'ils ont dirigĂ©es, sur le fondement dĂ©lictuel, contre le constructeur du manĂšge et la sociĂ©tĂ© de contrĂŽle technique. La compagnie assigne ensuite en paiement cette derniĂšre sur le fondement de la responsabilitĂ© contractuelle article 1147 du code civil.La dĂ©cisionLa cour d'appel de Limoges accueille la demande de l'assureur. Elle relĂšve que le jugement du 27 aoĂ»t 1991 a rejetĂ© les prĂ©tentions des demandeurs parce qu'elles n'ont Ă©tĂ© formĂ©es que sur le seul fondement de la responsabilitĂ© dĂ©lictuelle. Elle Ă©carte en consĂ©quence la fin de non-recevoir tirĂ©e de l'autoritĂ© de la chose jugĂ©e, constatant que les actuelles prĂ©tentions de l'assureur sont fondĂ©es sur la respon- sabilitĂ© contractuelle jusqu'ici exclue des dĂ©bats. Il est de principe que le sous-acquĂ©reur jouit de tous les droits et actions attachĂ©s Ă la chose qui appartenait Ă son auteur et dont ce dernier aurait bĂ©nĂ©ficiĂ© s'il Ă©tait restĂ© propriĂ©taire du manĂšge. Le sous-acquĂ©reur dispose ainsi, le cas Ă©chĂ©ant, de l'action en responsabilitĂ© contractuelle contre son vendeur ou le bureau de contrĂŽle. La Cour de cassation estime que c'est Ă bon droit que la cour d'appel a mis en oeuvre les rĂšgles de la responsabilitĂ© contractuelle contre la sociĂ©tĂ© de contrĂŽle, l'assureur Ă©tant subrogĂ© dans l'action contractuelle que pouvait exercer son assurĂ© en sa qualitĂ© d'acquĂ©reur du manĂšge.Cass., 1re ch. civile, 21 janvier 2003, n° 58 F-P ; AIF contre Mutuelles du Mans assurances.> CommentaireLorsqu'il a indemnisĂ© la victime des dommages, l'assureur de responsabilitĂ© bĂ©nĂ©ficie des droits et actions dont son assurĂ© est titulaire. Au titre de cette subrogation, il peut mĂȘme profiter d'une action contractuelle pourtant personnelle Ă l'assurĂ© si un manquement du cocontractant de ce dernier est Ă l'origine du sinistre. Peu importe que l'assureur soit Ă©tranger au contrat conclu avec le prestataire de services dĂ©faillant. La subrogation lui rend opposable la convention. En l'espĂšce, il s'agissait d'un bureau de contrĂŽle qui, en outre, n'avait pas conclu de convention avec l'assurĂ©, mais avec le vendeur du manĂšge qui a Ă©tĂ© la cause du sinistre. Les actions de ce type sont attachĂ©es au matĂ©riel, et elles le suivent en quelques mains qu'il puisse se trouver au grĂ© des DE CONDUCTEURLes faitsUn cyclomotoriste entre en collision avec un conducteur de deux-roues circulant en sens inverse sans Ă©clairage. Il est projetĂ© au sol et blessĂ© par la roue d'un troisiĂšme cyclomoteur qui le suit. Il assigne ces deux personnes en rĂ©paration de son dĂ©cisionLa cour d'appel dĂ©cide que son droit Ă indemnisation est limitĂ© Ă hauteur de la moitiĂ© et dĂ©clare le troisiĂšme cyclomotoriste responsable pour un tiers du prĂ©judice. Les chocs entre les deux premiers cyclomotoristes puis avec le troisiĂšme ont eu lieu de maniĂšre quasi simultanĂ©e. La chute de la victime sur la chaussĂ©e est intervenue au moment mĂȘme de l'arrivĂ©e du troisiĂšme. Les faits se sont dĂ©roulĂ©s " en un seul trait de temps " pendant lequel le plaignant n'a pas perdu sa qualitĂ© de conducteur. Rejet du pourvoi de la victime. De par ses constatations, d'oĂč rĂ©sulte la concomitance entre les deux chocs, les conclusions de la cour d'appel se justifient.Cass., 2e ch. civile, 6 fĂ©vrier 2003, n° 123 FS-P + B ; Coupeaux contre Stevens et autres.> COMMENTAIRELa victime, dont le droit Ă indemnisation a Ă©tĂ© rĂ©duit par les juges, a protestĂ© contre cette dĂ©cision en prĂ©tendant avoir perdu la qualitĂ© de conducteur pour obtenir une rĂ©paration intĂ©grale de son prĂ©judice. Elle soutient qu'elle a Ă©tĂ© projetĂ©e de son engin aprĂšs le premier choc et qu'elle ne le conduisait plus au moment oĂč sa tĂȘte a Ă©tĂ© heurtĂ©e par le cyclomotoriste qui le suivait. La solution de la cour d'appel est maintenue par la Cour de cassation, les chocs ayant eu lieu en un seul trait de temps et la victime n'Ă©tant pas restĂ©e assez longtemps sur la COMPENSATRICELes faitsUn agent gĂ©nĂ©ral, rĂ©voquĂ© depuis le 31 dĂ©cembre 1994, demande l'Ă©valuation et le versement de l'indemnitĂ© compensatrice des droits de crĂ©ance qu'il abandonnait sur les commissions affĂ©rentes au portefeuille d'agence gĂ©nĂ©rale dont il Ă©tait dĂ©cisionLa cour d'appel d'Angers Ă©carte la disposition, approuvĂ©e par l'agent, selon laquelle le rĂšglement de la somme correspondant Ă l'estimation des contrats vulnĂ©rables serait effectuĂ© en trois annuitĂ©s rĂ©visables Ă terme Ă©chu. L'objectif Ă©tait de dĂ©duire de chacune d'elles le montant de l'indemnitĂ© compensatrice Ă Ă©choir, affĂ©rente aux contrats rĂ©siliĂ©s en totalitĂ© ou partiellement au cours de chaque pĂ©riode annuelle considĂ©rĂ©e. La cour dĂ©clare que cette disposition n'est conforme ni aux stipulations des traitĂ©s de nomination signĂ©s par l'agent ni aux dispositions de caractĂšre impĂ©ratif du statut des agents gĂ©nĂ©raux IARD constituant la base minimale de ces indemnitĂ©s compensatrices. Cassation sur pourvoi de la compagnie. La Cour suprĂȘme reproche Ă la cour d'appel de n'avoir pas donnĂ© de motifs Ă sa dĂ©cision. En effet, les premiers juges avaient constatĂ© l'existence d'un accord entre l'agent et sa compagnie pour Ă©valuer les indemnitĂ©s compensatrices des droits de crĂ©ance qu'il abandonnait sur les commissions affĂ©rentes au portefeuille dont il Ă©tait titulaire. La cour d'appel s'est dĂ©terminĂ©e par des motifs impropres Ă remettre en cause le caractĂšre obligatoire de cet accord expressĂ©ment prĂ©vu par l'article 22 du statut des agents gĂ©nĂ©raux IARD.Cass., 1re ch. civile, 21 janvier 2003, n° 52 FS-P ; Mutuelles du Mans assurances contre Pers.> COMMENTAIRELes juges d'appel avaient cru possible d'Ă©carter l'accord conclu entre l'agent et la compagnie sur les modalitĂ©s de calcul de son indemnitĂ© compensatrice, du fait qu'il pourrait ĂȘtre contraire aux dispositions d'ordre public du statut des agents gĂ©nĂ©raux. Or, ce dernier, fĂ»t-il d'ordre public, n'exclut pas la possibilitĂ© de stipulations conventionnelles sur l'indemnitĂ© compensatrice, Ă laquelle l'agent peut renoncer lors de la cessation de ses fonctions. L'article 22 du statut homologuĂ© par le dĂ©cret du 5 mars 1949 prĂ©voit que l'indemnitĂ© de sortie est dĂ©terminĂ©e par accord amiable entre les parties ou, Ă dĂ©faut, Ă dire d'expert. L'agent a contractuellement admis qu'il existait dans son portefeuille des contrats vulnĂ©rables, et il a acceptĂ© que l'indemnitĂ© correspondante soit distinguĂ©e de celle relative aux autres contrats et payĂ©e selon des modalitĂ©s diffĂ©rentes. La Cour de cassation dĂ©cide que cet accord doit ĂȘtre appliquĂ© puisqu'il est admis par le statut des agents POUR NON-PAIEMENT DE PRIMESLes faitsUne sociĂ©tĂ© confie sa comptabilitĂ© Ă un expert-comptable entre mai 1985 et le 31 dĂ©cembre 1991. La sociĂ©tĂ© fait l'objet, en 1987 et en 1989, d'une taxation d'office et d'un redressement fiscal fondĂ©s sur diverses irrĂ©gularitĂ©s comptables. En 1993, elle assigne l'expert-comptable et son assureur en rĂ©paration de son dĂ©cisionLa cour d'appel de Montpellier met hors de cause l'assureur, puisque le contrat d'assurance a Ă©tĂ© rĂ©siliĂ© pour dĂ©faut de paiement de primes le 6 juin 1990. La sociĂ©tĂ© plaignante se pourvoit en Cassation. Elle reproche aux juges du fond de n'avoir pas recherchĂ© l'existence d'une clause stipulant " qu'aucune dĂ©chĂ©ance motivĂ©e par un manquement de l'assurĂ© Ă ses obligations commis postĂ©rieurement au sinistre n'est opposable aux personnes lĂ©sĂ©es ou Ă leurs ayants droit ". Cette clause aurait permis Ă l'assureur d'opposer Ă la victime la dĂ©chĂ©ance de garantie par le fait que sa rĂ©clamation Ă©tait postĂ©rieure Ă la rĂ©siliation du contrat. Rejet du pourvoi par la Cour de cassation, qui dĂ©clare que la rĂ©siliation du contrat pour dĂ©faut de paiement de primes n'est pas, en tant qu'elle est opposĂ©e Ă la victime, une dĂ©chĂ©ance, laquelle ne sanctionne que des irrĂ©gularitĂ©s commises par l'assurĂ© Ă l'occasion du sinistre ou de sa dĂ©claration.Cass., 1re ch. civile, 18 dĂ©cembre 2002, n° 1843 F-D ; Sodisthor contre Abeille assurances et Cavailles.> COMMENTAIRECette affaire donne l'occasion Ă la Cour de cassation de rappeler la dĂ©finition de la dĂ©chĂ©ance, et de la distinguer par rapport Ă la rĂ©siliation sanctionnant un dĂ©faut de paiement de primes. La dĂ©chĂ©ance est " un moyen ou une exception qui permet Ă l'assureur, bien que le risque prĂ©vu au contrat se soit rĂ©alisĂ©, de refuser, Ă raison de l'inexĂ©cution par l'assurĂ© de ses obligations en cas de sinistre, la garantie par lui promise ". Il s'agit d'une sanction consĂ©cutive au comportement de l'assurĂ© Ă l'Ă©gard de l'une de ses obligations, Ă savoir la dĂ©claration de sinistre. Elle ne remet pas en cause l'existence du contrat et s'applique au seul dossier pour lequel l'assurĂ© a manquĂ© de diligence. En revanche, la rĂ©siliation pour non-paiement des primes remet en cause pour l'avenir le contrat dans son intĂ©gralitĂ©. C'est pourquoi elle est opposable Ă la victime, comme en cette DE CONTRĂLELes faitsLa Commission de contrĂŽle des assurances inflige un blĂąme ainsi qu'une sanction pĂ©cuniaire de 15 000 ⏠au PDG d'une compagnie d'assurances. Ce dernier a prĂ©sentĂ© une requĂȘte devant le Conseil d'Ătat demandant l'annulation de cette dĂ©cision et, subsidiairement, d'ordonner une expertise des comptes de la dĂ©cisionLe Conseil d'Ătat annule la dĂ©cision pour violation de l'article 6 de la convention europĂ©enne de sauvegarde des droits de l'homme. Lorsqu'elle prononce une sanction, la Commission doit ĂȘtre regardĂ©e comme un tribunal au sens de l'article 6 de la Convention et doit donc respecter l'exigence d'impartialitĂ©, laquelle s'apprĂ©cie objectivement. AprĂšs que des rapports de contrĂŽle de la sociĂ©tĂ© d'assurances lui eurent Ă©tĂ© communiquĂ©s, son prĂ©sident a formulĂ© des observations auxquelles la Commission a rĂ©pondu par courriers. Ă l'occasion de l'injonction faite par la Commission au prĂ©sident de la compagnie de prendre diffĂ©rentes mesures propres Ă restaurer la situation financiĂšre de cette derniĂšre, le prĂ©sident de la Commission a prĂ©cisĂ© que le non-provisionnement de certains sinistres et le calcul non conforme Ă la rĂ©glementation en vigueur de certaines provisions constituaient Ă ses yeux des irrĂ©gularitĂ©s masquant une situation financiĂšre dĂ©gradĂ©e... Le prĂ©sident de la Commission a relevĂ© que l'incertitude prĂ©cĂ©demment constatĂ©e par celle-ci sur la capacitĂ© de l'entreprise Ă satisfaire les exigences de solvabilitĂ© n'Ă©tait pas levĂ©e par les rĂ©ponses du prĂ©sident de la sociĂ©tĂ© d'assurances. Le prĂ©sident de la Commission a ainsi pris nettement position sur le non-respect des obligations lĂ©gales et sur d'autres comportements fautifs avant que la Commission ne dĂ©libĂšre, sous sa prĂ©sidence, et ne prononce la sanc- tion. L'exigence d'impartialitĂ© doit ĂȘtre regardĂ©e comme ayant Ă©tĂ© mĂ©connue par la Commission.Conseil d'Ătat, section contentieux, 9e et 10e sous-sections rĂ©unies, 28 octobre 2002, Laurent.> COMMENTAIRELa Commission de contrĂŽle des assurances doit ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme une juridiction lorsqu'elle prononce des sanctions proportionnĂ©es Ă la gravitĂ© du manquement qu'elle reproche aux sociĂ©tĂ©s et Ă leurs dirigeants, telles que l'avertissement, le blĂąme, l'interdiction d'exercer, la suspension temporaire, le retrait total ou partiel d'agrĂ©ment et un transfert d'office de tout ou partie d'un portefeuille. Elle doit se conformer Ă la Convention europĂ©enne de sauvegarde des droits de l'homme et, donc, respecter les droits de la dĂ©fense, statuer Ă©quitablement dans un dĂ©lai raisonnable, se prĂ©senter en tribunal indĂ©pendant et impartial. Son prĂ©sident ne doit pas Ă©mettre une opinion laissant prĂ©sager de la dĂ©cision de la Commission avant qu'elle n'ait dĂ©libĂ©rĂ©. Dans ce cas, elle est censĂ©e avoir perdu son ENTRE ASSUREURSLes faitsĂ la suite d'un accident de la circulation du 20 juillet 1993, l'assureur de l'un des conducteurs impliquĂ©s reçoit le 9 mars 1995, une indemnitĂ© pour le compte de son assurĂ© de la part de l'autre compagnie garantissant le respon- sable du dommage. Il la transmet au courtier de son assurĂ©. Ce dernier ne l'ayant pas perçue, il assigne le 20 aoĂ»t 1999 sa propre compagnie en paiement. Elle lui oppose alors la prescription biennale de l'article L 114-1 du code des dĂ©cisionL'assureur du responsable de l'accident a Ă©tĂ© condamnĂ© par jugement du tribunal de police du 13 juin 1997 Ă indemniser le demandeur. Ce dernier a appris que les deux compagnies avaient abouti Ă un accord pour rĂ©gler ce sinistre. L'indemnitĂ© a Ă©tĂ© versĂ©e Ă la compagnie de la victime qui l'a transmise Ă son courtier. L'action en paiement de l'assurĂ© contre son assureur qui a perçu, pour son compte, une indemnitĂ© de l'assureur du responsable du dommage dĂ©rive du contrat d'assurance et se trouve donc soumise Ă la prescription de l'article L 114-1. Le point de dĂ©part du dĂ©lai biennal se situe donc Ă la date Ă laquelle l'assurĂ© a Ă©tĂ© informĂ© du rĂšglement de l'indemnitĂ© pour son compte, soit au 13 juin 1997, dans la mesure oĂč son assureur ne lui a pas communiquĂ© prĂ©alablement de quittance ou de transaction. Le dĂ©lai a Ă©tĂ© rĂ©guliĂšrement interrompu par une assi- gnation en rĂ©fĂ©rĂ© du 3 septembre 1997. La prescription est Ă©cartĂ©e. Il est fait droit Ă la demande de l'assurĂ© et la compagnie est condamnĂ©e Ă lui verser l'indemnitĂ©. La compagnie n'a pas dĂ©montrĂ© la rĂ©alitĂ© du paiement qu'elle allĂšgue, un bordereau de quittance non signĂ© ne valant pas preuve de paiement et de libĂ©ration de l'assureur.Paris, 7e chambre, section A, 25 juin 2002, RG 2000/20543 ; Camat contre Zisseler.> COMMENTAIRELes juges ont appliquĂ© l'article L 114-1 du code des assurances relatif Ă la prescription biennale Ă cette action en paiement d'une indemnitĂ© de sinistre qui aurait Ă©tĂ© versĂ©e au courtier de l'assurĂ© avec pour mission de la lui transmettre.
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Lecapital ou la rente stipulés payables lors du décÚs de l'assuré à un bénéficiaire déterminé ou à ses héritiers ne font pas partie de la succession de l'assuré.
Par Chantal PacĂŽme - Mis Ă jour le 18 dĂ©cembre 2020 . Comment changer dâassurance auto ? Quelles sont les conditions ? Quand pouvez-vous le faire ? Si vous souhaitez changer dâassureur auto et comparer les offres, rendez-vous ici DĂšs lors que vous utilisez un vĂ©hicule Ă moteur, que ce dernier soit roulant ou non, il est obligatoire de souscrire une assurance automobile afin de couvrir les dĂ©gĂąts, provoquĂ©s ou subis, au cours dâun sinistre mettant en cause le vĂ©hicule. Le choix de ce contrat est important car celui-ci vous engage tant dans la sĂ©lection des garanties que financiĂšrement pour le paiement des cotisations. Retrouvez des conseils pour choisir votre assurance auto dans cet article. Il peut arriver que vous ne soyez pas satisfait des prestations dĂ©livrĂ©es par votre compagnie dâassurance que ce soit au sujet des garanties proposĂ©es ou du montant de la prime. De mĂȘme, votre situation personnelle ou professionnelle est amenĂ©e Ă Ă©voluer et votre contrat peut ne plus rĂ©pondre Ă de nouvelles exigences. Bref, de nombreuses situations existent oĂč vous souhaitez ou nâavez dâautre solution que de rĂ©silier votre contrat dâassurance automobile. La procĂ©dure de rĂ©siliation dâun contrat dâassurance automobile est trĂšs encadrĂ©e. Il y a une dĂ©marche prĂ©cise Ă suivre ainsi que des dĂ©lais Ă respecter en fonction de la situation premiĂšre annĂ©e de contrat, modification de rĂ©gime matrimonial, changement professionnel, vente du vĂ©hicule avec ou sans remplacement⊠Dans la majoritĂ© des cas, câest le nouvel assureur qui sâoccupera de la rĂ©siliation de votre ancien contrat auto. Ainsi dans le cadre dâun transfert de contrat vers un autre organisme dâassurance automobile, câest lâĂ©tablissement qui vous accueille qui est chargĂ© de procĂ©der sur votre demande Ă la rĂ©siliation du contrat prĂ©cĂ©dent. Retrouvez plus de dĂ©tails sur la procĂ©dure dans cette partie. Dans le cas particulier dâun vĂ©hicule qui nâa plus nĂ©cessitĂ© Ă ĂȘtre assurĂ©, sâil est vendu ou donnĂ© par exemple, câest Ă lâassurĂ© quâil revient de faire les dĂ©marches pour demander la rĂ©siliation du contrat devenu de fait obsolĂšte. Pour connaĂźtre les dĂ©marches Ă effectuer pour rĂ©silier votre contrat dâassurance automobile, savoir quand vous pouvez le faire et quels sont les dĂ©lais Ă respecter, poursuivez la lecture de cet article oĂč nous rĂ©pondons Ă vos interrogations. Utilisez Ă©galement un comparateur dâassurance voiture pour profiter des meilleures offres. Sommaire Quels sont les motifs valables de rĂ©siliation dâassurance auto ? RĂ©silier une assurance auto la 1Ăšre annĂ©e de contrat Dans quels cas est-ce possible ? Peut-on rĂ©silier son assurance voiture sans motif aprĂšs la 1Ăšre annĂ©e ? ArrĂȘter une assurance voiture dâun vĂ©hicule vendu ou donnĂ© Comment faire une rĂ©siliation dâassurance voiture ? Comment changer dâassurance auto ? Comment procĂ©der ? ModĂšle de lettre de rĂ©siliation dâassurance auto RĂ©siliation du contrat dâassurance auto Ă lâinitiative de lâassureur Quels sont les motifs valables de rĂ©siliation dâassurance auto ? Vous ĂȘtes en droit de rĂ©silier une assurance automobile En dâautres termes, vous nâĂȘtes pas Ă©videmment pas tenu de conserver des annĂ©es durant le mĂȘme assureur pour votre vĂ©hicule. En revanche, il nâest pas possible dâeffectuer une rĂ©siliation de contrat dâassurance voiture nâimporte quand et de nâimporte quelle façon en particulier durant la 1Ăšre annĂ©e. RĂ©silier une assurance auto la 1Ăšre annĂ©e de contrat Dans quels cas est-ce possible ? Vous avez 3 mois suite au changement de situation Dans le cas oĂč le contrat qui vous lie Ă votre compagnie dâassurance automobile ne rĂ©pond plus Ă vos attentes, vous ĂȘtes libre de changer dâĂ©tablissement dâassurance. La lĂ©gislation encadre cette procĂ©dure de rĂ©siliation par le biais du Code des assurances, article L 113-12. Ainsi, au cours de la 1Ăšre annĂ©e de contrat, vous ne pouvez pas mettre fin Ă votre contrat sans motif de changement de situation et la prime annuelle reste due dans sa totalitĂ©. Les motifs recevables pour une demande de rĂ©siliation de contrat dâassurance automobile au cours de la premiĂšre annĂ©e sont Un changement de domicile Une modification de situation ou de rĂ©gime matrimonial mariage, sĂ©paration⊠Un changement professionnel dans la mesure oĂč cela impacte les modalitĂ©s de votre contrat comme des trajets plus longs Une fin dâactivitĂ© professionnelle ou un dĂ©part Ă la retraite Attention, vous avez 3 mois suite Ă lâĂ©vĂšnement pour faire valoir votre motif lĂ©gitime de rĂ©silier au cours de la 1Ăšre annĂ©e de contrat texte de loi. PassĂ© ce dĂ©lai, la raison invoquĂ©e ne sera plus recevable par votre assureur et vous devrez attendre lâĂ©chĂ©ance. Dans cette situation, la nouvelle compagnie dâassurance sâoccupe de rĂ©silier. Votre ancien contrat prend fin dans les 30 jours suivant la rĂ©ception du courrier de rĂ©siliation. Votre assureur est tenu de vous informer de vos droits par le biais de votre contrat et de vous les rappeler chaque annĂ©e avant la date de lâĂ©chĂ©ance. Peut-on rĂ©silier son assurance voiture sans motif aprĂšs la 1Ăšre annĂ©e ? RĂ©siliation effective sous 30 jours aprĂšs rĂ©ception du courrier Depuis le 1er janvier 2015 jour de la mise en application de la loi Consommation â loi Hamon, tout citoyen français peut, au-delĂ de ce dĂ©lai imprescriptible dâengagement dâune annĂ©e et sous rĂ©serve de respecter les dĂ©lais de prĂ©avis, rĂ©silier un contrat dâassurance automobile Ă tout moment et sans avoir Ă justifier son choix. Lâinstauration de cette loi a induit lâextinction de la reconduction tacite des contrats dâassurance automobile. Si vous souhaitez changer dâassurance voiture, comparez les offres avant de choisir une nouvelle assurance De mĂȘme, il peut ĂȘtre intĂ©ressant de connaĂźtre les diffĂ©rentes franchises dâassurance auto existantes avant de faire votre choix. LĂ encore, câest le nouvel assureur qui prend en charge les dĂ©marches. Sous 30 jours Ă compter de la rĂ©ception du courrier de rĂ©siliation, votre contrat prend fin. Conseil Si vous nâavez pas dâimpĂ©ratif de date pour rĂ©silier votre contrat, pensez Ă votre bonus qui est calculĂ© Ă chaque Ă©chĂ©ance annuelle de contrat. Dans le cas dâune rĂ©siliation en cours dâannĂ©e, câest le taux Ă©tabli au dĂ©but de lâannĂ©e qui sera appliquĂ© pour le nouveau contrat en savoir plus sur le bonus-malus. ArrĂȘter une assurance voiture dâun vĂ©hicule vendu ou donnĂ© Puisque vous vous sĂ©parez de votre vĂ©hicule, vous nâavez plus Ă lâassurer Vous devez alors prĂ©senter Ă votre assureur le certificat de cession complĂ©tĂ© par vous en qualitĂ© de vendeur et par le nouveau propriĂ©taire. Ce document indique clairement la date et lâheure de la cession. Votre contrat est suspendu Ă minuit le soir de lâopĂ©ration de transfert de propriĂ©tĂ©. Attention, la suspension ne vaut pas pour rĂ©siliation. La rĂ©siliation dans ce cas nâest pas automatique et vous devez en faire la demande par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception. La fin de contrat prendra effet 10 jours aprĂšs la date dâenvoi de votre courrier. Si vous omettez de demander la rĂ©siliation de votre contrat, celle-ci arrivera de fait six mois aprĂšs la date de cession de votre vĂ©hicule. Rappel Quand la rĂ©siliation a lieu aprĂšs la premiĂšre annĂ©e de contrat, votre assurance doit vous rembourser la partie de la prime qui correspond Ă la pĂ©riode postĂ©rieure Ă la date de rĂ©siliation du contrat. RĂ©silier une assurance auto nâest pas compliquĂ© Ă la condition de respecter certaines Ă©tapes. De plus dans la majoritĂ© du temps, votre nouvel assureur se chargera de rĂ©silier votre ancien contrat. Pour mettre toutes les chances de votre cĂŽtĂ© et afin de trouver le contrat dâassurance automobile qui vous convient, vous devez faire les choses dans lâordre Obtenez de votre assureur actuel un relevĂ© dâinformations RI relatif Ă votre profil de conducteur* Il est disponible Ă tout moment auprĂšs de votre assureur qui a 15 jours aprĂšs la date de votre demande pour vous le transmettre. Certaine assurance permette de lâobtenir directement sur leur site Choisissez une nouvelle compagnie dâassurance VĂ©rifiez avec un conseiller les modalitĂ©s du contrat proposĂ© et pensez Ă demander sâil sâoccupe dâadresser le courrier de rĂ©siliation En cas de besoin, transmettez Ă votre assureur actuel une demande de rĂ©siliation. Retrouvez un modĂšle de lettre sur ce lien. Lâutilisation du recommandĂ© avec accusĂ© de rĂ©ception est obligatoire pour la rĂ©siliation Ă Ă©chĂ©ance de la 1Ăšre annĂ©e du contrat vous pouvez adresser un recommandĂ© en ligne sur la poste PrĂ©sentez-vous devant votre nouvel assureur qui finalisera la procĂ©dure de rĂ©siliation auprĂšs de lâassureur prĂ©cĂ©dent *Pour quâun professionnel vous propose un contrat adaptĂ© Ă votre profil de conducteur, il vous faut lui remettre un relevĂ© dâinformations. Ce document est un papier officiel qui permet au nouvel assureur de connaĂźtre vos antĂ©cĂ©dents en matiĂšre de conduite. ModĂšle de lettre de rĂ©siliation dâassurance auto Nous vous conseillons de toujours transmettre vos courriers Ă votre assureur en recommandĂ© avec accusĂ© de rĂ©ception. Ceci est une mesure de prĂ©caution et pourra ĂȘtre utile en cas de litige. Nous vous proposons ci-dessous une lettre type que vous pouvez utiliser pour arrĂȘter votre assurance voiture actuelle elle vous sera utile si vous avez vendu votre vĂ©hicule par exemple. Nom et prĂ©nom Adresse NumĂ©ro de contrat Objet demande de rĂ©siliation de contrat Madame, Monsieur, Jâai souhaite mettre fin Ă mon contrat dâassurance, en vertu de lâarticle L. 121-11 du code des assurances. Au cours de la 1Ăšre annĂ©e de contrat Suite Ă indiquer le motif valable qui vous permet de rĂ©silier au cours de la 1Ăšre annĂ©e, je souhaite rĂ©silier mon contrat. Vous trouverez en piĂšce jointe le justificatif de ma situation. AprĂšs la 1Ăšre annĂ©e de contrat Je ne souhaite pas renouveler mon contrat dâassurance n°âŠâŠâŠ. rĂ©fĂ©rence du contrat Ă la date dâĂ©chĂ©ance prĂ©vue le âŠâŠâŠâŠ. . Si vous vendez votre voiture Suite Ă la vente de ma voiture indiquez la marque, le modĂšle et la plaque dâimmatriculation assurĂ© auprĂšs de vous et sous le numĂ©ro de contrat rĂ©fĂ©rence du contrat, je souhaite rĂ©silier mon assurance. Vous trouverez en piĂšce jointe la dĂ©claration de vente. Je vous remercie de bien vouloir enregistrer ma demande de rĂ©siliation de contrat et de me transmettre dans les meilleurs dĂ©lais, lâavenant de contrat prenant en compte cette rĂ©siliation. De plus, je vous demande de bien vouloir procĂ©der au remboursement des cotisations dĂ©jĂ versĂ©es et de rĂ©gulariser ma situation. Dans lâattente de votre rĂ©ponse, veuillez agrĂ©er, Madame, Monsieur, mes salutations distinguĂ©es. Date et signature Pensez Ă joindre les documents nĂ©cessaires Ă la prise en compte de votre demande de rĂ©siliation dâassurance auto certificat de cession du vĂ©hicule, acte de divorceâŠ. Rappelons Ă©galement que dans la majoritĂ© des cas sauf en cas de vente , câest le nouvel assureur qui a la charge de rĂ©silier votre ancien contrat dâassurance. RĂ©siliation du contrat dâassurance auto Ă lâinitiative de lâassureur Mon assureur auto peut-il rĂ©silier mon contrat ? Vous pouvez dĂ©cider de changer dâĂ©tablissement pour assurer votre vĂ©hicule motorisĂ©. Vous ĂȘtes en droit de rĂ©silier votre contrat en respectant certains dĂ©lais selon votre situation expliquĂ©s dans cette partie. En revanche, lâassureur peut Ă©galement mettre un terme au contrat qui vous lie pour les raisons suivantes Au terme de votre contrat annuel Vous devez ĂȘtre informĂ© 2 mois avant la date dâanniversaire. Votre assurance nâest pas obligĂ© de justifier du motif. Pour dĂ©faut de paiement des cotisations Si la situation nâest pas rĂ©gularisĂ©e en moins de 60 jours, lâassureur peut rĂ©silier le contrat retrouvez plus dâinformations sur les impayĂ©s assurance auto. Pour fausse dĂ©claration Ă la condition que votre mauvaise foi soit avĂ©rĂ©e et que cela est engendrĂ© une mauvaise dĂ©cision de votre assureur. Refus de lâassureur de couvrir un nouveau risque Si une nouvelle situation intervient au cours de votre contrat un nouveau conducteur par exemple et que lâassureur ne souhaite pas garantir ce changement, il peut mettre un terme au contrat. De mĂȘme, sâil vous propose une augmentation des cotisations et que vous refuser, le contrat peut Ă©galement ĂȘtre rompu Ă lâinitiative de lâassureur. Suite Ă un sinistre sous lâemprise de lâalcool, de stupĂ©fiant ou ayant engendrĂ© une suspension de permis dâau moins 1 mois ou lâannulation. Cela peut engendrer une situation dâurgence. Dans ce cas, il peut ĂȘtre utile de sâinformer sur les assurances auto provisoires le temps de choisir un nouvel assureur et de comparer les offres sur ce lien. Si vous ĂȘtes Ă la recherche dâune nouvelle assurance auto, utilisez le comparateur des assureurs voitures ci-dessous. Saisissez votre profil et remplissez les diffĂ©rents champs. Vous obtiendrez les offres qui vous correspondent. Notez bien que le simulateur ci-dessous est un service externe Ă CrĂ©dit photo © Travis / Adobe Stock RĂ©dactrice depuis 2018 pour le site â jâai Ă cĆur de permettre Ă chacun de pouvoir bĂ©nĂ©ficier des aides sociales auxquelles il peut prĂ©tendre en les expliquant de la façon la plus exacte et la plus claire possible.
Voiciun extrait des articles concernés : article L. 121-12 du code de la consommation: "Est interdit le fait d'exiger le paiement immédiat ou différé de biens ou de services fournis par un professionnel ou, s'agissant de biens, d'exiger leur renvoi ou leur conservation, sans que ceux-ci aient fait l'objet d'une commande préalable du
Seulement quelques jours aprĂšs sâĂȘtre prononcĂ©e sur la preuve de la subrogation par lâassureur ainsi que sur le caractĂšre provisionnel de lâindemnitĂ© versĂ©e Ă lâassurĂ© CE, 15 octobre 2014, n° 372518, la Haute juridiction a statuĂ© sur le pourvoi formĂ© par la sociĂ©tĂ© des transports de lâagglomĂ©ration de Montpellier TAM et la Compagnie ALBINGIA, lesquelles sollicitaient lâannulation des arrĂȘts pris par la Cour administrative dâappel de Marseille en date du 9 juillet 2012 n° 09MA01975 et n° 11MA00671. En lâespĂšce, la TAM avait souscrit, en tant que maĂźtre dâouvrage dĂ©lĂ©guĂ©, une assurance de dommage au profit du propriĂ©taire des ouvrages de tramway, la CommunautĂ© dâagglomĂ©ration de Montpellier. Lors dâun sinistre survenu durant lâannĂ©e 2003, lâassureur avait remboursĂ© la TAM dâune partie du coĂ»t des travaux de rĂ©novation quâelle avait pris Ă sa charge et qui incombaient alors, en tant que propriĂ©taire, Ă la CommunautĂ© dâagglomĂ©ration de Montpellier. La Haute juridiction a jugĂ© que la Cour administrative dâappel de Marseille avait commis une erreur de droit en considĂ©rant que lâassureur ne pouvait ĂȘtre subrogĂ© dans les droits de son assurĂ© dans la mesure oĂč il avait versĂ© lâindemnitĂ© Ă la TAM et non Ă la CommunautĂ© dâ le Conseil dâEtat, par un arrĂȘt en date du 22 octobre 2014, est venue prĂ©ciser que ConsidĂ©rant quâaux termes du premier alinĂ©a de lâarticle L. 121-12 du Code des assurances » Lâassureur qui a payĂ© lâindemnitĂ© dâassurance est subrogĂ©, jusquâĂ concurrence de cette indemnitĂ©, dans les droits et actions de lâassurĂ© contre les tiers qui, par leur fait, ont causĂ© le dommage ayant donnĂ© lieu Ă la responsabilitĂ© de lâassureur » ; quâil rĂ©sulte de ces dispositions que lâassureur nâest fondĂ© Ă se prĂ©valoir de la subrogation lĂ©gale dans les droits de son assurĂ© que si lâindemnitĂ© a Ă©tĂ© versĂ©e en exĂ©cution dâun contrat dâassurance ; quâen revanche, lâapplication de ces dispositions nâimplique pas que le paiement ait Ă©tĂ© fait entre les mains de lâassurĂ© lui-mĂȘme ». Par cet arrĂȘt, le Conseil dâEtat a rendu, une nouvelle fois, une dĂ©cision qui se veut protectrice des droits de lâassureur.
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